Le sentier des âmes

Jean-Guy SOUMY. le sentier des âmes.

Térence, cartographe, peintre paysagiste revient dans son pays natal, au pied du Mont-Blanc. Après des études à Grenoble, à l'École centrale, en compagnie d'un certain Henri BEYLE ( STENDHAL, son nom de plume). il est allé travailler à Paris. Il a participé aux diverses campagnes napoléoniennes. Il est surpris : le moulin de son père ne tourne plus. L'eau n'arrive plus dans le bief. Sur son lit de mort, son père Hélias lui formule une demande : pourquoi l'eau ne parvient-elle plus à alimenter l'aube du moulin, anéantissant son activité ? Térence promet de remonter jusqu'à la source afin de découvrit l'origine de son tarissement. Il suit le cours du torrent avec Jacques, un ami d'enfance. le chemin est ardu, les éboulis fréquents, il faut progresser lentement. Les roches obstruant le parcours ne sont pas très stables. Il faut faire des tours et des détours tout en grimpant de fortes pentes.

Il parvient quasi au point de départ de la source et découvre une village semi abandonné. Les quelques habitants font un énorme feu, pour stopper un glacier qui avance, renversant les forêts sur son passage. Une découverte hallucinante ! D'énormes troncs brûlent devant cette langue de glace. Une séance d'exorcisme est prévue. Cette région est encore très religieuse et la population superstitieuse. Térence va se mêler à ces paysans et faire la connaissance de Béatrice, une jeune italienne lettrée. Il va percer le secret de la malédiction qui pèse sur ce pays. le curé de Castella et le père d'Arenton procède à l'exorcisme du lieu. La ferveur est de mise pour la réussite de cette manifestation. Une immense croix est installée sur le devant du glacier. Cette procession, ce cortège de croyants, permettront-ils de stopper l'avancée de cette énorme langue de glace qui avance de deux mètres en cinq jours ?

Ce roman régional, nous fait découvrir la population rurale de ces villages hauts perchées dans les Alpes, les conditions de vie précaires de ces hommes, de ces femmes qui vivent isolées et coupés du monde pendant la moitié de l'année. La description de ces montagnes, la faune, la flore, l'habitat, témoignent de l'occupation du sol au XVIIIème siècle. Il faut noter l'importance de la religion, des croyances, la crédulité des habitants, peu lettrés car peu d'éducation. Un roman régional qui nous transporte en haute montagne. Jean-Guy SOUMY, quitte son Limousin et nous permet d'accéder à ces grands massifs montagneux. Chaussons nos crampons et suivons-le. L'écriture est toujours aussi pertinente, agréable et facile à lire. La trame du roman aborde un nouveau thème : l'eau, son partage, son usage plus que nécessaire, tant pour les hommes que pour les bêtes, et les cultures vivrières. de l'humanité, de l'humilité, de l'amitié, de l'entraide, de l'amour dans ces belles pages qui nous alertent sur les problèmes écologiques. Il est impossible de lutter contre les forces de la nature. Si vous aimez les romans régionaux, ce livre est pour vous. Bonne lecture et belle journée.
(30/11/2023).
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Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Sentier des âmes », roman de Jean-Guy SOUMY, auteur dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa si jolie plume.

Au fil des mots de Jean-Guy SOUMY nous nous trouvons dans le Massif du Mont-Blanc en Haute-Savoie où nous faisons connaissance avec Térence, cartographe et peintre paysagiste. Celui est de retour au moulin familial qui est asséché. Suite à une promesse faite à son défunt père, Térence va tenter de découvrir la raison pour laquelle le torrent a cessé de couler en ces lieux.

L'auteur nous emporte en haute montagne et décrit à merveille la beauté des paysages, de la nature, de la faune et la flore mais également la vie des montagnards au XVIIIème siècle et les croyances.

Nous suivons donc Térence et Jacques sur le chemin menant aux hautes terres.
J'ai apprécié le petit clin d'oeil de Jean-Guy SOUMY à un écrivain de l'époque Henri Beyle dont le nom de plume était Stendhal.

J'ai beaucoup aimé ce roman régional très bien écrit qui se lit facilement et qui mêle amour, amitié, religion, peinture le tout se déroulant dans une nature captivante et tellement belle.

Un bon moment de lecture.

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Ce roman nous emmène dans le massif du Mont-Blanc.
Terence rentre chez lui et veut découvrir pourquoi l'eau ne coule plus dans le moulin familial. Il entreprend un voyage en haute montagne qui lui fera rencontrer des gens qui luttent contre un glacier qui menace de détruire leur village. Ce voyage va changer Terence.

Ce récit nous plonge dans une région où la vie n'est pas toujours simple à cause des éléments mais ne sombre pas dans le sentimentalisme. Au contraire il offre une vision réaliste de le vie de ces gens où les liens humains priment avec des personnages criants de vérité.

Un vrai plaisir à lire.

merci à #NetGalleyFrance et à #pressesdelecite pour la lecture de ce roman

Avec le sentier des âmes, Jean-Guy Soumy nous propose un roman initiatique au temps de l'Empire mais aussi une formidable ode à la nature qui nous rappelle qu'il y a deux siècles, les hommes et les femmes subissaient déjà un réchauffement climatique !

Le sentier des âmes, c'est celui qu'emprunte Térence, peintre paysagiste dans l'armée de Napoléon, sur les pentes du massif du Mont-Blanc, jusqu'à un hameau menacé par un gigantesque glacier, où il découvrira l'amour et la solidarité humaine face à une nature implacable.

Pour bâtir son intrigue, l'auteur s'est inspiré d'un fait réel qui a marqué la fin du petit âge glaciaire : le recul du Mainfroi. Affaibli par le réchauffement climatique, le barrage qu'il constituait dans la vallée de Stelvio céda au cours d'une nuit emportant plusieurs villages et causant la disparition d'une quarantaine de personnes.

Roman initiatique mais aussi roman d'ambiance car Jean-Guy Soumy met réellement la nature au coeur de son récit et au fil des pages, on s'y croirait. La plume de l'auteur est très agréable et le récit, bien que lent et assez contemplatif, se lit avec plaisir.

L'auteur mêle à son intrigue écologie, amitié, superstitions, religion, peinture, met en lumière l'entraide des montagnards et apporte aussi une petite dose d'amour.

L'histoire est intéressante à lire, spécialement pour ceux qui apprécient le Nature Writing, portée par des personnages forts, en particulier Terence et Béatrice, dont les personnalités détonnent dans la France de ce début du XIXè siècle.

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