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3,82

sur 2738 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cujo reste toujours une des oeuvres majeures de Stephen King, et un classique de l'épouvante, bien que Publié il y a vingt-cinq ans.

Durant les 3/4 du livre, il ne se passe rien. On assiste aux déboires sentimentaux et professionnels de deux petites familles dans le Maine.

Brett et ses parents, leur voisin Vic Trenton et sa femme Donna, Tad, leur petit garçon, en proie depuis des semaines à des terreurs nocturnes : tous vont être précipités dans un véritable typhon d'épouvante, un cauchemar nommé Cujo… ce saint-bernard de cent kilos, le meilleur ami de Brett Camber, qui a dix ans.
Un jour, Cujo chasse un lapin qui se réfugie dans une sorte de petite grotte souterraine habitée par des chauves-souris et là voilà l'histoire de Cujo…..

Mais comme toujours avec Stephen King, la tension monte crescendo avant le final grandiose.

Et si par un pur hasard un chien vous approche avec un regard mauvais et la bave aux babines, fuyez.

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Pour moi, Cujo, c'était juste un chien enragé qui attaquait une famille sur la route des vacances. Cujo, c'était le livre que Stephen King ne se souvenait même pas avoir écrit à cause des excès. Je m'attendais donc à quelque chose de plutôt moyen, voire médiocre. Mais c'est en entamant ma lecture que je me suis rendu compte que Cujo, c'est bien plus que ça. D'abord, l'état de Stephen King ne se ressant absolument pas ; les phrases sont de la même qualité que d'habitude et le scénario est très construit. Ensuite, Cujo est le chien le plus adorable de la Terre, on apprend à l'apprécier avant son changement de comportement dû à la rage. Cujo, c'est l'histoire de deux familles au bord de la rupture dont les destins s'entremêlent. C'est deux mères prêtes à tout pour leur enfant, c'est une entreprise à sauver, c'est énormément de choses et beaucoup de thèmes abordés. Bref Cujo, c'est un excellent Stephen King.
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C'est l'histoire de Tad Trenton, qui une nuit de mai a cru voir un monstre, dans le placard de sa chambre...C'est aussi l'histoire de Cujo, la force tranquille, un saint-bernard de 100kg, qui un beau matin de juin de cette même année est mordu par une chauve-souris... Et là, ça par en cacahuètes.

J'avais déjà lu ce roman, il y a plus de 20 ans, j'étais au lycée, je me souvenais l'avoir adoré, je me souvenais de l'idée mais plus de l'histoire. Je l'ai redécouvert avec ma sensibilité de quadra( oui oui je suis fraîche mais j'ai 40 ans...) et le suspens était là. Comme la première fois.

Ce bouquin est addictif, l'ambiance monte crescendo
. Il débute tranquillement, comme d'habitude avec King et puis l'histoire décolle et c'est tout simplement dingue. Les personnages sont très bien présentés et on s'attache très vite a certains d'entre eux, j'ai adoré Donna. Une famille qui vit la violence, une autre pour qui c'est l'infidélité et Cujo, ce chien qui va tous remettre en question.

