Norferville

Franck THILLIEZ. Norferville.

Nous sommes en 2016, embarquement immédiat pour le Grand Nord, au Canada, destination, la ville de Norferville, une ville exploitant le sous-sol, extrayant des tonnes et des tonnes de minerais de fer, destinées à la Chine. En bordure de la cité, une réserve indienne, une communauté d'Innu. Les relations avec les autochtones ne sont pas des plus cordiales. le chef de police, Paul Liotta, sergent est un véritable potentat et fait régner la terreur sur cette population. Une jeune femme, Morgan Schaffran, alias Doyle est découverte par un autochtone, morte, assassinée ; son corps a été abandonné sur une piste reliant la réserve à la ville de Norferville. Cette femme avait démasqué un réseau de prostitution et noté la disparition de plusieurs amérindiennes. Dans ce lieu inhospitalier, Leonie Rock, une jeune femme métissée, lieutenant de police est détachée de son service afin de résoudre ce meurtre. Morgane est la fille de Teddy Schaffran, détective et criminologue qui exerce à Lyon. Dès qu'il est informé du meurtre de sa fille, il quitte son agence et se rend sur les lieux du crime. Depuis le décès de son épouse, il n'a que peu de relations avec son unique enfant. Mais c'est un père et il désire retrouver l'assassin.

Léonie a quitté sa ville natale, il y a vingt ans. En effet en 1996, avec sa meilleure amie, Maya, une autochtone, elles ont été victimes de viols. Cette blessure, enfouie au fin fonds de son inconscient la hante jour et nuit, mois après mois, année après année. Elle espère, au cours de l'enquête que vient de lui confier son chef, trouver les trois hommes qui leur ont fait subir cet outrage. Avec Teddy, ils vont fouiller les décombres de cette ville ouvrière. Avec brio, Franck THILLIEZ nous plonge dans un froid sibérien et nous conduit dans les souterrains de la centrale électrique qui alimente le centre minier. Avec nos héros, nous empruntons le train Tshinetin qui dessert deux fois par semaine cette ville du bout du monde. L'angoisse croît, enfle pour exploser. Mais quel froid ! Les brumes qui recouvrent cet univers de neige, de glace et ses nombreux lacs. Attention, il ne faut pas s'écarter de pistes, conduire prudemment, avoir une conduite souple, même en Ski Doo. Oui les moto neiges sont fort utiles pour s'enfoncer et traquer le gibier dans la taïga.

Léonie et Teddy traquent eux aussi un autre genre de gibier. Parviendront-ils à atteindre leur but et mettre fin à toutes ces disparitions inexpliquées, révélées par Morgane. Rencontrerons nous le célèbre Windigo, une sorte de loup garou, mi-homme, mi-animal qui dépèce sauvagement ses proies. Les autochtones vivaient, il y a quelques années en paix avec leur environnement, la nature et la respectaient. Peu à peu, les instances administratives les ont chassées et parquées dans des réserves, puis abandonnées à leur triste sort. Les coutumes, la culture indienne doivent disparaître. La vie d'une personne amérindienne n'a pas de prix. Malgré les nombreuses requêtes de mères effondrées dont la fille ne donne plus de nouvelles, nulles recherches ne sont entreprises.

Ce récit de Franck THILLIEZ est de très bonne facture. La description des paysages gelés, glacés, nous charme avec ses aurores boréales. Mais le mal-être nous saisit avec cette chape d'angoisse qui tombe sur nos frêles épaules. L'étude psychologique des personnages est bien menée. La barbarie, la violence, le racisme, l'écologie sont présent dans cette narration. le rythme est soutenu et nous sommes engagés dans un turn over. Quelle sera l'issue de cette traque ? Un bon thriller moderne que je vous conseille de lire. Oui, n'oubliez pas votre grosse parka : le froid est présent sur cet immense territoire. Je me permets de vous recommander la lecture de deux romans décrivant les exactions menées par le gouvernement canadien à l'encontre des amérindiens : «  Sauvages » de Nathalie BERNARD, « Cinq petits indiens » roman choral de Michelle GOOD, et il en existe d'autres encore mais je ne les connais pas. Je vous souhaite une bonne journée et de belles lectures.
(20/05/2024).
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En lisant ce roman, je n'avais pas vraiment l'impression de lire un thriller de Franck Thilliez, mais c'est sûrement parce qu'il m'a rappelé 2 romans de R. J. Ellory, dont un lu très récemment : Au nord de la frontière et Une saison pour les ombres ; car il y avait un peu des 2 dedans, un peu de l'intrigue de l'un et un peu de l'ambiance de l'autre. Avec une touche de "Twin Peaks" (le côté malsain de la série).
Léonie Rock a vécu toute son enfance et son adolescence à Norferville, une petite ville minière aux portes du Grand Nord au Québec. Avec sa meilleure amie, Maya, elles y ont aussi vécu un drame dont elles gardent la blessure à jamais.
2016, en France, le criminologue Teddy Schaffran apprend que sa fille, Morgane, avec qui il était en froid depuis de longues années, vient de mourir dans des circonstances étranges, à Norferville.
La lieutenant chargée de l'enquête n'est autre que Léonie, qui doit revenir à Norferville 20 ans après son départ, 20 ans après son agression. Teddy et elle vont enquêter pour démêler tous les fils de cette affaire aux multiples facettes, toutes plus abominables les unes que les autres, qui plus est dans un froid extrême qui peut tuer plus sournoisement qu'un loup.
Inspirée de faits réels, cette intrigue fait froid dans le dos (sans jeu de mots), et elle met au jour une situation terrible mal connue en France, et qui concerne les femmes autochtones du Québec.

