Le roman débute à Nice, par une fin d'après-midi venteuse et pluvieuse, alors que le narrateur rencontre un homme, Villecourt, perdu de vue depuis plusieurs années, devenu vendeur de rue, et qu'il méprise profondément. A partir de ces retrouvailles va nous être conté le récit de deux personnes, Sylvia et le narrateur lui-même, qui vont vouloir fuir et vivre un parfait amour, en vain.
Et une fois de plus (comme toujours ?),
Modiano convie les fantômes du passé, mêle recherche, quête de la vérité et douleur de la perte. Il y a cette musique propre à l'auteur, qui fait voisiner l'ensemble avec le polar.
Tout ici est trouble et ne semble exister que pour mieux disparaître.