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3,82

sur 2739 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai toujours préféré les chiens aux chats mais s'il y a un livre qui aurait pu me faire changer d'avis, c'est bien celui-là !

Si ton conjoint, tes ados ou ta belle-mère te saoulent pour que tu adoptes un chien, offre leur d'abord ce roman, ils devraient te ficher la paix pour quelques temps …

Brave bête, hein, pourtant, le Cujo, jusqu'au jour où il se fait mordre le museau par une chauve-souris … On ne se méfie jamais de ces sales bestioles … Cujo, le gros saint-bernard un peu pataud, va se retrouver la rage au ventre et ce n'est pas qu'une image !

Cujo est un monument du genre. Epouvantable et terrifiant car ancré dans le réel, cette marque de fabrique du King qui fait que l'on tremble vraiment pour ses héros !

Stephen King, ici, fait ce que j'apprécie particulièrement dans la plupart de ses grands romans. Il croise les portraits de différents habitants de l'illustre Castle Rock, on les rencontre, on les suit dans leur ordinaire, dans leur quotidien jusqu'à ce que tout bascule et qu'on ne puisse plus refermer le livre jusqu'à cette fin qui nous laisse complétement haletant et bouleversé.

On s'attache à certains, on en déteste d'autres et peu à peu la tension monte, en même temps que le gentil chienchien à son pépère commence peu à peu à péter les plombs. La force de ce roman étant dans cette façon qu'on a également de s'attacher à ce pauvre toutou …

Cujo est un roman culte dans la bibliographie de Stephen King et on comprend bien pourquoi à sa lecture. Une belle porte d'entrée à son univers, tiens, si tu connais pas ou peu ! Tu risques d'en redemander !

Je peux te dire que, depuis, je surveille Kenzo, mon Shitzu d'amour, faudrait pas qu'il croise une chauve-souris lors d'une de ses balades quotidiennes dans Paris !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Je suis en pleine forme, pour mon poids, près de 100 kilos.
Je suis doux, gentil, dévoué mais têtu. J'aime jouer avec les enfants. Ma devise est:
Noblesse, dévouement et sacrifice! Mon job est sauveteur ou gardien.
J'adore courir...

Ce n'est pas ma faute, pas de ma faute... Non, non, non!
J'ai été mordu par une vilaine bête, en pourchassant un lapin. Et depuis, j'ai mal...

J'ai mal, et je ne peux plus réfléchir. Les cris, les bruits, et les odeurs me dérangent maintenant, surtout celle de la Peur!

Un voisin de Joe Camber le garagiste, avec qui je cohabite, est venu me déranger et j'ai essayé de lui dire de partir...
Mais ensuite, j'ai oublié ce qui s'est passé, comme pour Joe.
J'ignore ce qu'est devenu Joe...
Il est venu me voir aussi, enfin je crois.

Je me souviens que je lui ai sauté dessus pour jouer, mais après, que s'est-il passé ?
Bannerman le policier, voulait me questionner !

Encore du bruit!
Une vieille Pinto, avec une problème de batterie, pourvu que cette voiture se taise!
Que je puisse aller voir Tad et Donna, sa mère.
Je les aime bien...

- Maman, regarde! Il est bizarre Cujo, aujourd'hui ? Fit Tad, 4 ans, en se réfugiant derrière sa maman...
Le monstre du placard, balbutia l'enfant. le monstre!

En 1977, Stephen King fut impressionné par un énorme Saint Bernard, en allant faire réparer une moto, dans un coin perdu...
On employa 7 chiens, pour le film Cujo, et 3 têtes mécaniques, pour les gros plans...
Le shérif Bannerman était déjà dans "Dead zone", ainsi que... Frank Dodd, dans son imperméable noir et luisant!
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Aaaaaahhh , Cujo , que d'emotion jean-mimi....Mon premier emoi Kingesque , precurseur d'un long cheminement avec l'auteur..
le pitch est ultra simple , comme souvent avec King , mais diablement efficace.D'un coté un gentil toutou repondant au doux nom de Cujo (au pied mon chien-chien , nan j'ai dit au pied , pas a la gorge...) , qui suite a la morsure de Batman , nan , d'une chauve-souris , au temps pour moi , la lecture ne date pas d'hier , va se transformer en impitoyable machine a tuer..
Face a cette mort sur patte avoisinant le double quintal , une maman et son fils voues a finir leurs jours dans les 2 metres carres que constitue leur voiture devenue forcement recalcitrante...
Les cinq etoiles sont peut-etre excessives mais caracterisent l'oeuvre lue par un ado boutonneux attendant sa mue en gracile lepidoptere (j'attends , j'attends..) et se rejouissant chaque soir de fremir a cette lecture sous la couette..

