Que croient-ils ?
Que croient-ils ?
Croient-ils qu’ils sont une île ?
Ils sont fendus, déchirés
Dessiné
le cardiogramme de quel cœur ?
Ils vivent un instant
entre fêlure et roulement
de l’idée aux syllabes
…
les orages…
les orages me lavaient des murmures hypocrites
le soir d’été est un miroir de la mémoire dans le noir
et va vers l’avenir incertain
à saisir l’espace le moment
où sourdent les paroles et s’ourlent et roulent
issues du vides elles tombent sous la main
…
L’espace…
L’espace entre encore et en corps et peut-être
en corps musical en pulsations calmes comme une tempête
…
Dans cet espace…
Dans cet espace je vois les guerres
les fleurs, les amours, les études
Je revois les horreurs et les bonheurs
C’est le temps, l’espace d’un instant
L’orage me pousse aux points d’exclamation
Maintenant…
Maintenant tout repose
C’est un autre espace
La répétition d’une rose
J’ai touché la matière subtile
qui fait la différence des charges
Maintenant un écart un grand saut
…