AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Dernières critiques /RSS

Souviens-toi des abeilles

Elle a écrit un roman dont j'ai trouvé l'intrigue touchante, cependant pas larmoyante. L'histoire et la structure du texte sont si bien pensées, si bien agencées. C'est une histoire de transmission dans une famille dont la mère, à cause d'un événement pourtant banal, se trouve marginalisée et traitée de possédée dans le village d'Inzerki. Il y a Anir, le fils, Omar, le père, et Jeddi, le grand-père, ce grand-père nostalgique qui essaie de transmettre, passionné, à son petit-fils tout son savoir sur les abeilles. Il y a les gens du village, il y a la sécheresse, les ruches qui se vident et le tremblement qui ravage tout. Et puis il y a cette nuit-là, qui jalonne le roman et revient deux autres fois, après le prologue.
Il y a ce fameux do, do, da ; grave, grave, aigu, qui, à mon sens, rythme d'une main de fer toute, mais alors toute l'écriture du roman.
Quand je commence une lecture, d'emblée, je me laisse guider non pas par l'histoire elle-même, mais par la musicalité que l'auteur ou l'autrice s'emploie à orchestrer. Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est cette facilité, presque déconcertante, que Zineb a à laisser le lecteur respirer, très bien respirer page après page, usant de descriptions qui s'appesantissent sur les détails, les impressions davantage qu'autre chose : il en ressort une écriture sans fioritures, nullement édulcorée et cependant si imagée. D'ailleurs, l'emploi de l'expression "comme si", tout au long du livre, illustre cette envie de flotter sur des impressions. Il me semble que cela s'appelle un style. C'est, quelque part, en cela que je trouve ce roman humblement magnifique.
Commenter  J’apprécie          00
Better Than the Movies

Liz Buxbaum est une fan de de films romantiques, croit dur comme fer au grand amour et a toujours été attiré par son ami d’enfance Michael Young. Celui-ci déménage et revient des années après en ville, et Liz, tellement surexcité de le retrouver, va essayer par tous les moyens d’attirer son attention et de conquérir son cœur quitte à demander de l’aide à son pire ennemi de toujours et voisin : Wes Benett. Elle n’a qu’une idée en tête : aller au bal avec Michael !

C’est un enemies to lovers adorable et drôle à la fois. Ses tentatives de se rapprocher de Michael s’avèrent être plus catastrophique les unes que les autres à chaque fois et on en rigole tellement 😂 (la pauvre).

Liz est le genre de fille trop mignonne qui veut tout faire pour gagner l’amour de son crush, habillée dans des robes fleuries, le genre à porter un ruban dans les cheveux mais qui est aussi touchée par le deuil (décès de sa mère) tandis que Wes est le gars beau gosse que tout le monde aime mais qui se la pète un peu trop 🫣. Au fil des pages on va apprendre à connaitre un Wes sensible et « presque » romantique.

Ce roman m’a un peu fait penser à l’Effet Boule de Neige de Clara Héraut et j’ai adoré les deux ! L’histoire était tellement mignonne et touchante, je vous le recommande si vous aimez tout ce qui touche au romantique, les comédies, les années lycées…

Je remercie comet_ya le tout nouveau label young adult des editions Larousse qui m’a proposé la lecture de ce roman en service presse 🤩💛
Commenter  J’apprécie          10
Le mal de mère

C'est l'histoire d'une adolescente qui vit sous emprise, d'abord sans s'en apercevoir vraiment car la personne qui exerce cette pression psychologique n'est autre que sa mère. Petit à petit, cette dernière la coupe de ses amis et la rend malade par la consommation de médicament divers et variés.
Cela donne un livre qui se lit rapidement, même si on s'énerve bien souvent de ne pas arriver à se libérer et de céder à la dernière minute, même si elle sait intérieurement qu'il en va de sa vie. L'affaire est bien menée, mais il n'en faudrait pas plus car par moment, il y a des longueurs un peu agaçante.
Bon roman ado et très bonne description de la situation psychologique de l'héroïne.
Commenter  J’apprécie          00
Pénélope, la femme aux mille ruses

Hugo : Le roi Icarios rêve d'avoir une fille. Un jour ce rêve arrive et sa fille vient au monde. Il l'appelle Pénélope. Mais Pénélope n'est pas comme les autres, elle n'est pas très belle et se comporte comme un garçon. Du coup, ses parents l'enferment dans sa chambre pour qu'elle réfléchisse à son comportement. Pour pouvoir sortir elle fait semblant d'avoir changée et un jour elle rencontre Ulysse dont elle est très amoureuse. Elle part avec lui sur son île. Ils ont un enfant Télémaque. Mais un jour Ulysse doit partir à la guerre. Je n'ai pas aimé ce livre car le vocabulaire est compliqué. J'ai aimé la relations entre Télémaque et son chien.