Vous l'aurez compris , Cujo ne sera surement pas l'ami de BB mais ravira tous les fans avides de frissons!!merci m'sieur King...
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J avais entamé la lecture il y a une quinzaine d années, dans ma chambre d adolescente, vautrée à plat ventre sur le lit. l'ambiance du roman m avait effrayée en quelques lignes et lorsque je suis tombée sur la phrase: "Mais les monstres ne meurent jamais", il y a eu un craquement dans la maison. J ai hurlé, jeté le livre par terre, et ce fut fini pour moi, la découverte de Cujo.

Aujourd'hui je l ai enfin repris et terminé, même si a nouveau le début m a quand même bien stressée.

On suit l histoire de Tad, un petit garçon de 4 ans, qui, la nuit, voit un monstre aux yeux tantôt jaunes, tantôt rouges qui ouvre la porte de son placard. Quand il appelle ses parents, évidemment le monstre disparaît. A peine sont ils partis que le monstre explique à Tad que chaque nuit, il approchera un peu plus. Jusqu au jour où il me mangera.

La maman possède une voiture, une Pinto, qui tombe en panne de plus en plus souvent. Alors que son mari qui est publicitaire part pour une dizaine de jours sur New York (dans une état second car il vient d apprendre que sa femme le trompe), elle part chez Joe Camber, un garagiste rustre, alcoolique et détestable habitant dans une maison isolée avec sa femme et leur fils... Et Cujo un bon gros St Bernard d une centaine de kilos.

Ce que la jeune femme ne sait pas, c est que la femme de Joe Camber et son fils sont partis pour deux semaines rendre visite à sa soeur. Quant au mécano bête et violent il est décédé chez un voisin... Mordus tous deux par Cujo.

Cujo a la rage. Il s est fait mordre par une chauve souris, après avoir couru après un lapin. Son cerveau est occupé à disjoncter. Il souffre, à perdu ses repères et à très envie de tuer. de se venger pour la douleur qu il ressent lorsqu il entend des bruits.

Tad et sa maman se retrouvent donc devant la ferme des Camber. Cujo se jette sur la voiture. Cette derniere ne démarre plus, sinon ce n est pas drôle. Il fait plus de 30 degrés, il n y a pas encore de smartphone, nous sommes dans mes années 80.

Qui pourra les sauver du monstre ?

J ai adoré. La plume du king me touche, je la trouve intelligente, notamment lorsqu il explique la dualité dans les pensées de Charity, la femme de Joe Camber, qui reste malgré la violence et se questionne sur ce que son fils deviendra, adulte avec pour modèle un père pareil.

J ai trouve excellente, l ambiance sombre, horrifique et stressante. Qui n a jamais, enfant, eu peur du monstre caché dans la garde robe ?

L histoire démarre véritablement après 150 pages, quand le décor est planté et que le lecteur a toutes les cartes en main pour stresser, désespérer, espérer, angoisser et frémir. Cela pourrait refroidir certains, mais c est une étape obligée chez Stephen King, que de se perdre en explications sur la conscience, les cauchemars, les peurs, les traumatismes et les fissures de ses personnages. Je l aime pour cela.

Après 150 pages je n ai plus pu lâcher le roman. Addictif, angoissant, une réussite !
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Cujo, 1982, 443 pages, prix British Fantasy et adapté au cinéma en 1983.

Stephen King s'est réellement retrouvé face à un énorme Saint-Bernard quelques année plus tôt
alors qu'il faisait réparer sa moto dans un garage isolé de tout… Il avait également l'idée d'écrire un roman se déroulant dans un seul endroit.
Quant à « Cujo » il s'agit du surnom que s'était donné l'un des membres d'un mouvement d'extrême gauche américain qui défraya la chronique
dans les années 1970…

Un livre formidable, toujours tellement bien écrit, plein d'aventures qui s'entrecroisent, plein d'êtres humains passionnés, et ce monde qui vit et tourne tranquillement autour du drame qui se construit lentement dans la cour d'un garage sordide caché au fond d'un chemin sans issue perdu au milieu de nulle part.
Cujo, adorable Saint-Bernard, pataud et affectueux, poursuit un petit lapin qui se tapit soudain dans un terrier malheureusement déjà… habité.
Et il se mit à gronder…
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Oh oui! Viens jouer avec le bon gros lapin!
Il est dodu, il est touffu!
Attrape-le!
COURS!
Pars...

