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EAN : 9782706716584
126 pages
Salvator (26/04/2018)
3.5/5   5 notes
Résumé :
Silence et solitude ont même tessiture.
À l’abbaye d’Orval, où elle se réfugie - plus qu’elle ne fuit -, Geneviève de Simone-Cornet pressent que l’un guérit et que
l’autre apaise. Salutaire tous deux si l’on habite avec soi-même en compagnie du Seul. « Qu’est-ce que la prière sinon l’attente - déjà comblée - et l’accueil de la lumière ? Qu’est-ce que l’amitié sinon, à travers l’épaisseur du quotidien, en dépit des obstacles, l’accueil et le don de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Mais il y a la lumière" ... Oui, celle des mots que l'on écoute celle des mots avec lesquels on parle, celle qui, venue d'on ne sait où, passe à travers notre pauvre langage et en éclaire le sens, l'habitant d'une profondeur qui dépasse nos pauvres moyens de communication. Oui, il y a la lumière.... Malgré nos relations conflictuelles, nos incomprehensions mutuelles et nos brouilles, reste la possibilité de se rejoindre, peut-être, dans un dialogue qui passe par le coeur avant que de s'exprimer par les mots... Et ce dialogue se trouve dans la solitude et le silence des monastères, dans l'approfondissement de la connaissance de soi et du lien qui nous relié aux autres. C'est ce que nous dit Geneviève de Simone-Cornet dans ce petit livre court, à la fois essai et journal intime, qui parle d'amitié déchirée en s'adressant à l'être qui a fui.... Aidée par les textes des poètes Gilles Baudry et Colette Nys-Mazure, de François Cheng et d'autres, Geneviève décrit ce qui la fait vivre, son espérance d'une hypothétique réconciliation en profondeur. . J'ai aimé ce texte, même si je suis restée un peu sur ma faim, comme après l'histoire d'une bouteille lancée à la mer dont on ne connaîtrait pas la fin. Car si un tel texte est un appel à vivre et à se réconcilier, l'espérance ne prend vraiment chair que dans la réalité accomplie. Espérance déçue ou réalisée, l'aboutissement de la démarche, quel qu'il soit, compte autant que la démarche.
D'autant que là on n'a qu'une version de l'histoire. L'espérance est un levain qui fait lever la pâte, ou pas, mais n'est pas une fin en soi. C'est un chemin. Chemin de mots, par lequel on cherche à rejoindre un autre, en principe le lecteur. Ici j'ai eu l'impression que ce livre ne s'adressait pas à moi, que je n'en faisais pas partie, tout juste invitée à lire un texte destiné à un autre. Et, si je garderai en mémoire quelques beaux passages et quelques belles phrases, je l'ai refermé sans grand regret, espérant seulement qu'il atteindra la personne à laquelle il est destiné.
Merci à Babelio et aux éditions Salvator pour ce livre lu dans le cadre de la Masse Critique
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Merci à la Masse Critique et aux Editions Salvator de m'avoir fait découvrir ce livre et son auteur.
Le texte est vraiment très beau, cette façon qu'a Geneviève de Simone-Cornet d'explorer tout un panel d'émotions avec ses mots, ses descriptions, cette expérience personnelle et spirituelle par le biais de l'écriture.
L'auteur se fond dans le rythme de cette abbaye d'Orval et chez les religieuses de la Pelouse pour tenter de reprendre pas à pas ce qui a fendillé cette amitié si précieuse à ses yeux, perdue ou oubliée...
Le terme "méditation" du bandeau exprime bien le ressenti de ces pages qui rejoignent le lecteur dans son propre vécu, mettent en lumière ces cheminements à la fois complexes et lumineux de nos actes minuscules. L'écriture demeure au coeur de ces mots, sans doute plus que l'amitié elle-même.
Ma réserve vient d'une difficulté à entrer totalement dans ce récit... si chaque amitié est unique, elle repose sur une histoire et quelques indices sur celle de Geneviève de Simone-Cornet avec son amie auraient sans doute structuré ce livre, sans pour autant perdre de l'aspect universel où chacun peut se retrouver.
Une très belle découverte, une plume magnifique et une lecture conseillée à ceux et celles qui aiment les mots.
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Grand merci à Babelio et aux éditions Salvator de m'avoir permis de découvrir ce petit (par son épaisseur) livre qui ne sera pas placé en tête de gondole... dommage c'est un véritable petit bijou!

Réflexion sur l'amitié, le pouvoir des mots, le temps qui passent, les saisons avec lesquelles on est plus ou moins en adéquation ce livre est écrit dans une "belle" langue, ça coule tout seul, c'est fluide... et on s'y retrouve.. enfin moi je m'y suis retrouvée.

Un petit regret: l'amie est évoquée mais j'aurais aimé en savoir un peu plus sur les causes de la rupture, la nature de l'amitié, la durée de l'amitié...

Voilà un livre que je vais faire circuler avec grand plaisir dans mon petit club de lecture.. et j'ai hâte de voir les discussions qu'il va susciter. Pour moi, je vais le relire tranquillement, en prenant le temps de m'arrêter ici et là, de noter certains passages, bref de le savourer telle une jolie gourmandise.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous avons une place à tenir, transformant nos failles en richesses, empruntant le chemin de nos insuffisances pour fleurir. Ce sont les cailloux qui font chanter la rivière. A vouloir être parfait, à vouloir faire la course en tête, on s’épuise et on se perd de vue. Surtout, on lime cette part de soi qui relie, ouvre libère. Qui fait de nous des frères et sœurs en humanité. Cette part souvent cabossée, abîmée, ternie, mais vivante !

« Laisse ta blessure ouverte » écrivait Jean Sulivan. C’est ta chance, ne passe pas à côté. Défais-toi de ton armure, expose-toi, accueille la vie. C’est sûr, tu ne maîtriseras plus tout, tu ne tireras plus toutes les ficelles. Il te faudra de la confiance pour avancer dans l’inconnu.

L’essentiel est de marcher avec nos blessures, toutes nos blessures. Et, en avançant pas à pas, de suivre une étoile.
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Je suis une femme de longue patience. Cœur en éveil, mots en offrande. Chaque aube m'y invite. Douleur et douceur mêlees. Je regarde l'arbre :il puise dans ses racines la force de s'élancer vers le ciel ; je suis l'oiseau des yeux : il quitte son nid pour l'horizon.
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Les mots, comme la vie, ne reviennent pas en arrière. Ils se donnent dans l'instant. Ils ne retiennent rien. Pauvres et profonds à la fois.
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Certaines critiques de nos vrais amis sont une chance à ne pas manquer. Même excessives ou débordantes, elles nous rappellent que la relation est au centre du mystère de la vie.
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Car les mots des poètes sont des aiguillons, ils aident à traverser. Comme ceux de la prière, fragiles passerelles jetées entre terre et ciel dans l'assurance d'être entendus.
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