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J’ai bien aimé ce roman. Du Gardner avec des personnages fort, mais très humain. Un intrigue que l’on aime découvrir au rythme des protagonistes.

C’est bien écrit, les chapitres sont assez court ce qui fait de ce roman une lecture assez rapide pour l’épaisseur du roman. Je donne un 4/5 facilement.

J’ai adoré. Je l’ai dévoré d’une traite. Les personnages sont attachants et j’ai beaucoup aimé le twist final. J’espère d’ailleurs une suite. Je pense que ce roman va avoir un beau succès en tout cas cela serait mérité d’autant plus que c’est son premier.

Depuis l'âge de 21 ans et pendant 37 ans, l'autrice a été surveillante au Centre pénitentiaire féminin de Rennes. Cet ouvrage contient son témoignage d'un métier méconnu et dévalorisé, exercé avec fierté et dans l'esprit humaniste selon lequel la peine est conçue d'abord dans la perspective de la réinsertion des condamnées, esprit qui hélas n'est pas encore prédominant.
Depuis ses motivations à intégrer l'administration pénitentiaire jusqu'aux préconisation qu'elle adresse à ses jeunes collègues à l'heure de sa retraite, sans oublier son constat de la dégradation des conditions de détention par manque de moyens et à cause de l'insuffisance de la formation des professionnels, c'est surtout son propre quotidien dans le milieu carcéral qui émerge à la lecture. Convaincue que le métier de surveillant requiert d'abord des qualités relationnelles mêlant la capacité d'écoute et d'empathie à la distance et à la sévérité dans l'imposition du cadre disciplinaire, prête à dénoncer les dysfonctionnements de l'administration, partisane du travail obligatoire mais promotrice de tout projet culturel et récréatif en prison, adhérant à la réforme qui a mis en place les « unités de vie familiale », appartements dans lesquels les détenues peuvent recevoir leurs proches sans surveillance pour des visites longues en vue d'un projet familial et afin de renouer le contact avec les proches, l'autrice se place au milieu d'un texte qui se situe à mi-chemin entre un rapport de synthèse institutionnel et un recueil de souvenirs des détenues et de situations vécues en prison.
Si l'on peut être déçu à la lecture des portraits des condamnées, insuffisamment creusés pour qu'ils soient réellement marquants, si la réflexion et les données font défaut pour que le travail soit une étude informative, l'on acquiert cependant un aperçu des spécificités des détenues femmes par rapport aux hommes – en particulier en termes de culpabilité et de désocialisation. Un petit approfondissement bienvenu est consacré aux détenues psychotiques, aux droguées et aux indigentes, mais à peine quelques mots sur les détenues mères d'enfants en bas âge.

Il y a quelques semaines, j’ai lu le plus petit livre de ma pal (onze pages). Petit par sa taille, cependant, son message est percutant. Si sa lecture a été courte, ses effets perdurent. Charlie et son ami évoquent les transformations politiques de leur pays. Ils n’ont pas conscience de ce qu’elles impliquent, ils acceptent les règles qui se durcissent insidieusement. Ils détournent les yeux quand elles ne les concernent pas ; quand elles s’appliquent à eux, ils les respectent, sans se révolter. Mais un jour, l’Etat franchit les limites de leur soumission.

En ce qui concerne la loi, je n’ai pas un tempérament rebelle. Aussi, en choisissant des thématiques chocs, Franck Pavloff montre combien la passivité peut être dangereuse. Si je me suis révoltée dès les premiers mots, c’est certainement parce que les interdictions touchaient ma corde sensible. Cependant, cela m’a ramenée à des situations de restrictions de liberté qui heurtaient certaines personnes, mais pas d’autres. Je me suis, également, rappelé des pages sombres de l’Histoire, qui résonnent aujourd’hui. Matin brun est un texte puissant qui interroge sur les dangers du silence, la limite entre protection de l’Etat et dictature. Sa lecture mène à une analyse et une introspection qui se prolonge après la dernière page refermée.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

Pot-Bouille me laisse déçue tant je me suis perdue dans la multiplicité des personnages, des situations. Je ne suis hélas pas du tout rentrée dans cet immeuble où évolue, vit et séduit Octave Mouret. Les Rougon-Macquart n'en reste pas moins une oeuvre magistrale à mes yeux.