Le roman est haletant, il n'y a pas de temps mort, et les descriptions sont telles qu'on en attraperait presque des engelures rien qu'en lisant !

On a plus l'habitude de croiser ce genre d'intrigue thilliezienne dans la saga Sharko/Henebelle, les one shots étant en général plus des mindblows, thrillers psychologiques, psychiatriques voire fantastiques. Toutefois... peut-être n'est-ce pas un one-shot mais le début d'une nouvelle saga ?


PS : Schaffran, c'est un peu la contraction de Sharko Franck, non ? ^^

Le Franck Thilliez 2024 est un roman indépendant. le boss de thriller français entraine le lecteur dans un lieu isolé, un village canadien, pour un huis clos glacial.

L'enquête menée sur place permet de mettre en lumière les croyances des autochtones et leur mode de vie. On découvre le sort qu'il leur est réservé par le système colonialiste et l'impact qu'il a sur leurs destinées. Comme souvent dans ces situations, l'alcool, les drogues ou les trafics apparaissent comme une solution pour se sortir de la misère. Cette aventure est révélatrice de ce mal profond.

Grâce à son talent incontestable de narrateur, l'auteur réussit à nous immerger dans l'atmosphère des lieux. Cette plongée dans le froid du Grand Nord est maîtrisée de bout en bout et ne nous laisse aucun répit. Elle porte un regard intéressant sur le statut des amérindiens et des femmes dans cette région du monde.

Mais à la sortie de ma lecture, j'ai quelques bémols qui m'ont un peu chagriné. La valeur de « Norferville » repose davantage sur son ambiance que sur l'intrigue elle-même. D'ordinaire, l'auteur fait preuve de plus d'originalité et de complexité dans ses scénarios. On a donc affaire à un opus assez classique dans l'oeuvre de Franck Thilliez, loin des histoires alambiquées auxquelles il nous a habitué. Mon cerveau n'a pas surchauffé et c'est assez rare pour être signaler. J'ai aussi trouvé ses personnages un peu manichéens, donc assez prévisibles.

Cet opus est par conséquent un bon polar efficace mais pas un grand thriller « made in Thilliez ». Mais je vous rassure, il ne faut se focaliser sur mes petites réserves parce que je ne suis pas vraiment objectif. Je suis plus exigent avec cet écrivain parce que je le vénère. Lancez-vous sans retenue dans cette lecture pour frissonner… dans tous les sens du terme !
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Dernier roman qualifié one shot de Franck Thilliez de très bonne facture.

Un thriller qui nous emmène dans le grand Nord au Québec et nous plonge dans une ambiance dense et froide de neige, de blizzard, de températures pouvant atteindre un ressenti à moins quarante degrés.
Un régal à lire confortablement installé sur le canapé au chaud ou emmitouflé sous la couette.

Le drame nous confronte aux populations Amérindiennes : entre autres Innue et Inuit.
Une histoire dans un climat qui m'a fait penser au film « Délivrance » où des femmes déracinées sont victimes de la brutalité humaine.
L'auteur possède cette qualité narrative pour nous immerger dans l'horreur et nous capter intégralement jusqu'au dénouement.

J'ai vraiment apprécié évoluer avec les personnages principaux de Leonie et Teddy, marqués tous deux par un lourd passif de vie un peu comme Hennebelle et Sharko, et qui mériteraient une nouvelle histoire.
Et pourquoi pas une histoire commune aux quatre protagonistes !

Petit clin d'oeil à Bernard Minier avec son dernier roman « Les effacées » qui met en lumière ces femmes seules qui se lèvent tôt le matin et sont la proie d'un tueur compulsif dans l'indifférence générale.
Hasard, coïncidence ?

Un nouvel excellent cru made in Thilliez.

