Katherine Mansfield est une autrice néo-zélandaise que je ne connaissais pas. A la lire, on sent qu'elle a du caractère ! Un regard noir sur l'humanité également ! Dans "
Je ne parle pas français", le narrateur est tellement agaçant, qu'on a envie de le gifler !
Katherine Mansfield a réussi la prouesse de nous faire ressentir la présence insupportable de ce titi parisien qui n'arrête pas de trépigner et de s'agiter continuellement. A tel point que la lecture en devient désagréable !
La femme de l'entrepôt pourrait être une histoire actuelle, tellement actuelle ! Il y a un véritable potentiel dans cette trop courte nouvelle. Les grands espaces sauvages, les éléments naturels constitue une splendide toile de fond pour évoquer le destin tragique d'une femme.
Quant à "Poison" et "félicité" ce sont deux courts textes avec une dénouement trop prévisible. Dommage.
Tout cela écrit en 1918, alors est-ce que
Katherine Mansfield était visionnaire ? Je ne sais pas, en tout cas, elle était clairvoyante.