Initialement intitulé Munyal, les larmes de la patience, ce roman de Djaïli Amadou Amal ressort en 2020 aux Éditions Emmanuelle Colas sous le titre des Impatientes. Il a été récompensé par le prix Goncourt des lycéens.

Dans Les impatientes, trois Africaines peules du nord Cameroun racontent leur quotidien étouffant dans une société sahélienne où les femmes n’ont aucun droit. Le roman est divisé en trois parties où les trois héroïnes, Ramla, Hindou et Safira racontent leur quotidien de femmes mariée à un riche polygame.

Tout comme sur la page couverture où une femme est de dos et ombragée, les trois héroïnes demeurent à l’ombre de leur mari à qui elle doivent obéissance. Telle que le mentionne Hindoue : « A peine sortie de l’adolescence que déjà je me tasse. C’est comme si inconsciemment je voulais disparaitre sous terre et me rendre invisible. » Ramla, Hindoue et Safira ne se différencient pas. Elles s‘expriment de la même façon ce qui renforce l’idée que les femmes n’ont qu’un rôle dans cette société : être au service de leur conjoint.

Ainsi même si Safira raconte qu’elle est mariée depuis plus de vingt ans à son conjoint, que le couple est heureux, elle ne peut pas s’opposer au désir de ce dernier de prendre une deuxième épouse.

Face aux difficultés qu’elles peuvent vivre, la patience est de rigueur. D’ailleurs ce thème revient à maintes reprises. Elle est le remède à tout.

J'ai particulièrement apprécié la scène avant le mariage, où Ramla est réparée. Le fait qu'on ait ensuite le point de vue de Safira, sa coépouse, était une excellente idée.

Bref, j’ai passé un agréable moment de lecture et j’aurai plaisir à retrouver Djaïli Amadou Amal pour un prochain roman.

Je crois que c'est le 3ème roman que je lis de cette autrice. Comme pour tous les romans "à recettes", la première découverte est généralement plaisante, mais dès le second on a une grosse impression de "déjà vu".
Le mode d'emploi donc = une gentille trentenaire mal dans sa vie qui veut ou doit repartir à zéro; elle va se retrouver à faire ce pour quoi elle était faite de toute éternité; va hésiter entre deux amours; c'est l'outsider qui se révèlera être le bon choix.
Mais l'intérêt avec Jenny Colgan c'est que ses romans sont l'occasion d'explorer un petit morceau de territoire dans ses différents aspects: géographique, culturel, social. Et ça, elle le fait plutôt bien.
La petite boulangerie du bout du monde se passe dans une presqu'île (vraie île à marée haute) du fin fond de la cornouaille britannique. Jenny adore faire son pain, elle le fait bien, elle loue un affreux local qui est une ancienne boulangerie, qu'elle va transformer en vraie boulangerie pour le plus grand bonheur des habitants.
Je ne vais certes me joindre aux critiques anti "feel good": on sait à quoi s'attendre avant d'ouvrir ce genre de livre. Mais celui ci a retenu mon attention pour la qualité, l'authenticité du cadre de cette histoire convenue.
Oui, le portrait du village est une vraie réussite (j'en ai pleuré pendant ma lecture: j'ai grandi dans un bourg de marins pêcheurs aux attentes lourdes après les tempêtes, certaines années, un ou deux papas de mes camarades de classes ne revenait jamais. Mon grand père paternel, vrai îlien, a survécu à au moins 2 naufrages; mon oncle maternel un jour a refusé un embarquement à la dernière minute, à cause d'une mauvaise intuition. Tout l'équipage du chalutier a péri. Et mon oncle a culpabilisé toute sa vie de n'être pas mort avec ses copains... ) Bref, tout ça pour dire que le contexte de l'histoire sonne juste, que ce soit pour le naufrage, ou pour la problématique du prix de l'habitat, de l'isolement etc; de mes 3 lectures de Colgan celle ci m'a été la plus familière - hasard biographique oblige.