Alexandre : Le père de Pénélope est Iscarios et sa mère est Périboa. Icarios voulait trouver un mari à sa fille mais Pénélope tombe que le roi d'Ithaque. Ils se mettent ensemble et ont un fils Télémaque. Mais un jour Ulysse part à la guerre de Troie pendant plus de vingt ans. Mais un jour la guerre se termine,..
Je recommande ce livre à ceux qui aiment la mythologie et j'ai tout aimé dans le livre.
Commenter  J’apprécie          00
Les Grands récits, tome 1 : Plongez dans la f..

Ce livre des « Grands Récits » d'Eurosport, dans une nouvelle édition, permet de plonger dans les archives du sport et de revivre un siècle de destins pas comme les autres.
Laurent Vergne et Maxime Dupuis retracent sous forme de courts chapitres le parcours de 16 champion(ne)s à partir d'un événement ou d'une anecdote, pour mettre en lumière des pages méconnues de l’Histoire. Un éventail de sports assez large (pas mal tourné vers les US): du football au biathlon, en passant par le tennis, le cyclisme, la boxe, le patinage artistique, la Formule 1 ou le football américain. J'ai apprécié le mélange de sportifs connus (Martin Fourcade) avec des hommes moins connus (par exemple Peter Norman, le 3ème homme de Mexico). Dommage que les femmes manquent à l'appel (mention quand même pour Tonya Harding et Wilma Rudolph).
Je remercie les éditions Amphora de m'avoir offert ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique. Une bonne entrée en matière pour les personnes qui sont comme moi plutôt curieuses mais novices sur le sujet.
Commenter  J’apprécie          10
Magie d'encre

Le pitch de ce roman me plaisait beaucoup : des demi-sœurs qui découvrent, chacune de leur côté, à la mort de leur père, que leur famille avait des secrets concernant la magie et une collection de livres particuliers...
Une fois qu'on a passé les 200 premières pages de mise en place de la situation, où les personnages nous sont présentés et où les décors sont bien établis, tout s'accélère, s'écoule facilement et on entre dans une histoire pleine de rebondissements, de magie, de faux-semblants et d'émotions !
J'ai adoré les personnages et je n'avais pas envie que ma lecture s'arrête. Nous suivons principalement 3 personnages : Joanna, dans le Vermont, qui est devenue gardienne des livres de sorts à la mort de son père (tué par un livre qui a aspiré tout son sang), sa demi-sœur Esther qui doit déménager tous les ans à la même date et qui, cette fois, est restée sur place, en Antarctique ; et Nicholas en Grande-Bretagne, qui est Scribe : il a le pouvoir d'écrire des sorts dans des livres avec son propre sang. Joanna sent que sa mère a quelque chose à cacher, Esther est repérée et doit quitter l'Antarctique et Nicholas découvre des choses louches qui pourraient bien bouleverser sa vie.

Il est question de passages à travers les miroirs dans ce roman et le texte lui-même à un effet miroir entre les personnages principaux, une mise en abyme subtile et ingénieuse.
C'est donc un premier roman très bien écrit et surtout très bien construit, avec des personnages attachants, une intrigue prenante et une ambiance très bien mise en place.
Commenter  J’apprécie          30
Okavango

Mon cœur aurait voulu suivre le courant du fleuve Okavango en harmonie avec la foule des autres lecteurs qui ont adoré ce livre, mais malheureusement, j'ai nagé à contre-courant dans cette histoire.

Je suis un peu déçue car on m'a survendu ce livre, ce qui a élevé mes attentes. D'une part, je ne suis pas une grande fan de polar, car l'archétype de l'enquête policière, souvent répétitif, finit par me lasser. Cependant, j'aime énormément les romans noirs et les thrillers psychologiques, surtout lorsqu'ils se déroulent dans un cadre aussi fascinant.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'immerger dans ce qui était décrit. Il y a beaucoup de pauses narratives dans le livre, où l'auteur, très bien documenté – il faut reconnaître son travail colossal – nous offre des leçons d'ethnologie et de géopolitique. Ce flot continu d'informations historiques, servant simplement à appuyer un contexte déjà bien compris, m'a souvent fait décrocher et m'a empêchée de m'immerger dans le Bush et ses personnages, que je n'ai jamais réussi à vraiment investir.

