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Ça ne m'était jamais arrivé d'être douée pour quelque chose. Je veux dire, comme ça, sans rien faire pour.

Jamais je n'ai pensé que je pouvais avoir un talent inné pour quoi que ce soit. C'est à la fois grisant et en même temps désagréable, comme si c'était une imposture.
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Elle est la forme ovulaire de la vie. Il me paraît absurde de l’imaginer autrement que seule, venue à ma rencontre par des détours embrouillés, avec des haltes de plusieurs années pendant lesquelles il était naturel qu’elle m’oubliât, se remettant toujours en marche dans ma direction, exténuée de me chercher trop longuement – et elle est là, je l’ai prise, et elle sait qu’elle est arrivée.
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Pour Lola, choisir c'est renoncer et renoncer, c'est angoisser.
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J'aime bien donner des noms aux choses, ça m'aide à les apprivoiser et à les rendre moins angoissantes. Tu n'aimes pas Herbert ? Parce que ça peut aussi être Homer, Philibert ou encore Dexter.
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Quand on aime quelqu’un, on le laisse s’envoler, même si on est pas sur le même vol.
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Un bâtiment avec des murs n’était pas un foyer. Le foyer était le lieu où la chaleur de l’amour existait entre deux personnes.
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Peut-être que je me trompais et que c’est justement ce qui donne un sens à la vie. Avoir autour de soi toutes ces personnes qu’on ne voudrait jamais perdre.
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je me demande si c'est mieux d'acheter

un chandail en polyester recyclé fait au Bangladesh

de manière non éthique

ou un chandail en coton-pas-bio pakistanais fait en

Beauce par des Mexicains
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Mai (1987)



Entre deux promeneurs, une conversation qui s'interromp...et cela devient sous la plume de Marcel Aymé " Il y eut cent mètres de silence."



( p.49)
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(*** À l'adresse de la ville autrichienne, Vienne, détruite par la guerre)



Qui mieux que nous, Parisiens, comprendrait votre détresse ? Nous qui, cinq ans durant, avons tremblé pour notre ville.

Paris allait- il disparaître?

Nous avons craint pour sa vie.Nous tous, ses petits,nous tenions autour de lui, nous songeons à lui, nous rêvions à lui.Chaque fois que nous le quittions, nous nous demandions si nous le retrouverions encore debout.De loin, on l'aimait davantage. Le danger pouvait venir de tous côtés:d'en haut, d'en bas.

Ces palais, ces pavés, ces coupoles et ces ponts, ces églises, ces tours, ces arcs, ces maisons, toute cette pierre pouvait sauter, cette pierre paraissait si fragile.

On voyait la ville comme malade, on la voyait condamnée, rasée déjà.



Elle est intacte.Maintenant, elle respire, on respire de nouveau cette poussière d'air très fin.La Seine bat ainsi qu'une artère et porte un sang vert à l'île qui pourrait être son cœur.

Elle reprend ses couleurs; elle n'a pas perdu sa beauté. Les nuages lui font un écrin à l'envers.



Et, ces jours-ci, le brouillard prend un parfum de liberté qui monte à la tête...



Décembre 1945
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Nous sommes aveugles à tout ce qui pourrait prouver que nous nous trompons.
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Vienne (* Autriche)



Que dire? Il n'existe pas de formule de condoléances pour une cité dans le malheur.On voudrait pourtant trouver des mots de réconfort, de compassion, des mots simples qui n'ont qu'une patrie qui n'est pas marquée sur les cartes et qui ont le même goût partout au monde.Vous rebâtirez Vienne.
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Si Mona avait eu un jour de l'affection pour le légendaire Marcus Jacobsen, elle se rendait compte aujourd'hui que les sentiments, si chaleureux soient-ils, avaient parfois une date de péremption.(P.122)
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Assad grelottait au premier rang, mais il est vrai qu'il avait toujours froid quand l'hiver danois s'installait pour de bon. Où sont les palmiers quand on a besoin d'eux.(P.58)
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Je pense à toi, mon enfant qui viendra peut-être. Tu n’existes pas et n’existeras peut-être jamais. Mais si tu nais un jour, ton existence a commencé ici, dans mon esprit.

