Bientôt la bête sera morte

Pauline se débrouille plutôt bien dans la vie. Elle pourrait même se dire heureuse, s'il n'y avait cette bête étrange et indomptable, dont la présence vient la hanter chaque dimanche soir. Pour se protéger de ses assauts, Pauline vit avec Paul, un garçon qu'elle n'aime pas. Lorsqu'elle décide de quitter Paul parce qu'elle se croit guérie de ses angoisses, la bête ne tarde pas à se réveiller et oblige Pauline à la regarder en face. La jeune femme fait alors ses premiers pas dans un monde inconnu où les fantômes existent et où les histoires d'amour prennent de drôles de tournures. Dans une lutte à la fois concrète et symbolique contre la bête, Pauline côtoie les forces de l'ombre et sa vie s'emballe.
La bête en elle, c'est son inconscient, son angoisse existentielle, sa peur de la mort, qu'elle doit vaincre seule (même si d'autres l'aident sur ce chemin, par leur absence ou leur présence) en se confrontant à son enfance.
Une auto-psychanalyse qui porte en elle les espoirs d'une nouvelle naissance au monde.

Très beau livre. Je l'ai lu d'une traite! Qui aime les dimanches soirs? Si en plus il y a une angoisse celà devient terrible. Pauline vit des moments pas faciles mais va remonter à l'origine de cette peur. Secret de famille? J'ai lu la deuxième moitié comme un polar et j'étais soulagée pour Pauline à la fin du livre. Quand on est enfant on se fait parfois des "films" qu'on garde dans un coin de notre cerveau...


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