Heureusement, le rythme s'accélère dans la seconde partie, mais cela arrive après 300 pages, et j'ai trouvé le début assez long. J'ai été beaucoup plus captivée par les 50 dernières pages, où j'ai enfin eu l'impression de découvrir l'auteur tant loué, avec un peu de regret que le reste du livre n'ait pas été à ce niveau.

Je donne tout de même 3 étoiles car l'auteur a réalisé un travail remarquable et les 50 dernières pages ont fini par me cueillir. Le livre aurait été parfait sans cette teinte de polar qui dénature le reste du message que l'auteur veut faire passer à visée plutôt éco politique. Le mélange des deux thèmes ne matchent pas à mon goût ici, l'auteur navigue entre les 2 sans cesse sans jamais vraiment leur donner une nature homogène, contrairement à "Entre Fauves" de Colin Niel, pour en faire l'analogie.
Commenter  J’apprécie          10
Les parapluies d'Erik Satie

Découvert presque par hasard, ce livre m’a autant séduite que déroutée. Certes on voit se dessiner le personnage douloureusement fantasque, on découvre certaines raisons de ses fragilités et de ses folies, on croise son ami Debussy et leurs oeuvres sont bien entendu présentes. J’aurais cependant aimé en apprendre davantage sur les autres fréquentations de Satie et leur rôle dans sa création, et surtout je crois que je m’attendais à trouver une autre image que ce clown triste et solitaire.
Ni roman ni biographie ce texte n’en reste pas moins plaisant, et surtout, il donne envie d’écouter et d’écouter encore Erik Satie.
Commenter  J’apprécie          10
Sur scène

Bien que le thème soit triste, Carène Ponte a su insuffler du positif et de l'espoir dans cette histoire.
L'amitié entre Ginger et Lola est magnifique, chacune aidant l'autre à surmonter ses peurs et ses faiblesses. Elles avancent ensemble, l'une avec l'autre et l'une pour l'autre. A deux, elles surmontent toutes les épreuves.
J'ai beaucoup aimé ce livre, l'idée qu'il est possible de réaliser ses rêves, ou au moins d'essayer. Qu'être entouré des bonnes personnes peut changer une vie.Un excellent roman que je ne peux que vous conseiller de découvrir.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          10
Malala

Cette biographie simplifiée raconte la vie de Malala Yousafzai, une jeune fille qui vit au Pakistan entourée de ses parents et de ses deux frères. Sa vie bascule un jour de 2012.

Malala Yousafzai est mondialement connu depuis l’attentat dont elle a été victime et a obtenu le prix Nobel de la Paix en 2014 avec Kailash Satyarthi.

Ce livre, à destination des plus jeunes, a été adapté de la biographie de Malala par Patricia Mccormick. C’est facile à lire, dans une écriture simple. On a l’impression que tout ce qui lui arrive est « normal » et sa force transparait à chaque page. Une belle leçon de vie.
Commenter  J’apprécie          00
Le Paris de Charles Baudelaire - Tribulatio..

Magnifique ouvrage sous forme de traversée de Paris à la poursuite d'un véritable vagabond des Lettres : Charles Baudelaire, fuyant ses créanciers d'hôtels en refuges chez des amis, contraint de parcourir la capitale dans tous les sens et offrant à l'auteur de ce livre-album la possibilité d'évoquer toutes ces rues de Paris qui accueillirent les errances du poète.
L'iconographie est somptueuse, la connaissance des rues de Paris impeccable et cela offre un éclairage brillant sur l'existence tourmentée du grand poète maudit.
En outre, c'est un pan important de la vie culturelle française du XIXe siècle qui sourd de cet ouvrage où apparaissent les amis ou connaissances de Baudelaire : Edouard Manet, Théophile Gautier, Félix Nadar, Maxime du Camp et bien d'autres camarades d'infortune...
Commenter  J’apprécie          30
Chanson douce

Résumé:

Paul et Myriam vivent dans un appartement parisien relativement étroit, aux côtés de leurs enfants Mila et Adam.
Myriam est devenue maman peu après la fin de ses études de droit, et à renoncé à faire carrière pour élever ses deux enfants.
Elle prend finalement la décision de renouer avec son rêve, celui de devenir avocate.
Le couple recrute alors Louise, une femme entre deux âges au physique enfantin.

En apparence, Louise est la nounou idéale. Très attachée à l'ordre et à la propreté, elle interagit bien avec les enfants et parvient à bien se plonger dans leur univers de jeux.