Premier tome d'une série de light novel qui en compte 18 de mémoire. Nous sommes donc dans un isekai mais pas dans un de ceux où le MC est OP dès le début. Et ça, c'est un changement vraiment appréciable.
On suit donc l'arrivée et le début de Souma en tant que roi du pays qui vient de l'invoquer. La force de cette série réside d'une part dans son Lore et son bestiaire mais aussi dans son côté économique et géo politique que l'on ne voit que très rarement. Malheureusement cette série n'est pas encore disponible en France et il faut se rabattre sur la version anglaise ou japonaise (avec un certain niveau de langage tant certaines descriptions/citations peuvent être pointues).
Je dirais qu'à la fin de ce tome, j'ai comme une envie de lire le prince de Machiavel.

Un roman graphique a mi-chemin entre un recueil de témoignages et un documentaire architecturale sur l’histoire d’un bâtiment de La Porte d’Aix à Marseille.

Un édifice qui même « s’il ne ressemble à rien » de l’extérieur représente un monde en soi pour ses occupants.

Une bâtisse qui a eue plusieurs vies, abritant des ateliers pendant l’époque industrielle au XIXe siècle jusqu’à accueillir des Bobos durant la gentrification actuelle.

La scénariste et illustratrice Lili Sohn nous partage ses recherches sur ce grand domaine qui représente son nouveau milieu de vie, mais surtout elle nous partage une partie des histoires de ceux qui l’on habités. C’est la grande force de livre, il est rempli des différents récits qu’il a vu défiler. Des humains en recherche d’un toit, mais aussi d’un cercle social. Car le grand domaine c’est bien plus qu’une adresse, c’est un quartier miniature avec une faune bien colorée.

En même temps on en apprend plus sur Marseille, cette ville portuaire, cette terre d’accueil qui regroupe des gens de 1000 lieux différents depuis l’Antiquité.

J’ai adoré le côté éclectique des illustrations : des collages, des photographies, des dessins, de la peinture et des cartes… Il y a de tout, mais en même temps il y a une belle continuité et les lecteurs sont immergés dans l’imaginaire de Sohn.

Bref, j’ai bien aimé ce roman graphique si atypique. Pour les amoureux d’architectures, les amateurs de tranches de vie et les historiens urbanistes sociologues!

Merci à NetGalleyFrance et aux éditions Delcourt pour m’avoir fait découvrir ce Grand domaine si imprégner de l’histoire marseillaise.

Je lisais ce livre pour en apprendre plus sur les pratiques du Dr Charcot, mais l'histoire n'était pas centrée sur lui, non d'ailleurs sur les malheureuses pensionnaires de la Pitié Salpêtrière. L'histoire principale tourne autour de la jeune Eugénie et sa capacité de médium avec les défunts et de l'attrait que cela exerce sur l'infirmière générale. Tout le reste relève du décor général. Le titre est donc trompeur. Reste néanmoins un livre touchant et bien documenté qui aborde le thème important de la servitude des femmes et du patriarcat.

Une vie de conquérant et d'empereur, très bien conté par Max Gallo. On entre bien dans les méandres du pouvoir. Le seul handicap du livre, si j'ose dire, c'est que c'est un peu sans surprise .Et que le portrait de César est un peu simpliste au vu des découvertes d'aujourd'hui. Mais cela reste un bon roman. Entre histoire et fiction.

Le dernier tome qui clôture la série officiellement. C'est un Data Book (c'est à dire que c'est un tome qui rassemble pleins d'informations que ce soit sur les personnages, l'histoire, la fabrication, la compréhension de la série etc.)

