Ma cavale au Canada

Forcément, on trouvera de quoi taxer Dard et son personnage, ses personnages, de sexistes et de racistes. Oui, on trouvera. Mais Dard se moque de tout, de tout le monde, de lui-même, ridiculise la prétention, rend tout grotesque. Tout. Et il est un génie pour ça.
Oui, un génie.
Ce livre-ci est très drôle, l'écriture est par moment follement drôle, et sans l'air d'y toucher - sans ou avec de tellement grands sabots - il peut émouvoir le lecteur que je suis. Par une simple pirouette. Simplement.
On sous-estime ou on oublie Frédéric Dard et son apport majeur dont beaucoup beaucoup se sont inspirés, dont beaucoup n'arrive pas au quart-du tiers de la cheville.

Ce polar a été lu et chroniqué dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.

Justin Petitpeu annonce à San-Antonio que des malfrats s'apprêtent à assassiner le général Chapedelin, un militaire canadien. Sans trop y croire, San-Antonio laisse couler. Mais lorsqu'il apprend dans le journal que le général est mort, alors tous ses sens sont en éveil et s'en va illico au canada. Mais l'avion est détourné, il se retrouve avec les autres passagers sur la banquise, essaye de partir en expédition avec une géologue mais se retrouve bloqué dans le froid.

Sa fine équipe, composée de Jérémie, de Pinaud et de bérurier, va aller au Canada chercher leur boss. Ils vont le sauver d'une mort certaine. A eux tous, ils vont chercher le commanditaire de ce meurtre.

J'ai beaucoup aimé une fois de plus cette aventure hors norme qui se passe en pays francophone. Les protagonistes mis à l'honneur sont la fine équipe qui entoure San-Antonio. Marie-Marie a un très beau rôle pour une fois, vu que d'habitude les jolies poupées ne sont bonnes qu'à être passées à la casserole.

Une enquête complexe, bien détaillée. Beaucoup de scènes d'action et de rebondissements. Cet opus m'a captivée. Beaucoup de scènes obscènes ponctuent le récit, il y en a plus que d'habitude j'ai l'impression. Encore un épisode reussi.

Bonne lecture, amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..

Marie Marie, nièce de Béru est apparu pour la 1ère fois en 1968 dans Viva Bertaga.
Dans Ma Cavale au Canada, paru en 1989, soit 21 ans après, Marie-marie et San Antonio deviennent amants, pour le plus grand bonheur de la jeune femme qui en est amoureuse depuis sa plus tendre enfance.

Problème, c'est ce livre qui sort quand on cherche "ma cavale au Canada", avec cette couverture et le numéro ISRN.

Pour ne pas rester bredouille, je préfère laisser ainsi, et préciser les choses dans cette rubrique.

Un San-Antonio très vif, avec beaucoup d'action. Mon préféré de la série, parmi la quarantaine que j'ai déjà lus.