Tout semble parfait jusqu'à ce qu'un drame se produise. Louise est présumée coupable d'infanticide.
Myriam fait la macabre découverte en rentrant de sa journée de travail.

Pourquoi ce livre:

Ce livre a été présenté dans le podcast "le bruit des pages" consacré aux livres ayant obtenu le prix Goncourt.
Cette histoire a éveillé ma curiosité.
Il s'agissait pour moi d'une découverte de la plume de Leila Slimani.

Mon avis:

Étant moi-même maman d'une petite fille en bas âge, j'appréhendais la lecture de ce livre.
Finalement, j'ai été emportée par l'histoire dès les premières pages.

L'écriture de Leila Slimani est épurée, elle va à l'essentiel. En même temps, l'autrice prend le temps de bien décrire le quotidien et les habitudes de Louise, ce qui permet notamment de bien apprendre à connaître ce personnage.

L'évolution des relations entre Myriam, Paul et Louise se fait progressivement.
Au début tout est parfait, mais des tensions s'installent au fil du récit.

Ce roman met en garde contre les apparences qui peuvent être trompeuses.
Il dresse également un portrait réaliste de la société parisienne d'aujourd'hui et des problématiques propres à chaque classe sociale.

Ce roman m'a donné matière à réfléchir, et ne m'a pas particulièrement angoissée malgré la dureté de l'histoire.

Commenter  J’apprécie          20
Éden

Un petit roman intimiste comme on aimerait en lire plus souvent (ou comme on en aimerait écrire un). L'Islande est un petit pays où tout le monde se connaît plus ou moins, à la langue difficile et aux paysages d'une beauté sauvage où les coulées de lave sont plus nombreuses que les arbres.
Alba, linguiste dont le monologue intérieur est parsemé de mots islandais rares et de réflexions hilarantes sur les manuscrits de polars qu'elle relit pour une maison d'édition, décide de changer de vie. Elle veut planter des arbres. Ça et aider un jeune réfugié. Dans un pays où tout le monde se connaît plus ou moins, à la langue difficile et où les arbres ne sont pas légion, c'est un choix radical, existentiel. Mais Alba n'en fait pas une histoire. Enfin si, mais pas au sens figuré, au sens propre - une très belle histoire de notre époque.
Commenter  J’apprécie          00
La prochaine fois que tu mordras la poussière

J'ai vu énormément de très bon avis sur ce livre que ce soit sur internet, dans la presse etc... J'avais eu certaines de ces chroniques dans le Petit Journal à l'époque, il y a eu un engouement certain pour ce récit d'ailleurs j'ai eu énormément de mal à l'avoir en emprunt en bibliothèque.

Au niveau de la plume, je n'ai rien trouvé de particulier, j'ai d'ailleurs même été assez étonnée de cette engouement du coup et l'on par à mon sens un peu dans tous les sens.

Si au début du récit il est question du père de l'auteur, on va ensuite abordé la dépression de l'auteur, sa vie à Paris, ses premiers amours, son homosexualité mais sans véritable fil conducteur.

Je n'ai pas trouvé que le livre abordé de sujets de manière vraiment poignante et je suis resté assez indifférente du coup à ceux-ci.

Je m'attendais à quelque chose de différent plus sarcastique du fait du métier de l'auteur mais ici il n'y a pas du tout ce genre de second degré de présent, il s'agit plus à on avis d'une sorte de psychothérapie de l'auteur qui nous narre du coup son vécu pour coucher sur papier ses douleurs.

Je n'en garderai du coup pas un souvenir bien longtemps.



