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3,64

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
🐦 J'ai été sélectionnée pour lire ce roman lors d'une Masse Critique Privilégiée.
Je l'avais choisi pour sortir de ma zone de confort.
Je n'ai pas pris grand risque avec seulement 140 pages.

🐦 L'autrice nous décrit quelques années de la jeune Suzuko niré.
Elle est en plein doute. Amoureuse de son frère, Tôru, qui est en fait son cousin. Ben oui, c'est assez simple.
Sa mère, Kyôko, est décédée et elle est donc adoptée par la soeur de sa mère, qui va épouser son père. Son père, lui, adoptera, à son tour, son fils après le divorce de ses parents.
Bon, peut-être pas si simple.
Quoiqu'il en soit, cette famille recomposée est solide et aimante.
Kyôko recueille à son tour un petit oiseau blessé et elle va se trouver des points communs avec ce petit animal.

🐦 Elle va donc se chercher en amour, se poser des questions quant à son avenir professionnel également.
De la joie, de la colère, de l'incompréhension, de la tristesse, des rencontres, des réparations, l'apprentissage de la patience et du kintsugi.
Un petit instant de vie comme nous en connaissons tous mais raconté de manière très poétique par cette autrice.
Des chapitres très courts mais qui s'enchaînent très vite.

🐦 C'est le premier roman que je lis de Aki Shimazaki mais la surprise est bonne.
Le livre se referme et l'oiseau s'envole ou par..le ^^.
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La pentalogie d' «Une clochette sans battant» se conclue avec la jeune Suzuko, 16 ans, troisième génération niré. Vivant dans une famille très recomposée, la jeune fille est amoureuse de son « demi-frère », en lien de sang de cousinage.

Encore une fois ce petit roman se lit indépendamment mais s'associe plus volontiers en compréhension avec les récits familiaux précédents.

Aki Shimazaki a centré son propos sur la recherche de l'amour, sur l'engagement intime des individus, les bonheurs et les écueils de la vie de couple. Cinq livres en offrent des facettes variées, avec cinq points de vue pour décortiquer une famille japonaise dans les différences de vie dues aux générations et à l'évolution de la société.

J'ai choisi, comme à chaque série de l'auteure, de lire les cinq livres en continuité. C'est sans doute plus immergeant mais apporte aussi un sentiment de répétition et de lassitude. J'avoue ne pas avoir retrouvé le grand plaisir de la série le poids des secrets, mais je suis restée sensible à la pudeur du narratif, à la réserve qui accompagne l'introspection.
Un style littéraire très personnel à Aki Shimazaki.

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Dernier tome de la pentalogie une clochette sans battant, dont le titre trouve son explication dans ce volume. Des opus aux thématiques différentes (j'ai adoré Suzuran et Semi) à l'écriture toujours épurée et délicate. Dans Urushi, L'héroïne est Suzuko, la fille de Fujiko, qui, à 16 ans, est profondément amoureuse de son cousin Tôru avec lequel elle a été élevée. Elle décide de lui avouer ses sentiments et découvre assez vite qu'il n'est pas celui qu'elle croyait…
Peu de surprises dans ce roman mais des passages doux qui narrent avec bienveillance l'âge incertain de l'adolescence, proposant en parallèle une jolie métaphore avec l'art du kintsugi. Une poignante histoire de mue. D'émancipation.
Et d'amour impossible.
J'ai beaucoup aimé
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Lire ou ne pas lire Urushi, telle est la question!

Ben voyons, pourquoi se priver d'un petit plaisir coupable, d'une lecture doudou qui clôture le quatrième cycle : Une clochette sans battant. Une centaine de pages, tout au plus. Et puis, des réponses à de petits secrets.
Madame Shimazaki ne nous laisse pas dans une amère déception. À son habitude, elle nous séduit. Alors pour sûr : « L'amour à sens unique ne marche pas. » J'aime cette autrice d'amour, même et malgré ses romans moins bien appuyés.

L'histoire met en vedette Suzuko niré, 15 ans, qui aime beaucoup trop Tôru, son frère plus vieux et protecteur de sa famille recomposée. Une adolescente amoureuse a bien des tours dans son sac à dos. Elle est toujours bien entourée par sa mère/tante Anzu, son père et son grand-père. Sa grand-mère et confidente Fujiko-san lui manque beaucoup. Elle reporte son attachement sur un oiseau blessé, qui, comme elle, chemine vers l'apaisement. La réparation des pièces de céramique et celle des coeurs, un lien lien si évident!

Chère Aki, on se donne rendez-vous l'an prochain pour un autre cycle. Je demeure votre toute dévouée…

« Le ciel embrasé… la cloche du temple sonne… retournons à la maison… ensemble avec les corbeaux… »
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Aki Shimazaki, Urushi - 2024 -


Journal de lecture - 3 juin 2024

« Malgré une enfance marquée par le décès de sa mère, Suzuko niré a grandi au sein d'une famille heureuse et unie, entourée de sa tante Anzu, de son père et de Toru, le fils d'Anzu. La jeune fille porte un amour inconditionnel à ce dernier, qu'elle souhaite retrouver après son départ du domicile familial. Un jour, elle recueille un moineau blessé. Dernier volume du cycle. »