Ce livre nous glace le sang et la réputation de King n'est encore une fois plus a démontrer. C'est du génie !
COUP DE COEUR
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Dans le cadre du challenge #piochedansmapal de juin 2022 #myriam3 m'as choisis ce livre - Également pour #lanuitduhasard pour le mois de Mars 2023 le numéro 5 as été tirée au sort et il correspondait à ce livre - Ravie de retrouver cet auteur que j'aime tant.
En fait, tout commença le matin du 16 juin, lorsque Cujo, un saint-bernard aussi impressionnant que débonnaire, se fit mordre par une chauve-souris. Mais au fond, cela avait peut-être commencé dès le mois de mai, lorsque Tad Trenton avait cru voir un monstre, dans le placard de sa chambre...
Ce que j'ai aimé, c'est d'abord le contraste, on fait connaissance avec un gros chien : Cujo plutôt gentil et peu à peu les pages se tournent, le bel animal se transforme en un monstre.
L'action monte crescendo et l'addiction est vraiment incroyable, j'étais complétement prise dans cette situation et dès ce moment, je n'ai pu lâcher ce livre.
Plusieurs histoires entremêlent, c'est aussi intéressant, une famille qui vit la violence, une autre qui vivent l'infidélité et au milieu de tout cela, un chien qui va tous remettre en question.
J'ai adoré ce livre, et pourtant au début cela commence tranquillement, mais ensuite, c'est réellement étonnant la force de cette histoire.
Comme d'habitude, les personnages sont bien travaillés et les ramifications sont très bien faites et on s'attache très vite aux protagonistes.
Il y a de l'horreur, mais c'est une situation qui pourrait arriver à chacun d'entre nous, cela m'a fait penser à ma fille qui toute petite et même adulte adorait aller caresser les gros chiens, cela m'a fait froid dans le dos.
Ce livre que peut vous glacer le sang, mais on aime éprouver ce genre d'émotions en lisant ce texte, moi, c'est ce que je recherche dans mes lectures.
Et là encore, cet auteur que je place à la première place me pousse à dire que c'est vraiment le maitre de l'horreur.
Merci beaucoup à Myriam de m'avoir choisi ce titre, je me suis régalée.
Lien : https://nathlivres.webnode.f..
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Plus de vingt-cinq ans après, Cujo reste l'une des oeuvres majeures de Stephen King et un classique de l'épouvante.
Encore un livre qui marque à vie et amène à se poser beaucoup de questions. L'esprit de Frank Dodd possède-t-il vraiment le chien, ou bien n'est-ce que l'un des "dommages collatéraux" du virus de la rage qu'une chauve-souris aurait transmis à ce pauvre Saint-Bernard ? Ou bien encore s'agirait-il de ce monstre que Tad Trenton a cru voir dans le placard de sa chambre, et auquel il ne cesse de penser malgré les paroles rassurantes de ses parents. Bien entendu, les monstres n'existent pas, voyons, ce n'est qu'un cauchemar.
Mais nous, on sait bien que les monstres existent, on en croise tous les jours, et pas que dans nos placards. C'est juste qu'on ne sait pas que ce sont des monstres.
J'ai pleuré pour ce chien... comme dans tous les livres ou films, c'est toujours pour le chien que je pleure. Redoutable prédateur ou victime ?
À lire et à relire sans modération.
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Enfin un King que j'apprécie !
Jusque là plutôt déçue par notamment Shining, ou même l'un des derniers Après, Cujo est une merveille.

On y suit principalement deux familles dans les années 80.
Les Trenton, Vic et Donna, avec leur fils de quatre ans, Taddy, un petit garçon faisant beaucoup de cauchemars et voyant des monstres dans son placard (on passe tous par cette période là non ?!).
Et les Camber, Joe et Charity, avec leur fils de dix ans Brett, ainsi que Cujo, bien sûr, leur chien, un gros Saint-Bernard de 100 kilos, adorable.
Jusqu'à ce qu'il se fasse mordre par une chauve-souris en chassant un lapin.
On suit la maladie envenimer son cerveau, avec tristesse, lui-même ne comprend pas ses réactions de plus en plus agressives, il veut rester le chien gentil et aimant qu'il est - était.
La rage, un véritable fléau.

C'est un roman d'horreur, évidemment, mais le fait de suivre chaque couple battant de l'aile, essayant malgré tout de trouver des solutions, avec leurs problèmes d'argent, on s'y retrouve un peu...
Ce n'est pas QUE un livre d'horreur.
Il est complet, très bien ficelé, j'ai adoré cette lecture.
Juste quelques passages parfois longuets quand il s'agit du métier de Vic, avec son associé Roger, leurs problèmes publicitaires...

La fin m'a choquée, vraiment, je ne m'y attendais pas, c'est dur !
Mon coeur de Maman a été mis à rude épreuve.
Au final, Stephen King nous fait prendre une direction avec Frank Dodd, qui n'est pas forcément la bonne, même si le doute fantomatique reste présent, un coup de maître !
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Voici qui confirme mon appartenance au monde de SK.
En bonne fan de Stephen King, j'ai littéralement dévoré ce livre en quelques jours. Et si je n'avais pas été amenée à vivre une vie normale, j'aurais lu d'une traite ce livre terrifiant.
D'autant plus terrifiant que, pour une fois, les événements qui se déroulent dans cette histoire pourraient en réalité tous se produire. Exit le surnaturel bonjour la froide et impitoyable réalité.

Apparemment, Stephen King a écrit ce roman au plus fort de son alcoolisme, et ne se souvient même pas l'avoir réalisé. de mon côté, je n'ai pas déceler d'erreurs majeures si ce n'est l'absence d'irréel dans l'écrit. Peut-être noterons-nous qu'il n'y a pas de chapitres, pas de pauses, il n'y a même pas beaucoup de temps pour respirer lorsque vous êtes aspiré dans le paragraphe suivant. Un rythme très différent des autres oeuvres de King.

