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4,19

sur 2803 notes
Froufrous, niaiseries, amours contrariées, orgueil mal placé, scénario cousu de fil blanc, fin archi prévisible....
Et pourtant, j'ai lu cette longue bleuette avec un plaisir non feint.

Vous avez envie de romance à outrance et de vous vider gentiment la tête ?


Lancez vous dans la Chronique des Bridgerton !
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Quiconque connaît bien cet espace et les articles que nous avons déjà publiés, risque de s'écrier : Quoi ? Altervorace a-t-elle perdu toute sa raison ? Voilà donc elle radote ! Car oui ami-lecteur, j'ai déjà chroniqué les deux premiers tomes de la Chronique des Bridgerton, en mai 2012 – outch le coup de vieux - ! À l'époque, la saga de Julia Quinn jouissait d'une certaine notoriété parmi les lecteurs de romances froufroutantes. Depuis, la série Netflix a propulsé ces romans au devant de la scène éditoriale. Bien entendu, comme c'est arrivé pour True Blood ou Outlander, ce succès médiatique a entraîné la décision de rééditer les bouquins. Logique… Moi qui ne disposais des Bridgerton qu'en ebooks, je me suis réjouie de la nouvelle : j'allais pouvoir facilement acquérir les livres papiers et les conserver dans ma bibliothèque. Et voilà qu'à la faveur d'une opération Masse critique sur Babelio, j'ai eu la chance de recevoir le premier opus qui réunit les deux premiers tomes de la saga : Daphné et le Duc et Anthony.

Tu me connais assez bien ami-lecteur pour savoir que je n'aurais pas accepté un tel partenariat si je ne pensais pas qu'écrire une critique serait pertinent. Alors pourquoi donc chroniquer des bouquins passés au crible presque 9 ans plus tôt aurait-il un quelconque intérêt ? Déjà parce que l'édition est un point important à mes yeux : qualité d'impression, couverture, format,… tout cela compte. Ensuite parce que je suis une adepte de la relecture. Or l'Altervorace qui a lu Julia Quinn en 2012 n'est pas tout à fait la même que celle d'aujourd'hui. de plus, relire est un acte différent, on ne réagit pas de la même façon quand on rencontre des personnages pour la première fois ou lorsqu'on les retrouve.

Tout d'abord, disons-le franchement, je suis bien contente de ne pas avoir acheté les livres papier à l'époque de ma première lecture. le texte est pourtant le même, puisqu'il s'agit des mêmes traductions que pour la première édition, celle de Cécile Desthuillers et celle d'Edwige Hennebelle… Deux points primordiaux, à mon humble avis, diffèrent : le format et la couverture. Pour le premier, nous sommes ici en présence d'un poche nourri aux hormones, avec 19 cm de hauteur et 13 cm de largeur. Pour une raison que je serai bien incapable de justifier, c'est un format que j'apprécie. Quant à la couverture…

Et bien je suppose que J'ai lu a bien conscience qu'avec la série Netflix, le marché de lecteurs potentiels de la Chronique des Bridgerton s'est élargi. Nous ne sommes plus dans la niche des amateurs de romances historiques ! Voilà sans doute pourquoi les ouvrages ont quitté la collection Aventures et Passions. Alors ici point d'estampille « ceci est de la littérature sentimentale ». Je n'ai pas honte d'en lire, tu me connais assez pour le savoir, mais sincèrement les couvertures que l'on trouve dans les collections dédiées frisent souvent le mauvais goût ( et parfois, le n'importe quoi). Ici, point de bellâtre vêtu d'une fine chemise qui dévoile un torse puissant, ici, point de couple sur le point de succomber à la passion...