J'aime toujours retrouver la plume de Shimazaki, simple, pure, pleine de retenue. Je mets souvent de côté une lecture en cours lorsque j'ai le bonheur de recevoir un de ses livres. Elle dit peu pour laisser entendre beaucoup et on s'attache facilement aux personnages. Cette fois-ci, elle se sert du kintsugi, cet art japonais qui consiste à réparer des céramiques avec de la poudre d'or, pour suggérer la guérison de Suzuko face à un chagrin profond. Tout est dit avec délicatesse et douceur dans des chapitres courts qui sont autant de petites incursions dans l'âme de l'adolescente qui découvre le monde et sa vocation. J'ai beaucoup aimé encore une fois. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres romans pour bien comprendre celui-ci.
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Toujours un plaisir de retrouver les textes d'Aki Shimazaki3. Un opus que j'ai cependant un peu moins apprécié. L'histoire est focalisée sur la jeune Suzuko, qui nous fait part de ses premiers émois amoureux et aussi artistiques
Semi reste pour moi le diamant de cette nouvelle pentalogie.
Vivement la prochaine !
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DELICAT !

Urushi est le cinquième volet de la pentologie Une clochette sans battant.

Ce roman de l'auteure japonaise Aka Shimazaki, est une oeuvre délicate et captivante qui explore les thèmes de la construction identitaire et de la résilience.

C'est également une immersion dans le monde de l'artisanat traditionnel japonais à travers la découverte de l'art du Kintsugi (art de la résilience) qui consiste à réparer des objets de ceramique brisés en leur appliquant une laque, l'urushi, qui est ensuite recouverte d'or sublimant ainsi la fêlure de l'objet.
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Lorsque Suzuki, une adolescente de 15 ans, recueille un moineau à l'aile cassée, elle ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec sa propre vie. En effet, au décès de sa mère elle est recueillie chez sa tante et doit apprendre à surmonter son chagrin et trouver sa voie personnelle et professionnelle.

La métaphore entre l'oiseau et la jeune fille constitue le fil conducteur du roman appuyé par le concept de résilience.

Le style de Shimazaki, élégant et sobre, permet de donner une présence particulière aux personnages, de transmettre des émotions profondes et de créer une atmosphère sereine.

Un grand merci à Babelio, Actes sud et Aka Shimazaki pour cette apaisante découverte.
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Dernier volet du cycle "Une clochette sans battant" mais seulement deuxième que j'ai lu. Jai lu toutes ses autres pentologies dans l'ordre établi par Aki Shimazaki, mais pas cette fois-ci.
Toujours un plaisir de prendre en main un Shimazaki. Petit bonheur de lecture, bref mais intense (mais un peu trop bref quand même). On retrouve son style simple et expressif qui nous fait voyager dans un autre Japon, moderne avec des sujets inédits jusque là dans ses ouvrages (inceste, homosexualité) présentés comme toujours sans jugement, avec beaucoup de bienveillance et humanité. Alors que j'avais trouvé No-no-yuri légèrement en dessous, j'ai maintenant envie de me procurer rapidement les trois autres petits romans pour mieux comprendre ce cycle.
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La plume d'Aki Shimazaki me fait souvent l'effet d'un petit nuage qui dérive dans le ciel. Doux et léger, il peut néanmoins se perdre dans cette immensité d'azur, et c'est le cas de Suzuko aux sentiments si forts, si tourmentés.

Urushi est un apprivoisement à chaque page.
Celui d'un oiseau, celui d'une céramique cassée que l'on aspire à réparer, celui des sentiments en premier lieu.
Il y est question d'amour contrarié. de cet amour qui est, au regard de la société, interdit. L'amour d'une soeur pour son frère.

On s'interroge, on regarde en soi-même. Nos valeurs, notre éducation, nous poussent-elles à considérer cet amour comme bien... comme mal... a t'on seulement le droit d'en juger ?

Une fable contemporaine qui suit les tourments amoureux d'une adolescente, mais qui se finit bien. Qui s'achève sur plusieurs notes, amoureuses, artisanales, animales, qui font du bien.
Un joli moment de lecture.
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Merci à Babelio de m'avoir fourni l'opportunité de lire le dernier volet, Urushi, de cette série « Une clochette sans battant » de cinq tomes. Je tiens à préciser que je n'ai pas (encore) lu les quatre précédents.
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la tendresse et la sensibilité d'Aki Shimazaki que j'avais tant appréciées dans « Le poids des secrets ».
En quelques mots simples, Aki Shimazaki parvient à nous transmettre tout à la fois un cadre naturel charmant au pied du mont Daisen, un contexte familial bâti sur l'amour et les interrogations d'une jeune fille, Suzuko, orpheline de sa mère et folle amoureuse de son frère adoptif Tôru.
L'absence de Tôru, parti loin d'elle poursuivre ses études, lui pèse et l'obsède. En rentrant de l'école, Suzuko recueille un oisillon blessé, un moineau « Suzume », et entreprend de le soigner et de le faire parler…
Le style narratif est sobre et épuré; c'est celui d'une jeune fille innocente qui cherche simultanément à se reconstruire et se construire. Et Aki Shimazaki utilise fort à propos une double métaphore: celle de l'oiseau blessé et recueilli, et celle de l'art kintsugi consistant à recoller les morceaux avec la laque urushi, l'art incarné de la résilience.
Une bien belle histoire simple et efficace qui ne tombe jamais dans le registre feel-good.
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