Ce tome a tellement de textes écrit en tout petit, je dois avouer que je n'ai pas tout lu, d'autant plus que beaucoup de choses se répètent. Cependant j'ai apprécié le '' le test de personnalité : quel personnage de la série on est '', les histoires en 4 cases et l'histoire bonus à la fin du tome.
Malgré les gros textes écrient en tout petit qui rendent la lecture difficile, j'ai appris des petites informations par-ci, par-là qui m'ont fait plaisir. Comme le fait que les auteurs ont imaginé cette série comme une bataille psychologique qui a pour but d'être divertissante sans pour autant avoir un réel aspect philosophique de ce qu'est le bien ou le mal ou bien encore le thème de la justice. Ils voulaient juste.... Divertir.
Dans ce tome, on y apprend la manière dont les auteurs ont procédés à travers plusieurs interviews par exemple ou ce genre de choses. À vous de voir si ça vous intéresse ou non.

J'ai appris des choses en vrai, même si souvent c'est répétitif. Je trouve que ce tome est correct pour finir la série (même si ce n'est pas le tome que les fans attendaient réellement).

Je dois dire que je ne suis pas une habituée des livres audio, j’aime trop le papier des livres pour en devenir une grande amatrice, mais je reconnais aussi ses avantages, c’est parfait pour les longs trajets en voiture ou pour se divertir durant les tâches ménagères.

Je me suis intéressée à ce livre audio en particulier, car je suis beaucoup plus familière avec Leonardo Da Vinci qu’avec les livres audios.

Ici le livre est conçu comme une série de vidéos sur Youtube et chaque épisode représente un chapitre du livre. Le concept est dynamique et permet de facilement prendre des pauses durant l’écoute.

La narration est vivante et les échanges entre les différents personnages permettent aux auditeurs de se sentir plus impliqué dans le récit, c’est presque comme d’assister à une véritable conversation entre amis.

J’ai apprécié le fait que l’autrice veule intéressés les plus jeunes à ce génie, mais je ne suis pas convaincue de certains raccourcis utilisés.
Pourquoi revenir continuellement sur la beauté de Leonardo?
Pense-t-elle que les ados ont absolument besoin de trouver un mec beau gosse pour s’y intéresser?
N’est-ce pas une vision cliché des capacités intellectuelles (ou de concentration) des ados?
J’aurais aimé qu’on s’en tienne à des faits un peu plus concrets, après tout, ce n’est pas comme si on manquait d’anecdotes véritables sur ce génie italien.

Bref, un livre bien intéressant sur les différentes spécialités du maitre Da Vinci, qui peut être vu comme une porte d’entrée pour aborder la Renaissance avec des élèves de 10 ans et plus.

Pour moi, ce tome est aussi bon, sinon meilleur, que les précédents. Sur le plan philosophique et intellectuel, il propose un exercice de pensée profond et stimulant. Les trois tomes de cette série peuvent être vus comme une métaphore de l'évolution humaine. Le premier tome incarne la maladresse et parfois la violence de l'action pure, tandis que les tomes suivants évoluent progressivement vers une sagesse et une réflexion plus profondes.

Ainsi, aborder ce troisième tome nécessite un changement d'attitude : ceux qui s'attendent à retrouver le rythme effréné du premier tome risquent d'être déçus. En revanche, ceux qui sont prêts à s'engager dans une réflexion philosophique et à apprécier la lenteur contemplative trouveront cette lecture beaucoup plus enrichissante. Le volet religieux, bien que redondant à certains moments, joue un rôle crucial. La religion, après tout, a traversé et façonné nos civilisations pendant des millénaires, il est donc naturel qu'elle occupe une place centrale dans l'intrigue de ce troisième tome. Cette dimension religieuse, loin d'être superflue, ajoute une profondeur supplémentaire à l'histoire, offrant une perspective nouvelle sur les thèmes explorés.