Sur la couverture de la réédition figure un manoir de grande taille. Ce n'est pas seulement que c'est de meilleur goût, c'est aussi parce qu'il symbolise bien les récits de Julia Quinn. Les deux premiers tomes des Bridgerton – et c'est le cas aussi pour la suite – nous conte une histoire de famille. Daphné vient d'une grande fratrie, ils sont huit, et elle rêve de fonder une famille à son tour. Elle le dit elle-même, elle ne s'imagine pas sans plusieurs enfants et quand on voit les liens qui unissent les Bridgerton, on comprend ce besoin... Quant à Anthony, une grande partie de sa personnalité s'est construite en fonction de son père, décédé brusquement. Il a une conscience aiguë de ses devoirs et, admirant éperdument son défunt père, il ne cesse de tenter d'être à la hauteur de cette figure presque mythique. Oui, tout tourne autour de la famille dans la saga de Julia Quinn et quoi de mieux qu'une maison pour la couverture ? Je pense que c'est aussi pour cette raison que je relis régulièrement les Bridgerton. Ce n'est pas que je n'ai aucune mémoire et que j'oublie mes lectures, loin de là… C'est que je me suis attachée à cette famille pleine d'humour et de tendresse. Quand j'ai le moral un peu fragile, il est agréable de pouvoir ouvrir un livre et de retrouver un cocon qui, s'il est fictif, n'en reste pas moins réconfortant.

Alors, ami-lecteur, si tu as besoin d'un récit plein de chaleur, comme un bon feu de cheminée, si tu as envie d'une histoire avec de la romance, du rire et du happy end à l'intérieur, n'hésite pas à rencontrer à ton tour les Bridgerton. Et le cas échéant, je te souhaite à toi aussi d'y trouver un coin douillet que tu pourras retrouver quand la « vraie » vie n'a pas cette douceur…
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Les Bridgerton sont une famille d'aristocrates anglais du début 19ème siècle. le patriarche est décédé et c'est désormais à l'aîné de la famille Anthony, que revient la charge de la famille.
Dans cette première intégrale, nous suivons d'abord Daphné, la soeur aînée qui a fait son entrée sur le "marché" du mariage. Attirée par un lord, ami de son frère, elle va l'épouser malgré l'impossibilité de ce dernier d'avoir un enfant.
Dans la deuxième partie, nous suivons Anthony pour qui le mariage est un devoir et une charge supplémentaire destiné à prolonger le nom des Bridgerton. Les sentiments n'ont pas de place dans cette affaire jusqu'à sa rencontre avec une jeune fille en particulier.

J'ai aimé l'ambiance vieille aristocratie anglaise de ce début du 19ème siècle à travers les descriptions des décors et des vêtements. le climat social est bien rendu lors des soirées mondaines où les jeunes filles s'exhibent telles des pouliches à acheter. En revanche, le récit aurait gagné à approfondir la situation politique et sociale de cette période mais j'imagine que ce n'est pas le but recherché lors de cette lecture.

Certaines situations cocasses ont eu le mérite de me faire sourire mais dans l'ensemble j'ai trouvé tout cela plutôt niais. Les personnages sont des caricatures et manquent vraiment de nuances. Au final, c'est la chroniqueuse anonyme qui m'aura le plus amusée. J'ai préféré le personnage d'Anthony à celui de Daphné. Cette dernière a définitivement perdu ma sympathie avec ses méthodes scabreuses pour avoir un enfant.

Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment mais sans plus. J'ai l'intégrale 2 qui m'attend. J'hésite à le lire pour être honnête.
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J'ai acheté ce livre après avoir regardé la série Netflix (que j'ai d'ailleurs beaucoup aimé), et je ne regrette absolument pas.

L'histoire se déroule au début du 19ème siècle (tout ce que j'aime) en Angleterre ; et nous découvrons tout d'abord celle de Daphné.
Comment Daphné rencontre le Duc, s'éprend de lui, l'épouse et résout le "soucis" de fertilité de son mari.
Ayant vu la série, je n'ai pas été surprise dans cette partie. La série retrace plutôt bien le livre.
En comparaison avec les autres histoires de ses frères et soeurs, celle de Daphné est celle que j'ai le moins appréciée. Je trouve Daphné trop lisse, trop droite, trop tout.