Commenter  J’apprécie          231
Le Diplôme

« Avec le mensonge on peut aller très loin, mais sans espoir de revenir en arrière » dit un proverbe juif, une parfaite illustration de ce roman écrit par Amaury Barthet. Avant même de commencer sa lecture, me vient à l’esprit le livre de Karine Tuil « L’invention de nos vies », où la réussite du personnage principal reposait également sur une tromperie.
Pour réparer l'injustice, a-t-on le droit à l'imposture ?
Guillaume, professeur de géographie-histoire, se retrouve seul dans son appartement à Paris après que sa petite amie l’ait quitté après douze ans de relation. Issu d'un milieu petit bourgeois et cultivé, Guillaume, personnage falot et désabusé, a toujours subi son existence aussi bien professionnelle que sentimentale. Aussi quand il rencontre Nadia, fille d'immigrés brillante mais contrainte à un emploi de vendeuse, faute de diplôme, il y voit une chance de réparer une injustice sociale. Jeune, intelligente, la jeune femme a toutes les compétences pour réussir mais il ne lui manque qu’ un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur. Trouvant cette situation injuste, Guillaume s’adjuge le droit de lui fabriquer un diplôme sur-mesure en photoshoppant celui de son frère, diplômé d’HEC qu’il envie autant qu’il méprise. « Écoute, ce que je te propose c’est de vivre la vie que tu aurais pu avoir si tu avais été mieux conseillée. Il ne s’agit pas de tricher, mais simplement de corriger la mauvaise décision que tu as prise dans ta jeunesse, de renouer avec la vie meilleure qui aurait dû être la tienne ». Ce n’est donc pas un mensonge juste un arrangement avec la vérité pour rétablir une injustice aussi Nadia accepte t’elle le projet de son amant. Munie du précieux sésame son ascension est fulgurante - ce qui est quand même difficilement crédible car le diplôme couronne un apprentissage - leurs vies sont bouleversées.
Guillaume, le personnage principal est, dès le départ, déjà pas très sympathique mais au fur et à mesure de la lecture, c’est carrément du mépris que nous ressentons pour lui. Lui qui ne semble pas saisir pleinement les opportunités offertes par sa nouvelle vie aux côtés de Nadia. Guillaume qui ne semble n’aimer que lui. Infidèle il ira jusqu’à trahir Nadia avec une escort girl. Parce qu'il n'a pas su s'épanouir dans sa propre vie, il porte un regard accusateur et acerbe sur la société et ses proches.
Revanchard, au nom de la justice sociale, il ira trop loin. A la fin du livre, tout s'accélère …
Ce roman foisonne de trahisons, de mensonges. Le succès dépend t’il essentiellement du diplôme ? C’est malheureusement encore souvent le cas en France où le diplôme ouvre des portes et détermine la grille de salaire et l’évolution de la carrière. Alors que ce sont les compétences qui devraient être les plus importantes.
Une situation hors du commun et complètement caricatural. Un premier roman cruel et drôle qui dénonce les faux-semblants de la société. Le livre se lit d’une traite, rythmé, sans difficulté d’écriture. Il y a malgré tout beaucoup trop de naïveté et de maladresses qui décrédibilisent le propos, ça manque de finesse et d’analyse.

Commenter  J’apprécie          10
Make a choice

Tout d’abord, la première chose qu’on voit du roman, c’est sa superbe couverture ! A l’intérieur du livre, beau travail d’édition aussi et de mise en page, avec des jolis petits logos allant avec chaque personnage dont on a le point de vue.

Ensuite, chose importante et pas des moindres, c’est grâce à ce roman que j’ai découvert Tiffany Paige ! Avec Make a choice, elle a publié son premier roman chez Isis Editions. J’ai beaucoup aimé sa plume, pleine de folie et d’humour, les différents points de vue alternés pour mieux cerner les personnages… C’est aussi la première fois que je lis une histoire se déroulant en Camargue - dans un ranch qui plus est. Un bon décor qui peut nous inspirer des envies de vacances !

Quant à l’histoire, je l’ai beaucoup aimée ! Au départ, elle semble assez légère, et le passé des personnages n’est révélé que bien plus tard. Et c’est vraiment à ce moment-là que j’ai d’autant plus aimé ma lecture ! Pour le passé de Solal, il a vraiment fallu attendre les 80% du livre, et c’est ce qui m’a tenue en haleine. Et les rebondissements de la dernière partie, je les ai trouvés complètement fous ! Le roman a vraiment pris une tournure inattendue, avec des alliances étonnantes. En revanche, si vous avez du mal avec le smut, préparez-vous à en lire pas mal - et assez détaillé.

Enfin, je vous avoue que le triangle amoureux n’est pas forcément ma trope préférée, mais j’ai pourtant apprécié ma lecture et j’ai compris pourquoi Lova était aussi tiraillée entre deux hommes. Et j’ai beaucoup aimé sa relation avec son fils, très touchante ! Les chapitres écrits du point de vue du petit sont parmi mes préférés - on en parle de cet épilogue ?? Hâte de lire un autre roman de Tiffany !