Thilliez a abandonné Sharko, Hennebelle et consorts pour partir au fin fond du Canada, pour un récit qui fait vraiment froid dans le dos, pas seulement pour les latitudes explorées. On parle de violences extrêmes, de viols, d'exactions contre les amérindiens, de méchants blancs et d'encore plus méchants autres blancs. Tout en reposant hélas sur des réalités innommables et inacceptables, j'ai trouvé le récit un peu manichéen, et j'avoue préférer Thilliez quand il nous balade avec son couple vedette.

J étais à fond dans le grand froid avec nos 2 personnages bien torturés par la vie.Cette vie dans les mines de fer avec des employés qui arrivent des grandes villes qui doivent cohabiter avec les autochtones attachés à la racine.une histoire bien complexe qui nous emmènent vers différentes voies.Grace à certains personnageson arrivent à vite comprendre cette enquête trouver par Morgane qui hélas y a perdu la vie.une histoire qui nous sort des sentiers battus de sharko❤❤❤

C'est un beau roman, c'est une belle histoire, refrain connu, parfois rabâché jusqu'à l'écoeurement ( en 1972 notamment ), mais toujours efficace !
Franck Thilliez l'a bien compris et nous livre ici une nouvelle version littéraire de ce thème intemporel, une belle histoire d'amour, cela fonctionne toujours aussi bien pour la chanson que pour la littérature.
Norferville n'est pas à ranger dans la catégorie thriller, mais plutôt dans la catégorie romance, car l'ingrédient favori du thriller, le suspense, n'est pas vraiment présent dans la dernière parution de Franck Thilliez.
Il y a par contre une histoire d'amour digne des plus grandes plumes du genre, entre Barbara Cartland et Sophie Kinsella ; cette love story est omniprésente dans le livre et contribue pour une grande partie au charme et à la qualité littéraire de cet excellent roman.

A lire évidemment en écoutant le fabuleux Michel Fugain :

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui...

C'est dans une contrée très éloignée, glaciale, hostile que nous plonge Franck Thilliez avec ce titre tout récemment sorti. Inutile de vous préciser que j'ai lu tous ses livres et que je m'en délecte à chaque fois.

Nous partons de Lyon avec Teddy Schaffran dont le corps de sa fille a été retrouvé mutilé dans une ville isolée du Grand Nord québécois : Norferville. Une ville où l'on n'arrive que par voie ferrée, compliquée d'accès, esseulée dans ce blanc de marbre, inhospitalier. 13 heures de rails pour y accéder depuis Sept-Îles, lieu le plus proche. Deux peuples s'y côtoient dont l'un dans une réserve autochtone. L'intérêt de cette ville : c'est la mine.

"L'histoire de ces peuples nomades, que la plupart des Canadiens ne connaissent pas, n'est qu'une profonde et douloureuse blessure…"

Sur place Teddy va rejoindre Léonie Rock l'enquêtrice désignée pour l'enquête, il se fera accepter pour la suppléer; L'équipe policière sur place n'étant pas des plus efficace n'y très engagée envers ce crime! La tension est décuplée au fil de la lecture.

L'auteur pointe du doigt les différences entre blancs, métisses et autochtones, encore et toujours ce racisme sur des terres colonisées. Si les blancs se sont installés à Norferville c'est pour la mine. Les innus n'ont plus que quelques lopins de terre pour survivre à cet envahissement où la misère se déploient et tissent une toile malsaine au détriment de ce peuple. Il y a les croyances des anciens, ceux qui voient, qui ressentent lorsqu'un drame va se perpétuer, qui se taisent…

Les femmes dans cette histoire sont aussi malmenées sur cette terre sauvage et dangereuse, l'histoire et les découvertes de Léonie nous le démontrera.

"…Tous ces récits relataient, avec précision et froideur, les violences physiques et verbales faites à l'encontre des Amérindiennes sur les quarante dernières années…"

Plusieurs thèmes sont relevés dans ce polar noir sur fond blanc. Ce fut un beau coup de coeur que je recommande chaudement, comme tous les autres titres de l'auteur.


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Le dernier roman de Franck Thilliez fait beaucoup parler. Énormément d'avis contradictoires pour The Maître du polar…il fallait que je me fasse mon propre ressenti.

Norferville est une contrée hostile et isolée du Canada où règne un froid extrême. Cette ville minière cohabite avec une réserve autochtone et les tensions sont palpables.
Lorsque le corps de sa fille est retrouvé sauvagement mutilé, Teddy quitte la France et se rend sur place, espérant mettre à profit ses compétences en criminologie pour retrouver le meurtrier.
Léonie, jeune commissaire métisse originaire de la ville se voit confié cette enquête l'obligeant ainsi à renouer avec son douloureux passé.