Cujo, en bref, parle d'un saint Bernard qui, à cause d'une rencontre avec une chauve souris porteuse de virus, devient enragé.
A cet événement, viennent se greffer des intrigues secondaires, incroyablement bien organisées jusqu'à la fin difficilement acceptable mais terriblement réelle .
Connaissant l'auteur, je m'attendais à du gore, mais en fait, c'est l'affect physiologique dont King est finalement le grand maître dans cette oeuvre.
Il vous fera passer de l'humain à l'animal, dans les comportements et dans les pensées sans que vous trouviez cela étrange ou dérangeant.
Seule la température décrite dans le livre pourrait vous mettre à mal, cela et la fin si peu convenue. Un gros twist inimaginable.

Une lecture qui m'a vraiment passionnée et n'a pourtant en rien affecté mon amour des chiens et surtout des gros chiens.
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Encore un chef d'oeuvre de Stephen King, Cujo. J'avais entendu dire que c'était en excellent livre et en effet.
Une histoire tellement originale, un chien gros calibre qui a la rage et qui tue tout sur son passage, il y a que Stephen King pour avoir de telles idées.
Le suspense à chaques tournée de pages, les détails sur les personnages, anecdotes qui ne sont pas essentielles pour l'histoire mais qui sont intéressantes à lire.
Ce livre est dans le top 5 des préférés de cet auteur.
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Une alternative aux rediffusions à la télévision des films Beethoven (le chien, pas le compositeur !), au moment des fêtes de fin d'année ? Relire le roman Cujo de Stephen King. Verdict : j'ai passé un très bon moment en redécouvrant ce livre.

Stephen King prend le temps de poser le décor. Castle Rock, charmante petite ville du Maine. Nous allons à la rencontre de ses habitants, plus précisément de la famille Camber et de la famille Trenton. Chez les Camber, il y a le père Joe, plutôt rustre, la mère Charity, le fils Brett, 10 ans et le chien Cujo, un énorme saint-bernard. La seconde famille est constituée de Vic, le père, Donna, la mère (qui a eu une liaison avec un autre homme) et de leur fils Tadd 5 ans. Joe tient un garage et Donna a des soucis avec sa voiture (détail important pour la suite de l'histoire). Un jour, alors que Cujo courrait après un lapin, le chien tombe dans un trou, se retrouve dans une grotte avec des chauves-souris, et il se fait mordre. Morsure, rage. Sous l'action du virus, Cujo se mue en véritable machine à tuer.

J'aime beaucoup ce roman pour plusieurs raisons. D'abord, la genèse de l'oeuvre. Une simple anecdote, Stephen se rend chez le garagiste qui a un chien, un saint-bernard. le chien (un peu trop affectueux ou joueur ?) bondit sur l'écrivain, et ensuite… Stephen écrit ce roman ! Je me suis beaucoup attachée à certains personnages, je pense aux enfants Brett et Tadd. Il y a aussi Cujo, c'est également une victime : au départ c'était un bon chien ; le virus le rend malade, le fait souffrir, et il devient dangereux. La tension monte graduellement, c'est assez calme au début de l'histoire .
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Le roman d'un été.


Le vieux conteur du Maine.