Lien : https://www.instagram.com/em..
Commenter  J’apprécie          10
Et à la fin, ils meurent

• Et à la fin ils meurent…
• Lou Lubie (Scénario & Dessin)
• Delcourt

Deux raisons m’ont fait aller sur ce titre :
- J’aime beaucoup les contes.
- J’ai beaucoup aimé l’écriture de Lou Lubie dans « Comme un Oiseau dans un Bocal ».
Deux raisons suffisantes pour se lancer dans ce titre, vu qu’il réunit les deux…

Ce qu’il faut savoir avant de se lancer, ne vous attendez pas à suivre une histoire avec des personnages, un début, un milieu, une fin, ce ne sera pas le cas.
Lou Lubie va explorer les contes et leurs origines, à travers Perrault, Grimm mais également d’autres moins connus.
Et si nous sommes désormais habitués aux contes tous beaux tous roses avec Disney, si vous n’étiez au courant, les versions d’origines sont assez éloignées des adaptations, et souvent bien plus sombres.
Comme je le disais plus haut, j’aime beaucoup les contes, et j’ai déjà lu les versions originales de la plupart d’entre eux. Pour autant, cet ouvrage m’aura appris quelques petites choses sur les à côté. Sur les auteurs, sur ce que sont et ne sont pas les contes…
Un bon moment de lecture, et que vous soyez vous aussi intéressé par ce titre pour les deux raisons évoquées plus haut ou par une seule d’entre elles, n’hésitez pas à vous lancer.
Commenter  J’apprécie          100
Les géants, tome 1 : Erin

J' ai beaucoup aimé . Dans Les géants, il y a du suspens , de la tristesse beaucoup d ' aventures et surtout de la fraternité . J 'ai aimé parce que l ' histoire est incroyable. Je vous le recommande vraiment ! J'ai tout aimé !

Aboubaka, top1 des bouquins
Commenter  J’apprécie          00
Blast - Intégrale

• Blast, Intégrale
• Manu Larcenet (Scénario & Dessin)
• Dargaud

Nous allons suivre Polza, un gros bonhomme qui subit un interrogatoire dans un commissariat. Que se passe-t-il ? Nous n’en savons rien. Par quelques remarques des policiers, nous comprenons que Polza aurait un lien avec l’agression d’une femme. Quand ? Comment ? Pourquoi ? Aucun détail ne filtre.
Pour pouvoir comprendre ce qu’il s’est passé, nous allons suivre l’interrogatoire, et donc l’histoire racontée par Polza lui-même.
Je suis allé sur Blast parce que j’en avais entendu beaucoup de bien, mais aussi et surtout pour son auteur, Manu Larcenet, dont j’ai déjà lu plusieurs travaux mais que j’ai surtout aimé pour Le Combat Ordinaire.
Pour ce qui est de Blast, niveau dessin, on est bien loin du combat ordinaire, et… niveau ambiance également !
Si le combat ordinaire n’abordait pas des thèmes joyeux, dans Blast, c’est clairement dépressif.
Pour ce qui est de mon avis, je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à me mettre dedans. C’est assez long à se mettre en route et il y a des petites étrangetés qu’il va falloir accepter pour pouvoir poursuivre dans les meilleures conditions.
Par la suite, j’ai été pris par l’histoire de ce gros bonhomme. C’est gênant, c’est malaisant, mais on a envie d’en savoir plus. De connaitre le fin mot de l’histoire.
Bien qu’on soit sur un récit de 800 pages, il faut noter que ça se lit assez rapidement.
Commenter  J’apprécie          110
Les Passeurs, tome 2

• Les Passeurs, Tome 2
• Martin Vidberg (Scénario) & Mickael Roux (Dessin)
• Editions Carabas

Courte série en deux tomes, les Passeurs aborde de bonnes idées, mais parfois assez maladroitement, et il manquera un petit quelque chose pour que ça fonctionne vraiment.
Nous allons suivre les aventures d’un jeune garçon qui après sa mort, se retrouve dans… le monde des morts. La transition pouvant être assez brutale pour les nouveaux arrivants, des personnes sont là pour les accueillir (les passeurs) et leur expliquer les choses en douceur.
Si le pitch est tentant, la réalisation n’est pas au niveau, et le final bien que sympathique est assez prévisible car déjà vu.
Commenter  J’apprécie          70


Suivez toutes les critiques de la presse Voir plus

Actualitte

3310 critiques

LeFigaro

4079 critiques

LeMonde

5784 critiques

Lhumanite

509 critiques

Liberation

2723 critiques

Bibliobs

2505 critiques

LePoint

1268 critiques

LesEchos

1337 critiques

Lexpress

4149 critiques

Telerama

3482 critiques

LaPresse

2668 critiques

LaLibreBelgique

2188 critiques










{* *}