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— Vous parlez comme un publicitaire parisien.

— Dieu m’en préserve ! Mais je ne vais pas non plus nier la réalité de mon métier. Il y a tellement de titres aujourd’hui ! Comme vous le disiez, le lecteur lambda s’y perd. Et il finit par se replier sur les valeurs refuges qui occupent le devant de la scène. Au moins, pense-t-il, je ne prends pas de risque.

— C’est tout à fait vrai. Et terrible pour les auteurs moins connus qui souhaitent émerger.

— Mais la littérature est à l’image de la vie, mon ami. Terrible !" 
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— Vous voyez qu’on ne chôme pas ! La production littéraire est plus vivace que jamais !

— À se demander d’ailleurs comment les lecteurs s’y retrouvent.

— Exactement ! Le choix du packaging, mon ami, est une constante primordiale. Une couverture peu ordinaire, un titre aguicheur et mystérieux, c’est aujourd’hui indispensable. Mais attention, pas trop de mystère non plus, il est nécessaire que le lecteur se sente aussi en terrain presque connu. Vous voyez la nuance ? Il faut ensuite que la quatrième de couverture enfonce le clou et transforme l’essai. Quelquefois, c’est même elle qui rattrape tout le reste.

— Vous parlez comme un publicitaire parisien.
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La vérité, c'est que la gosse et moi, on n'est pas « une famille», ni même « un foyer ». On est un petit miracle d'ébénisterie. Un tabouret dont le troisième pied s'est décroché et qui tient encore debout.
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Ce n'est pas en tenant la vie à distance qu'on prend le dessus sur elle. Au contraire. On laisse seulement la tristesse l'emporter, quand on agit comme ça.
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La pièce attenante à la librairie était encore plus chargée que je ne l’aurais pensé. Les livres, entassés les uns sur les autres où encore rangés dans des cartons, recouvraient tout. Nous nous frayâmes un chemin jusqu’à une petite table sur laquelle un ordinateur portable d’un autre temps était ouvert. Juste à côté, sur un plan de travail collé à son évier, se trouvait une machine à café que Dorcheval alluma. Il retira le percolateur pour y tasser deux généreuses doses de grains moulus tandis que le voyant lumineux battait la mesure. De l’unique fenêtre, on apercevait les jardinières fleuries qui bordaient l’intérieur d’une cour silencieuse sur lesquelles le soleil dardait ses rayons de fin de matinée.
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— C’est le côté écrivain qui captive comme ça. Généralement ça s’estompe aussi vite que ça a commencé. Les gens pensent que nous avons une existence exaltante, toujours assis à une terrasse de café à observer la nature humaine. En réalité, j’ai une vie plutôt chiante et monotone. Je me lève, j’avale deux cafés et j’écris. Et je ne vois pas grand monde.
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Je ne me suis pas replongée dans ce livre depuis au moins treize ans pour une raison assez simple : je sais déjà que j'aurai envie de m'énucléer à la petite cuillère en relisant le passage où je croyais être diablement transgressive et spirituelle parce que je confessais avoir été plus d'une fois en retard à la crèche. Reste qu'on a écrit ce livre avec une grande sincérité et que j'ai, de mon côté, cru que l'entreprise m'avait, sinon vaccinée de la culpabilité maternelle, au moins donné le recul nécessaire pour en repérer les symptômes et m'auto-inoculer les bons anticorps.
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Je pris une gorgée de café avant de répondre. Je voyais venir Aurélie de loin. J’avais déjà longuement hésité avant d’accepter ce dîner en compagnie de son conjoint et de l’une de ses meilleures amies, « une fille géniale, tu verras ! » Ce genre de soirée mettait toujours une pression supplémentaire là où les choses devaient au contraire se faire de façon naturelle.
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« Les faits sont têtus, les chiffres aussi », me répétait un vieux professeur de l'IEP de Toulouse en paraphrasant Lénine. Pour La Poste, les chiffres sont surtout cruels. En juin 2022, la dette nette du groupe La Poste s'élevait à 10,2 milliards d’euros, elle était de 6,4 milliards en décembre 2019 et de 3,4 milliards en 2018.



Visiblement, La Poste n'avait pas attendu la crise du Covid pour pratiquer le « quoi qu il en coûte », désormais passé de mode, bien que l'État lui verse une dotation annuelle de 500 millions d'euros par an uniquement pour assurer le service postal universel, cette distribution du courrier que la Poste considère comme un fardeau.
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Et puis on n'aime pas trop les gens qui piaillent que tout petits déjà, ils lisaient le dictionnaire à la récré pendant que les autres débilos de leur âge louchaient face au vent pour voir s'ils allaient rester comme ça toute la vie.
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More and more these days, people are asking, What can I do about the psychological turmoil that I'm feeling? How can I feel safe and steady myself again? How can I respond to triggers more effectively? These questions reflect the deepening emotional toll of anxiety, fear, outrage, anger, and sorrow-of a society under stress. It doesn't have to be this way.
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Elle me fixa d’un œil inquisiteur.

— Sébastien, arrête deux minutes. Elle a passé la soirée à t’écouter parler comme si tu étais Dieu le père. Alors soit tu fais marcher ta cousine préférée et ce n’est pas très sympa. Soit tu n’as rien remarqué du tout et c’est encore pire que ce que je pouvais imaginer.
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With the threats and worries swirling around us becoming so pervasive- overwhelming, really-our culture has recently coined terms for new forms of fatigue or depletion, including outrage fatigue, evacuation fatigue, scandal fatigue, compassion fatigue, racial battle fatigue, apocalypse fatigue, and eco-anxiety. Recently, the term solastalgia, coined by Australian philosopher Glenn Albrecht to describe the distress of seeing treasured land permanently damaged by industrial activity or extreme weather events, has entered the cultural lexicon, particularly in the mental health field and environmental activism community.
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Ses lèvres s'étaient arquées dans un sourire qui aurait pu paraître arrogant, j'y avais lu l'invitation à bouleverser ma vie.
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Je lui souris à m'en déchirer les joues. Je ne croyais pas qu'il me soit permis de revivre un état pareil où la joie implose de l'intérieur et occulte les malheurs.
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L'amour est proche de la haine.
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- Pardon, pardon, ma Lisa...

- Ce n'est pas ta faute, maman... je sais que tu t'es battue... Ce n'est pas à toi que j'en veux. C'est à la Terre entière.
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant vibré pendant un match. j'espère qu'on aura de nouveau l'occasion.
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D'ailleurs, j'ai dans ma valise des tas de vêtements que je n'ai jamais portés, dans l'attente de la bonne occasion.
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Ton ami Sana a toujours joui d'une force peu commune dans les mains. Il déchire comme une pochette d'allumettes les jeux de cinquante-deux cartes et broie une poignée de noix pour en extraire deux litres d'huile !
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