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EAN : 9782253151746
317 pages
Le Livre de Poche (02/11/2001)
3.07/5   45 notes
Résumé :
Comment continuer à vivre quand on en a perdu l'unique raison ? Dans un long et douloureux récit, Pascal Sevran raconte "La vie sans lui", lui, Stéphane, ce garçon "aux boucles brunes sur ses yeux verts", aux "fesses de nègre (...) comme dessinées par Michel Ange", qui partagea sa vie pendant dix-huit ans avant de mourir d'une douloureuse maladie, à 36 ans, le jour même de l'anniversaire de son ami. Présentateur de l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Voila un livre dont on peut se passer facilement. Pascal Sevran est gentil c est lui qui le souligne, il s entoure de gens qui s occupent de l intendance, il est exigent mais c est pour leur bien. Il s'oppose au mariage des prêtres et insiste sur le fait qu'on devrait laisser les curés s'amuser avec les enfants de coeur dans le presbytère et " qui cela derange?"
....il est surprenant qu un editeur laisse passer cela meme en 2000.
Ce livre est un hommage de Pascal Sevran sur lui meme, et non sur son compagnon Stephane dont on apprend de lui que ce qu il a fait pour le bien de son mentor. Moi moi et moi....
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La vie sans lui de Pascal Sevran , un ouvrage à la mémoire de son compagnon disparu. Il nous livre avec pudeur son ressenti, sa vie sans " LUI " le showbiz. son désarroi, sa solitude. Un récit empreint de sensibilité. J'ai été surprise, je ne m'attendais pas à tant d'émotion en le parcourant. Parti rejoindre son compagnon, il nous laisse un très bel ouvrage.
" Un seul être vous manque et tout est dépeuplé " ( Lamartine )
Personne ne pleure de la même manière...
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Au fil des jours, Pascal Sevran ne fait pas que de déposer sa douleur de l'être aimé à jamais disparu dans son journal, mais nous fait aussi partager sa vision de l'amour, de l'amitié, ses goûts littéraires ( avec une certaine prédilection pour Marcel Jouhandeau), ses voyages et leurs péripéties, ses commentaires sur l'actualité de l'époque (guerre en Bosnie ...) et enfin son profond attachement pour la Haute-Vienne où il a sa maison de campagne.
J'ai beaucoup apprécié ses différentes approches que je trouve très pertinentes bien que son franc-parler peut quelquefois nous interpeller.
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Si ce livre nous dévoile des fulgurances littéraires, son écriture semble calculée, bâtie sur des techniques qui brillent au premier abord, mais qui épuisent au fil de la lecture.

L'homme (car il ne s'agit pas d'un roman) qui se cache derrière ces mots semble se révèler misogyne et marqué par un narcissisme clinique. Son appréhension de l'avenir dépasse en intensité sa tristesse. Il tente de dissimuler ses angoisses existentielles et ses colères puériles derrière des exigences amicales, professionnelles et amoureuses.

Il montre des compétences indéniables, sans toutefois être un génie littéraire. Cependant, l'homme m'étant antipathique, je ne lirai pas ses autres ouvrages.
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Ce livre a du être une thérapie pour l'auteur dont on ne connaissait finalement que la partie haute de l'iceberg .on découvre une personne sensible, qui nous fait part de ses sentiments lors de la perte de son compagnon qui lui manque énormément . une vraie histoire d'amour !
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Morterolles, 10 novembre

Je n’en peux plus des gens qui parlent, qui parlent pour ne rien dire ou pour médire. Je ne les écoute pas. Je les fuis le plus souvent, certains me poursuivent de leurs assiduités et je cède parfois à leur sincérité provisoire. Je pourrais les mener en bateau, mais ce jeu serait minable.
Suis-je naïf ? Non, pas encore. Alors je me démène pour ne pas céder au découragement. Je m’en veux quand je me trompe. Les traîtres n’ont pas forcément des têtes de traîtres, voilà le problème, avec les traîtresses en revanche c’est plus simple, elles ont à la commissure des lèvres un pli qui les dénonce (même à vingt ans) et dans le regard une fourberie que leur sourire ne dément pas. Stéphane en avait repéré une parmi d’autres autour de moi que je n’avais pas démasquée à son sujet, je la croyais irréprochable.
C’est lui, je le crains, qui avait raison. J’aurai la preuve bientôt qu’elle s’occupe de ce qui ne la regarde pas. Les hommes aussi bavardent, mais ils ne savent pas mentir longtemps.
Je ne suis pas misogyne car il faut le talent de Guitry pour que ce mauvais penchant soit acceptable. Mais c’est vrai, je suis sans indulgence pour celles que leur comportement rend impardonnables. Les misogynes reprochent aux femmes d’être des femmes, moi c’est le contraire qui me scandalise, quand elles renoncent à leur différence.
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Morterolles, 1er mars 1999

Ma vie avec Stéphane ressemblait beaucoup au bonheur. Je redoutais d’avoir un jour à en payer le prix. C’est fait. Quand on est pessimiste, on est sûr d’avoir raison finalement.
Depuis trois jours, écrire ce journal ne suffit pas à m’apaiser. Est-ce la lune montante qui me malmène ? Berl croyait à l’influence de la lune. Elle finira bien par redescendre.
Ce que je crois moi, c’est que l’amour est une proposition du diable, il faudrait savoir lui résister. Je suis resté longtemps insensible à ses avances, décidé de ne pas « tomber » amoureux, laissant cela aux jeunes filles perdues d’avance, et puis le diable l’emporte toujours. Souffrir toute la suite de ma vie pour dix-sept ans d’amour fou, la balance penche vraiment trop du mauvais côté…
Il faut rester tranquille, seul : « Quand on poursuit le bonheur, on court après le reflet d’un mot. » Je ne suis pas fait pour les grandes tragédies que sont l’amour et la mort, je suis fait pour la vie et je vois bien pourtant que la vie c’est l’amour et la mort. - Arrête mon petit Jean-Claude, va dire bonjour à tes ânes, ça ira mieux après…
Stéphane savait m’arracher à mes tourments car il ne doutait pas que l’amour vaut d’être vécu. Tu étais le diable mon amour !
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L'intimité ne se réduit pas à l'amour physique, il en est parfois le prolongement heureux mais il ne le prouve pas, il ne l'éclaire pas. L'intimité c'est donner son âme à qui peut en partager les bonheurs et les tourments.
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Morterolles, 23 juillet

C’est au crépuscule que je m’apaise le mieux. Mes angoisses tombent avec le jour, il y a là un mystère que Dieu seul pourrait expliquer s’il avait le temps de s’intéresser à moi. Je n’y compte pas, on le sait, il a assez à faire avec ses défauts pour ne pas s’embarrasser des mécréants.
Je mourrai un matin qui me surprendra au-delà de mes forces, incapable d’aller plus loin sans Stéphane. D’ici là d’autres sourires viendront peut-être qui me conduiront calmement jusqu’à lui.
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On ne peut demander ça à personne de vous aimer sans repos, sans répit, c'est pourtant la seule chose que nous espérons secrètement. Nous vivons aux aguets.
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Video de Pascal Sevran (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pascal Sevran
Documentaire diffusé le 24 septembre 1991 sur France 3. Jean-Michel Vouzelaud va à la rencontre de Pascal Sevran à son domicile, pour l'interviewer.
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>Loisirs et arts du spectacle>Représentations scéniques>Cinéma, radio, télévision (853)
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