[...]

J’aimerais que tu puisses me répondre. J’ai tant de questions.

Quel est le niveau des mers, dans ton monde ?

Combien d’Atlantide scintillent-elles dans l’obscurité des abysses ?

As-tu faim ?

Pleut-il du soufre, ou ta fenêtre est-elle ouverte ?

Oses-tu inspirer le parfum des nuits d’été ?



De quoi as-tu peur ?



Que pensez-vous de nous ?

Qu’avons-nous réussi à sauver ?
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« Parce que tu m'as soigné alors que je n'avais rien demandé, parce que ton foutu regard m'a forcé à ressentir de l'empathie alors que j'en ai rien à foutre des gens, parce que tu m'agaces autant que tu m'amuses, parce que je te désire autant que j'ai envie de te repousser. Parce que je ne veux pas changer, mais il est évident que j'ai changé avec toi. »



« -Tu ma demandé si j'avais un rêve il y a quelques mois, souffle-t-il contre ma bouche.

-Je m'en souviens.

Hun pose son front sur le mien.

-Mon rêve, c'est toi. Laisse-moi le vivre, Hazel. »
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« Les hommes sont faibles Rose. Tu seras ma faiblesse. »



« Tomber dans l'addiction c'est un peu comme tomber amoureux: on ne s'en rend compte qu'une fois qu'il est trop tard. »



« Quelque part, dans ce miroir que sont nos yeux, nous nous sommes reconnus. Nous aimer était un peu comme un instinct de survie. Aujourd'hui, c'est devenu bien plus. Une façon de respirer. »
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Une gamme infinie de PEURS qui l’empêchaient sans arrêt de faire des choses, de dire des choses sans s’être posé mille questions d’abord. Comme si, pour lui, vivre n’était pas inné (…).
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«Je veux Ornella Sinclair.

La jolie brune mélancolique, colérique, capricieuse, à fleur de peau et pas du tout intéressée par ce que j'ai habituellement à offrir aux femmes.

Soudain, je la désire de toutes les fibres de mon être, de toutes les cellules de mon corps, et je me dis: au diable les conséquences, les règles à respecter, nos différences inconciliables et la colère qui brille dans ses yeux noirs dès qu'elle les pose sur moi.

Je la veux si fort... »



« -J'ai su dès notre première fois qu'une simple nuit avec toi ne serait pas suffisante.

-Moi, j'ai su dès que je t'ai vue, qu'une seule vie à tes côtés ne me suffirait pas.. »
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« -Je crois... Je crois que j'ai une faille. Un défaut.

-Comment ça ? Demande Rose, intriguée.

-Je crois que Daisy est ma vulnérabilité; la faiblesse du système. Je sais pas... Elle me fait ressentir des choses bizarres. J'ai tout le temps envie d'être avec elle. Je pense à elle quand je suis loin. Je compte ses sourires ; deux fois depuis ce matin, sept fois hier. J'ai jamais aimé personne, j'ai toujours obéi à mes propres règles, mais elle...

Elle, cette fille d'à peine un mètre cinquante-trois, elle me tient totalement par les couilles. Et c'est pas normal. Alors dis-moi : c'est quoi mon problème ? Que je règle ça vite.

Silence. Je n'entends que la douce respiration de Rose au bout du fil, puis soudain... Un rire. Si je pouvais rougir, je le ferais sans doute.

D'humiliation.

-T'as aucun problème, Hemsworth, dit-elle, et je peux entendre le sourire dans sa voix. Je dirais même que, pour une fois, tout est normal. J'ai bien l'impression que t'es amoureux... »
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