L'intrigue est bien construite, les personnages bien travaillés, mais…oui, il y a un mais. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de descriptions. L'auteur qui généralement ne tergiverse pas et nous assomme de rebondissements, s'attache davantage aux détails dans ce roman.
Les premiers chapitres étaient engageants, mais dès que Norferville est apparue, le froid s'est immiscé dans ma lecture. Je n'ai pas était sensible à cette contrée glaciale et sans âme.

Franck Thilliez s'appuie généralement sur des faits réels. Ici, il relate le sort des autochtones. Pas de sciences, pas de fait insolite…c'est aussi un élément clé qui manque à l'histoire.

Il n'en reste pas moins un polar de qualité avec une enquête évolutive qui garde son mystère. Une traque complexe qui réserve des surprises.

Ainsi, je rejoins les sceptiques sur cette lecture sans remise en question du talent de l'auteur. C'est un thème particulier, ambitieux mais peut-être moins fédérateur.

Le roman s'ouvre sur deux scènes sanglantes qui présentent les deux personnages principaux. Tout d'abord Teddy Schaffran, un détective spécialisé dans le profilage à Lyon. Il traque depuis plusieurs mois un prédateur sexuel particulièrement violent, et finit par le débusquer, mais préfère s'en occuper lui-même plutôt que de le livrer à la police. Au nord du Québec, vingt ans auparavant, deux adolescentes de quinze se font violer par trois inconnus qui les abandonnent dans la nuit glaciale, loin de la ville. Maya, jeune Innu aide son amie Léonie, une métisse à se relever et à retourner chez elles, en lui demandant de garder le silence sur leur agression pour ne pas être déshonorées dans la communauté.

Morgane, la fille de Teddy, qui a coupé les ponts avec lui est retrouvée sauvagement mutilée à Norferville. Léonie, devenue inspectrice à la SQ y est envoyée par son chef pour sa connaissance du terrain. Il espère que l'affaire sera vite résolue et lui donne les pleins pouvoirs en lui suggérant que la jeune fille a sans doute été tuée par un ours. Léonie a quitté la ville peu après son viol, mais n'a rien oublié, elle sait que les ours ne sont pas les créatures les plus dangereuses de la région. Teddy et Léonie vont unir leurs forces pour découvrir qui est l'assassin, la jeune femme doit travailler avec Paul Liotta, le chef de la police locale depuis trente ans, qu'elle soupçonne de faire partie du trio de violeurs, elle enquête en parallèle sur ce crime.

J'ai écouté ce thriller grâce à Lizzie, j'ai été transportée dans le grand Nord par la voix de Lilla Tamazit qui excelle à donner vie à ces personnages. Elle transmet très bien les émotions et les souffrances des deux enquêteurs, ou la méchanceté du chef de la police. J'apprécie particulièrement l'audio pour les pavés, je trouve que mon attention reste plus constante. Les paysages et le climat très rude, il fait jusqu'à moins cinquante durant une tempête, sont au coeur de l'intrigue et la narratrice m'a permis de les visualiser facilement.

Ce thriller a tout pour plaire, des crimes nombreux et sanglants, de l'action sans aucun temps morts, du suspense et de nombreux rebondissements. Mais il ne s'agit pas d'une lecture seulement divertissante, l'auteur aborde des problèmes actuels importants. le premier est l'écologie. L'environnement du Grand Nord est complètement détruit par la cupidité des Blancs qui exploitent des mines à ciel ouvert, puis abandonnent les puits une fois épuisés. Ils polluent tout et ne font aucun effort pour sauvegarder la nature, préférant le profit immédiat.

Mais la thématique principale du roman est le traitement subi par les femmes autochtones du fait de la colonisation depuis un siècle. Les crimes commencent à peine à être dénoncés et de nombreuses femmes, comme Maya et Léonie n'osent pas parler. Morgane enquêtait justement sur des disparitions d'Amérindiennes à Montréal. Les autochtones sont relégués dans des réserves, c'est à dire des quartiers défavorisés à la périphérie de la ville. Ils ont perdu leurs perspectives d'avenir et ont de plus en plus de peine à chasser et pêcher, du fait de la destruction de leur environnement. Leur culture se perd tandis que les réserves sont ravagées par l'alcoolisme et la consommation de drogues. Tous les Innus ne s'opposent pas à la mine, la réserve recevant de nombreuses subventions grâce à elle, ce qui divise encore plus les locaux, certains n'hésitant pas à effrayer les autres avec leurs croyances ancestrales.

Thilliez nous offre un voyage glaçant au coeur du mal et de la cruauté humaine, un tout grand crû une fois de plus. Norferville est une ville fictive, mais inspirée d'un endroit bien réel de la région. Au vu des nombreux personnages pervers qui habitent cette ville dans le roman, l'auteur ne voulait pas utiliser son vrai nom.

#Norferville #NetGalleyFrance !
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