Stephen King est, de tous les écrivains que j'ai pu découvrir, celui qui raconte le mieux les histoires. Lors de ma première lecture, le volumineux recueil de nouvelles « Brume », je me rappelle de ce sentiment de sidération fabuleux et extrême qui m'avait gagné, alors que je découvrais à peine les charmes polymorphes du fantastique et des littératures de l'imaginaire. C'était au collège, et même si je suspecte de ne pas avoir pu jouir de toutes les richesses de cette lecture, ce fut déterminant puisqu'aujourd'hui, c'est l'auteur que je lis le plus et un pour lesquels je cultive un respect inébranlable (notez que j'ai réussi à caler le verbe « jouir » et l'adjectif « inébranlable » dans la même phrase). Ma prof de français de l'époque (la meilleure !) m'avait raconté sa découverte, toute jeune et alors qu'elle était malade, de Lovecraft et de la terreur fascinée qu'il avait fait naître chez elle. Ce ne fut peut-être pas si différent pour moi : c'est juste arrivé, cet hiver de quatrième, au cours d'une soirée bien froide. Et ce que j'ai développé, cette sorte d'infection chronique magnifique, n'a cessé de croître au fil des ans. C'est vous dire désormais l'immense et sincère plaisir que j'ai à lire un Stephen King.
Et son image, au fil de mes lectures, piochées éclectiquement dans la longue (et miracle ! inachevée) bibliographie, a aussi évolué. de l'écrivain extrêmement doué à faire vibrer mon imagination, il est tout simplement devenu ce conteur désormais légendaire, invocateur de toutes les légendes et créatures de son imagination, transcripteur halluciné de la vie dans ce qu'elle a de plus vrai. Qu'il nous parle de l'enfance, du rock'n'roll, de l'alcool, de la religion ou bien du meurtre, il le fait avec un tel brio que c'en devient juste impossible à vanter.
Tout ce long discours pour vous glisser simplement ceci : « Cujo », comme la plupart des livres de King, est magnifiquement bien raconté et vibre d'une réalité palpable. Il ne déroge pas à la règle, et est un pur plaisir à découvrir. Je n'ai, franchement, jamais lu un auteur qui parvienne à ce point à lier divertissement, intelligence et forme avec autant de brio.
L'histoire de ce chien ne m'excitait pourtant pas des masses. Tout comme l'histoire de « Duma Key » ne me faisait pas rêver. Mais la magie et la maestria opèrent.


Comment un chien enragé te fait parler du mal autant que des couples.

Marrant comme « Cujo » peut être trompeur. Cette histoire de chien n'est au final pas vraiment au centre du récit : elle n'est qu'une raison pour parler de la vie. Cujo est effectivement « enragé », par le virus ou par le mal qui s'est glissé à Castle Rock, à vous de choisir, et Cujo va effectivement bouffer de la chair humaine. Mais Cujo, ce n'est pas lui qui s'envole avec le récit. Non, ce sont tous ces personnages, tellement humains et tellement faillibles. Ces personnages qui à la fois peuvent vous décevoir amèrement comme devenir de véritables figures héroïques. On peut voir dans Cujo une figure féministe, c'est en tout cas ce que j'ai lu ici et là. Je ne peux que partager, dans une certaine mesure, l'assertion. On peut tout de même remarquer que King fait l'effort de présenter deux femmes très différentes, qui loin d'être définies par leur mari ou leur enfant, sont exactement l'inverse : prismes par lesquels l'histoire et la vie sont perçues. L'entreprise est réussie, et Donna Trenton se révèle effectivement valeureuse et passionnante.
King nous raconte ici des dizaines de situations fortes, autant de pistes de réflexion amenées avec douceur. Parmi eux, les violences conjugales ou l'adultère. Ces situations sont d'une justesse rare et, loin d'alourdir la lecture, la rende vivifiante.


Quelle chaleur !

Que vous dire d'autre sur « Cujo » ? Je ne sais pas vraiment. « Cujo », malgré son épaisseur tout à fait raisonnable, est très loin d'être le roman le plus simple à lire de King. D'une part à cause de sa densité : les thèmes sont nombreux, les pensées inarrêtables et le résultat massif. Et ceci est à mettre en relation avec l'histoire, qui d'un pur point de vue narratif, « d'action » est extrêmement mince. le livre est riche, mais finalement peu mouvementé. Les joyaux ne se cachent pas dans le carcan esquissé par la quatrième de couverture. Et enfin à cause de la structure du récit. « Cujo » est traître : c'est un roman dans le roman et ceci dans plusieurs plans ( ça part loin, pardon). Et ces « différents romans » se chevauchent parfois, se succèdent d'autre fois :
- C'est l'histoire d'un chien enragé bien nerveux (le comble quand on a la rage !) / C'est l'histoire de deux familles mises à l'épreuve par les aléas du quotidien.
- C'est l'histoire de la famille Trenton (Donna Trenton) / C'est l'histoire de la famille Camber (Charity Camber).
- C'est une satire du quotidien se déroulant à Castle Rock / C'est un huis-clos dans une voiture.
- C'est l'histoire d'un chien enragé qui diffuse le mal à Castle Rock. / C'est l'histoire de Castle Rock et son mal dont Cujo n'est que le symptome.
Bref, les symétries de construction et les dissections du livre peuvent être nombreuses, mais je ne veux pas vous gâcher le plaisir.


« Cujo » est le roman d'un été, l'été le plus chaud depuis cent ans ! Alors tant qu'à faire, respectez le et lisez-le dans la fournaise de juillet (ce que j'aurais aimé faire, avec du recul). Croyez-moi, vous n'allez pas être déçu du voyage.
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