En ce qui concerne la traduction, j'ai lu la version numérique du livre, et j'ai remarqué de nombreuses coquilles et erreurs. Ces problèmes étaient si fréquents qu'ils devenaient distrayants, y compris un changement de nom d'un personnage, où Rooter devient Fureteur ?

On poursuit l’aventure avec notre Fitz. J’aime beaucoup ce personnage et l’univers que construit l’autrice. Cependant ce tome est très en dessous du premier, et il manque de l’intrigue/action, je comprends que c’est sûrement dû au découpage de l’éditeur français et que ce tome s’arrête au milieu du vrai tome original… en tout cas cela ne me démotive aucunement, en route donc pour le suivant.

Le Bazar du zèbre à pois est une histoire délicieuse et lumineuse.

L’histoire se déroule à Mont-Venus (sans accent), une petite ville de la France.

Dans le coin gauche, il y a Basile, nouvel arrivant et propriétaire du Bazap, une boutique d’objets provocateurs, un audaciel doté d’un positivisme et d’une ingéniosité incroyables, convaincu que chacun doit écouter davantage son cerveau droit, laisser davantage de place à l’ouverture d’esprit et à la créativité, bref réconcilier les deux cerveaux afin d’aboutir à une approche porteuse de joie et de bonheur. Ses comparses : Arthur, un jeune adolescent atypique qui ne cadre pas dans les normes de son milieu scolaire et qui fait exploser sa créativité en taguant quelques bâtiments de la ville; Giulia, la mère d’Arthur, un nez qui travaille pour une société qui brime ses idées, son talent en lui confiant que des mandats pour des produits dont les parfums sont tendances.

Dans le coin droit, il y a Louise Morteuil, une femme autoritaire prônant les vertus des normes, des cadres et des limites, convaincue qu’il faut souffrir pour mériter son succès et que la créativité est diabolique.

Dans le milieu, un maire et des habitants, tiraillés, mais qui se laissent tranquillement séduire…

Même si le dénouement de l’intrigue était facile à deviner, la lecture de ce roman a été très rafraichissante. J’aimerais bien qu’il existe une telle boutique dans ma ville, il est certain que j’y serais une cliente! Et que dire des mots-valises créés par l’autrice… Si vous voulez savoir ce qu’est l’audacité et un audaciel, et bien… Il vous faut lire Le Bazar du zèbre à pois!

Je suis extrêmement déçu de cet ouvrage que j'ai acheté en me fiant au nom de Jean Lopez plus qu'au résumé. J'aurais bien fait de le lire! Ce livre n'est qu'une compilation d'articles parus dans leur quasi totalité dans la revue Guerre & Histoire. Il n'y a là rien de nouveau pour moi, puisque j'avais déjà les revues... sauf qu'ici, il n'y a que le texte brut de l'article. Tout ce qui faisait l'intérêt des articles, c'est à dire surtout les cartes et en second lieu les documents d'illustration, passe ici à la trappe, rendant ces articles franchement sans aucun intérêt.
Là où on pouvait accepter le manque de développements dans les articles d'une revue, on ne le pardonne pas dans un livre de ce type. Les développements sont à peu près absents, si bien qu'on passe à côté de détails importants, du contexte, et de ce qu'on trouve normalement dans un vrai livre: biographies concises, contexte géographique, politique, historique, conséquences. Ici, forcément, rien de tout ça, c'est à peine survolé.
Le pire est vraiment l'absence des cartes, qui aidaient au moins à se représenter les batailles abordées ici. Certains articles étaient d'ailleurs construits autour de ces cartes, justement, et leur absence fait ici vraiment défaut.
C'est la dernière fois que j'achète un ouvrage sur le seul nom de Jean Lopez, qui se fourvoie décidément beaucoup ces derniers temps dans des ouvrages bâclés, comme ici (et dans "Les Dix Meilleures Armées de l'Histoire" et "Les Grandes Erreurs de la Seconde Guerre Mondiale", eux aussi simples compilations d'articles de Guerre & Histoire...), voire totalement nuls (et mensongers, en plus!!!) comme celui qu'il a commis avec Michel Goya sur la Guerre en Ukraine. C'en est au point que je me demande même quelle est la valeur réelle de son travail sur la seconde guerre mondiale, au final, alors que c'est un travail qui fait référence (ou sensé faire). Triste.