En revanche, les aventures d'Anthony ont été pour moi un sacré coup de coeur. Dans le classement de mes tomes préférés de "La Chronique des Bridgerton", Anthony est en haut du classement ! Je l'ai trouvé drôle, toujours dans des situations amusantes! Kate est haute en couleurs, je l'adore!

J'ai particulièrement aimé que l'auteure nous plonge également dans l'après-mariage ; et ce, dans les deux tomes. La plupart du temps, les protagonistes se marient, vivent heureux et ont plein d'enfants. Point. Alors que là, absolument pas ! Tout n'est pas rose après le mariage et on découvre cette partie de la vie de Daphné et Anthony.

Même si je n'ai pas apprécié particulièrement Daphné, ce livre se lit très rapidement. L'écriture est fluide. On n'a qu'une seule envie, page après page, que de continuer et découvrir les tenants et aboutissements de la romance naissante entre les personnages.
J'ai mis 4,5/5 uniquement pour le personnage de Daphné. Autrement, cela vaut bien un 5/5.
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C'était un livre sympa à lire. le roman comprend deux tomes et deux histoires différentes. D'abord celle de Daphné et Simon, puis de Anthony et Kate. J'ai préféré la seconde histoire.
Ayant vu la série, j'ai pu voir les nombreuses différences avec le livre. J'ai été surprise du personnage de Daphné dans le livre, que je préfère largement à celle de la série qui est trop "parfaite". J'ai bien aimé son côté espiègle.
J'ai aussi bien apprécié les rapports qu'a Daphné avec ses frères. Cependant, j'ai beaucoup moins adhéré à la notion de consentement dans le roman qui est... piétinée ? Certains actes immoraux sont complètement banalisés.
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J'ai lu ce lire par curiosité après en avoir tant entendu parler.
Il se lit facilement, agréablement, mais il ne faut surtout pas y chercher autre chose que de la superficialité. Les personnages sont assez peu crédibles, ils représentent certes la haute société anglaise du début du 19ème siècle, mais ils semblent vivre hors du temps, avoir pour seul but de se marier (le mieux possible bien sûr), et de vivre de leurs rentes. Aucune référence n'est faite au contexte national et international de l'époque.
C'est léger, cela ne prend pas la tête.
Mais pour moi, un tome suffira !
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Que quelqu'un me dise pourquoi je n'ai pas sauté le pas et débuté la lecture de cette saga avant ?!

J'avais repéré les livres il y a déjà un bon moment, sans oser me lancer. J'avais peur que cela soit trop mièvre, trop olé olé mode harlequin ras les pâquerettes...

Je me suis donc lancée cet été, au bord de la piscine. Et je dois bien avouer que je suis vite devenue accro.

J'ai aimé les introductions à chaque chapitre par lady Whistledown, mode Gossip Girl à l'époque de Jane Austen. J'ai aimé l'humour des personnages, la rédaction fluide et vraiment agréable. Les chapitres font une 20aine de pages (sur liseuse) et s'enchaînent très vite.

On retrouve l'époque Régence de l'Angleterre, si chère à Jane Austen. Les personnages féminins et les histoires d'amour ne sont d'ailleurs pas sans rappeler la maîtresse du genre, en un brin plus osé et olé olé mais on est loin du too much dont j'avais peur. C'est savamment dosé et orchestré de manière à nous donner tout simplement envie de lire encore plus et encore plus vite.

Si les romances sont plutôt cousues de fil blanc et assez prévisibles, il n'en reste pas moins que les personnages sont travaillés et les histoires assez étoffées et développées pour réserver tout de même quelques surprises.

J'ai dévoré la partie concernant Simon et Daphné d'une traite, et enchaîné rapidement avec Anthony. J'ai peut être un tout petit peu moins aimé ce personnage au départ, mais j'ai fini par m'y attacher tout de même et j'ai été ravie du déroulé de l'histoire.

