Twilight, tome 4 : Révélation

Je n'avais d'yeux que pour Edward ; son visage emplit mon champ de vision, submergea mon esprit. Ses prunelles étaient d'un or incandescent ; l'ampleur de son émotion rendait ses traits sans défaut presque sévères. Puis son regard croisa le mien, et sa bouche fendit d'un sourire heureux qui me coupa le souffle. Tout à coup, seule la pression de la main de Charlie sur la mienne m'empêcha de me ruer vers mon promis.
L a musique était trop lente à mon goût, et j'avais du mal à ne pas la devancer. Par bonheur le trajet était trop court. Enfin, ô enfin, je fus rendue. Edward me tendit la main, et Charlie plaça la mienne dessus, en un geste symbolique vieux comme le monde. Lorsque j'effleurai le froid miracle de sa peau, j'eus l'impression d'être arrivée chez moi.

" Espèce de fichu cabot! Comment as-tu pu? Mon bébé. Je n'y suis pour rien, Bella! Je viens à peine de la mettre au monde et tu te crois déjà en droit d'avoir des visées sur elle, sour prétexte de je ne sais quelle imbécillité de loup? Elle est à moi!"

De quoi j'ai l'air ? Du magicien d'Oz ? Te faut-il un cerveau ? Te faut-il un coeur ? Tiens : prends les miens, prens tout ce que j'ai....

-Jacob, partie2-

« L'histoire de mon existence, en quelque sorte. Je n'avais jamais eu la force de gérer les choses qui échappaient à mon contrôle, celle d'attaquer ou de fuir mes ennemis. Celle d'éviter la douleur. Faible humaine, je n'avais toujours su que continuer. Endurer. Survivre. Cela avait suffi, jusqu'à maintenant. Il faudrait que cela suffise aujourd'hui également. J'allais résister en attendant qu'on me vienne en aide. Edward ferait son possible. Il ne renoncerait pas. Moi non plus. »

Mais bon, tu peux dire ce que tu veux, Dracula Un et Dracula Deux me flanquent la frousse.

D'humeur plus légère, je m'arrêtai sur le seuil. Certes, à l'époque, les paroles de mon père m'avaient terrifiée. Ultime malédiction : annoncer la nouvelle à Renée. Sur la liste noire de celle-ci, les mariages précoces dépassaient de loin le fait d'ébouillanter des chiots.

Alors nous plongeâmes avec enthousiasme, dans ce pan ténu mais parfait, de notre éternité.

- Pourquoi suis-je couverte de plumes ?

- Tu as l'air si coupable ! A croire que tu viens de commettre un crime.
- Je me sens coupable.
- Tu as séduit ton mari qui ne demandait que cela, ce n'est pas un meurtre.

Il vaut mieux un amour imparfait, qu'un amour pour une personne hors d'atteinte.