Je suis tomber amoureuse de Crew et Wren sans parler du tableau magnifique qui a donnée naissance au titre à ce roman ( car pour moi ça n’est pas une dark romance mais une romance). Je me suis tellement éprise de l’histoire que j’ai dévorer le livre en moins de 48h. Je pense que cette histoire m’a particulièrement touchée car je me reconnaissait en Wren et sa relation complexe avec son père tordu et toxique…( un vrais CONN*RD), le fait est qu’elle défende des valeurs sur la virginité, se préserver tout en n’étant pas forcément d’accord m’a fait remonté tellement de souvenir.. je l’ai trouvée touchante mais un peut crédule par moment ( notamment au début avec le prof de littérature), ensuite j’ai beaucoup aimer les thèmes aborder comme l’emprise d’adulte sur des personnes mineurs et pour finir en beauté sur cet avis ! La mère de Wren !!!! Une mère formidable qui soutiens et encourage sa fille dans ses choix et décision, elle lui ouvre les yeux sans la brusquer …

De quoi ça parle ? «À travers les livres, deviens le héros de ta propre histoire !
Shio donne le meilleur de lui-même pour s`entendre avec ses camarades afin de réussir ses examens, qu`il ne parvient jamais à terminer dans les temps... et ses efforts finissent par payer ! Pendant ce temps, un sombre complot semble se tramer en coulisses...
Mais une question centrale et épineuse préoccupe désormais les kahunas : en effet, un ouvrage à succès intitulé Marigado fait scandale à Afshak ! Comment déterminer si cette œuvre doit être censurée ou non ? Difficile de trancher ! Hélas, l`impact de ce livre pourrait avoir des conséquences désastreuses...»

1 an entre chaque tome c’est vraiment long ! Un jour il faudra que je relise tout depuis le début parce que cette fois j’avoue m’être sentie un peu perdue ! Et pourtant j’ai quand même eu beaucoup de plaisir à retrouver ce manga, les illustrations sublimes et Shio qui grandit, évolue …
On aborde la censure des livres, le pouvoir de la lecture, et l’influence que peuvent avoir les histoires sur les lecteurs. La réflexion est intéressante.
À côté de ça on a des intrigues politiques qui tournent autour de Shio mais lui n’en a absolument pas conscience ! Et c’est là que je me sens perdue et que je ressens l’année passée depuis la sortie du tome précédent ! Je trouve dommage qu’on ne trouve pas un petit rappel des tomes précédents au début parce que vraiment cette fois je me sui sentie perdue, alors oui j’aurais dû tout relire mais j’avoue avoir manqué de motivation … J’essaierai pour la sortie du tome 8 !
Bref c’est la première fois que je reste sur ma faim après un tome de Magus Of The Library et je me suis quand même pas mal frustrée ☹

Note 8/10

Alors voilà, une nouvelle fois j’étais dans une grosse panne de lecture … J’avais prévue quelques romans de fantasy pour ce mois de mai cependant impossible de lire ! Déjà avril a été une cata mais alors là … Heureusement j’avais ce roman dans ma PAL qui m’aura sorti de ma panne, je l’espère en tous cas car le mois des fiertés arrive et j’ai beaucouuuuuup de romans et de mangas à lire !

