Au fil des saisons nous découvrons le quotidien des habitants de la forêt, animaux, insectes, lutins et même sorcières vivent ici en relative harmonie. Entre quiproquos, jalousies, rivalités littéraires ou vol de gâteau la vie du village n'est définitivement pas de tout repos. Une galerie de scénettes douce, drôles et parfois acides, qui évoquent fables et contes populaires.
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J'ai eu du mal au début à comprendre la logique de ce livre : toutes des petites histoires, classées par saison, mais sans aucun lien entre elles. Je m'attendais à retrouver quelques personnages principaux au fil des différents récits, mais non, ce n'est pas arrivé. Après avoir été déstabilisée, j'ai apprécié de découvrir ces anecdotes, ces mini récits, et toute cette vie secrète, cachée au fond de la forêt.
Une plongée poétique et originale au fin fond de la nature, si proche de nous.
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Dans la ville de Plouc, il y avait, comme partout ailleurs, des crétins, ceux qui ne comprennent pas ce qu'on leur dit, et des lutins, ceux qui comprennent ce qu'on ne leur dit pas.
C'était un village où il ne se passait pas grand-chose. Comme dans tous les villages de lutins, rien ne marchait très bien mais tout le monde s'en fichait un peu, chacun s'occupant de ses petites affaires - et à l'occasion aussi, de celles du voisin - sans faire trop d'histoires.
Et puis, à la surprise générale, profitant de la chaleur abrutissante de l'été, Plouc se fit élire chef, alors qu'il était évident que c'était un crétin déguisé en lutin. (p. 81)
Abraham, qui ne demandait rien à personne et qui passait son temps à lire des livres pour enfants, était non seulement aimé de tous, mais respecté pour ses connaissances en histoires d'animaux. Personne n'aurait osé être méchant ou injuste avec lui ou même lui faire une blague, car, au passage des cent ans, ce qu'il avait gagné en gourmandise, il l'avait perdu en humour. Mais certes pas en perspicacité. (p. 116)
- On peut raconter des histoires stupides de petites bêtes dégoûtantes qui habitent dans les salades, d'abeilles qui s'appellent Mireille parce que ça rime - un prénom d'arrière-grand-mère - et qui ont des petites malheurs de potager, ce genre de bêtises ne m'intéresse pas, dit Grégory. Moi, j'aime les histoires qui veulent dire quelque chose. (p. 45)
Samedi 13 avril - La parole d'un imagier
Grand entretien en images, dans la fabrique du dessin de Grégoire Solotareff, papa de Loulou, à l'occasion des 35 ans de l'album.
En présence de Grégoire Solotareff (Un ours pas comme les autres, Moi, Mouth !, Ecole des Loisirs).
Une rencontre animée par l'autrice Marie Barguirdjian.
Notre site internet : https://www.festivaldulivredeparis.fr/