Bref, je recommande vivement aux amateurs de lectures de ce genre, aux amateurs de romans historiques qui parlent de l'Angleterre à la régence, et aux amateurs de lectures un peu fleur bleue, sans prise de tête.

J'ai déjà enchaîné sur la lecture du tome suivant.
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Chouette ! me suis-je dit quand j'ai trouvé les quatre tomes énormes dans la bibliothèque d'une amie.
Je m'étais régalée avec la série sur Netflix comme beaucoup d'entre nous.
Et me voilà plongeant dans ce premier tome avec délice. Et j'ai bu la tasse. J'ai trouvé ça long, ça ne décolle pas. J'ai abandonné. Et suis fort déçue de laisser tomber. J'espérais déguster une boîte de macarons, une gourmandise et non !
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Quiconque est abonné à Netflix n'a pas pu passer à côté du phénomène que représente la série. Curieuse de voir si le roman tenait ses promesses, je me suis lancée dans la lecture de cette édition qui comporte 2 volets: Daphné et Anthony.
Le 1er volet tient ses promesses et on retrouve la relation si particulière entre daphné et simon. Contrairement à la série, daphné est un personnage plein de ressources et de force, qui évolue dans une famille aimante.
L'intrigue est davantage centrée sur les 2 personnages principaux et on retrouve une Mrs Whistledown plus propice que dans la série.

La vraie révélation de cette édition c"est le 2nd volet dédié au frère aîné de Daphné, Anthony, qui décide de se lancer sur le marché du mariage parce qu'en bon chef de famille, "c'est le moment"
On y trouve des dialogues très fins entre Anthony et miss Sheffield qui se vouent une haine féroce, des situations cocasses et des joutes verbales qui allient répartie et sensibilité.
On a souvent comparé cette saga à des romans de Jane Austen. Il n'en est rien
autant jane austen faisait une critique de la société au travers de ses personnages ou des relations humaines, autant julia Quinn reste sur le plan des relations interpersonnelles sans remettre en question le système social. Comparer Jane Austen à Julia quinn est un raccourci de publicistes enclins à attirer tout lecteur assidu ou passionné de Austen
Ceci ne retire en rien la qualité de ces 2 romans que je n'aurais pas lus s'il n'y avait pas eu la série. Comme quoi, parfois le monde des séries peut avoir du bon et peut être source de bonnes surprises. Bonne lecture !
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Je n'ai pas vu la série. Donc je ne suis pas influencée.
Cette romance, saga familiale en 8 temps, le nombre d'enfants que comprend la famille Bridgerton se passe en Angleterre et surtout à Londres où se passe la saison mondaine. Les filles à marier enchaînent bals et autres réjouissances, en 1813 période on ne peut plus romantique que connaissent bien les fans de Jane Austen.
Tome 1: Daphné et le duc. Daphné la 4ème (dans l'ordre alphabétique et donc dans l'ordre des naissances), élevée au milieu de garçons n'est pas pressée de se marier. Elle rencontre le duc, enfant rejeté par son père qui ne veut pas non plus se marier. On devine ce qui va arriver mais peu importe, c'est l'enchaînement et les rencontres des 2 protagonistes qui sont savoureuses.
Tome 2 : Anthony, le frère aîné de Daphné ne veut pas tomber amoureux. Il décide néanmoins de se marier. Il rencontre les soeurs Sheffield Edwina, jolie comme un coeur et Kate sa grande soeur, "vieille fille" de 21 ans. Nous découvrons les fêlures des personnages et comment ils vont les surmonter.
Mais n'oublions pas le personnage principal, mystérieux et récurrent : Lady Whistledown qui écrit une chronique sur tout ce beau monde de façon très perspicace.
Des romances bien ficelées pour les amatrices du genre, avec les valeurs et les moeurs de l'époque ( la famille, l'honneur...) et avec le plus du romantisme anglais.
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