De quoi ça parle ? « Êtes-vous prêt à franchir la porte du 93 Ridge Road ?
Dans une jolie maison victorienne d’une petite ville du Midwest, Emily et Rodney Harris, anciens professeurs d’université, mènent une vie de retraités actifs. Malgré leur grand âge, les années semblent n’avoir pas avoir de prise sur eux.
À quelques pas de leur demeure, on a retrouvé le vélo de Bonnie Dahl, récemment disparue. Elle n’est pas la première à se volatiliser dans ce périmètre. Chose étrange : à chaque fois, il s’agit de jeunes gens.
Quels secrets inavouables cachent les murs tapissés de livres des époux Harris ?
Sur l’insistance de la mère de Bonnie, Holly Gibney accepte de reprendre du service. Elle est loin d’imaginer ce qui l’attend : une plongée dans la folie humaine, là où l’épouvante n’a pas de limite.
Avec ce nouveau chef-d’œuvre, on retrouve un Stephen King au sommet de l’horreur, et son enquêtrice Holly, célèbre héroïne de la trilogie Mr Mercedes et de L’Outsider.»
Ah lala Stephen King, cet homme qui partage ma vie depuis 30 ans, cet homme que j’admire et qui m’a rarement déçu … Je l’aime dans sa zone de confort quand il écrit du fantastique / épouvante / horreur, mais aussi quand il sort de sa zone de confort et qu’il nous offre un peu de SF ou de Fantasy ! Mais j’avoue qu’il me fait totalement retomber en amour pour lui quand il se lance dans du polar / thriller ! Il sait faire et c’est un vrai plaisir à lire ! Et alors quand il revient dans l’univers de Mr Mercedes … Mon cœur explose ! Et revoilà donc notre adorable Holly ! Mon dieu que j’aime ce personnage ! Elle qui était un personnage secondaire de base est devenu naturellement l’héroïne qu’on a envie de retrouver !
Dans ce roman Holly va enquêter sur une disparition qui va doucement l’amener à découvrir d’autres disparitions, le lien n’est pas flagrant et tout ne coule pas de source mais Holly sent le tueur en série …
De notre côté on sait dès le départ qui sont les tueurs et comment ils enlèvent leurs victimes, tout comme dans Mr Mercedes finalement Stephen King nous livre direct le coupable. On pourrait croire que ça gâche tout l’intérêt du roman policier … Mais pas du tout ! Cette façon de faire, quand elle est bien gérée est absolument géniale ! Et puis nous ne savons pas tout tout de suite, on va découvrir l’horreur et la folie des Harris tout au long du roman. Stephen king arrive aussi à nous offrir une bonne dose de suspens et des moments de frustration quand Holly semble si prêt du but !
Quant à Holly vraiment qu’est ce que j’aime ce qu’il en a fait ! Elle est devenue si forte tout en gardant sa fragilité. Elle est spontanée, talentueuse et terriblement attachante ! Tout comme Jérôme et Barbara quelle évolution pour ces personnages ! On ressent quand même ici à quel point Stephen King s’est attaché à Holly et si on aime autant Holly c’est tout simplement parce qu’à travers sa plume on ressent tout l’amour qu’il a pour elle !
Et puis enfin Stephen King nous offre un petit voyage de quelques années en arrière, en plein covid ! Il profite de ce roman pour dénoncer certains aspects de l’Amérique : le racisme, l’homophobie, les anti-vax, la bêtise de ceux qui ne croient pas au covid et puis Trump qui en prend pour son grade !
Il nous parle aussi de littérature, d’écriture, d’écrivains … En gros ce roman est écrit avec son cœur et sa passion et c’est un vrai cadeau qu’il nous offre !
Pour finir parlons des apparitions de Holly : La trilogie Mr Mercedes, l’outsider et la petite nouvelle Si ça saigne dans le recueil du même nom. Est-ce que vous pouvez lire Holly sans avoir lu les précédents ? Je dirais oui c’est totalement faisable, CEPENDANT je vous conseille quand même de les lire, car si non vous passeriez à côté de la profondeur du personnage de Holly, de son histoire et de son évolution et surtout vous louperiez des super bouquins ! Vraiment vous devez rencontrer Bill Hodges et Brady Hartsfield !
J’espère retrouver Holly assez rapidement et j’ai déjà hâte du prochain King !
Note 10/10 COUP DE CŒUR