Cujo... que dire de ce roman qui reste et restera sans nul doute dans mon top dix, des romans favoris du King?

L'histoire, le décors, les personnages sont parfaitement implantés. La mère de famille qui se meurs de solitude, le papa qui se tue au boulot avec tout le stress que ça implique... le gentil petit garçon né de leurs unions.

Ouai, ça pourrait être vous, moi, eux... N'importe qui.

Et puis il y a parallèlement la famille du bon vieux Cujo! le toutou et ses maîtres. le jeune, le vieux, ... la mère, la femme. Et ce bon gros chien.

Je porte un intérêt particulier à ce roman, car il m'a fait passer par toute sortes d'émotions. La peur, la colère, le dégoût, l'adrénaline qui gonflais en moi, mes doigts qui se serraient sur les pages, les grognements qui sortaient de ma gorges ( rejoignant peut-être ceux du chien)....

La fin,... je n'ai pas adoré... mais je pense que c'est ce qui fait de King... King justement. Surtout à l'époque où est sortis le roman. Peu aurait osé, lui l'a fait. Je respecte et admire ça.

En ce qui concerne la maman coincé dans la voiture, à mes yeux elle est une aussi bonne épouse qu'une mère :D

BREF! à lire...
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Chien méchant.

Castle Rock. L'été va être meurtrier. C'est ce qu'a prédit la doyenne de la ville. Tout commence lorsque Cujo, saint-bernard aussi grand que placide, se fait mordre par une chauve-souris.

Ce roman synthétise tout le génie de King. le lecteur vient pour une histoire d'épouvante, mais au final il lit une brillante analyse de personnages. Ici la quatrième de couverture vend une histoire de chien enragé, toutefois celle-ci va être presque secondaire par rapport au reste.

Cujo c'est avant tout l'histoire de deux familles américaines. D'un côté nous avons les Trenton, famille typique de la classe moyenne américaine des années 1980, et de l'autre voici les Camber, famille faisant partie de la classe populaire. Chacune de ces familles a un fils unique.

King montre brillamment les différences entre les deux familles, notamment par la relation mère-fils. Chacune cherche à protéger son fils avec plus ou moins de succès. Chacune essaye de s'en sortir au mieux dans la vie.

L'auteur fait également une satyre de la société de consommation américaine au travers de la publicité. En effet, l'un des personnage est publicitaire et doit réussir à rattraper une campagne publicitaire ratée. Ces passages sont très drôles à lire.

Enfin, toute la partie concernant Cujo est également excellente. King a eu la bonne idée d'en faire un personnage à part entière. Nous alternons entre l'empathie et l'effroi lorsqu'il intervient. La conclusion de cette histoire s'avère également très audacieuse.

Bref, c'est un immense classique de King à lire et relire sans modération.
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Je lève mon chapeau bien haut et je dis illico presto un gros BRAVO au grand Maestro de nous avoir accoucher à travers ses mots, un beau toutou de 100 kilos, un gros Saint Bernard nommé "Cujo".
En le relisant plusieurs années plus tard, je suis encore resté sous le charme de ce succulent ouvrage bien baveux. le récit est basé autour d'un espèce de huis-clos étouffant, oppressant et réaliste. Je trouve même que cette conclusion colle parfaitement avec l'idée du chien complètement dément qui persécute la mère et son gosse. D'autant plus que le peu de personnages omniprésents, nous permettent de mieux s'identifier à eux et de pénétrer davantage dans la trame. Une fois les personnages posés, l'intrigue rondement bien menée, la tension monte crescendo et s'achève en apothéose. Qu'est-ce que j'aime quand le Maître King fait du fait divers. Il a l'art de dépeindre les situations les plus banales en les rendant
terrifiantes, puis en prenant tout son temps sans jamais nous ennuyer un seul instant. Une plume très efficace et beaucoup de suspense, font qu'il est très difficile de lâcher ce bouquin. L'auteur excelle de façon magistrale dans l'analyse canine du chien qui, après avoir été mordu par une chauve-souris, devient une véritable machine à tuer. J'apprécie énormément la "psychologie" de "Cujo" qui est un des nombreux aspects les plus intéressants. L'ultime dénouement est bien ficelé, prenant, percutant et assez dérangeant mais en même temps, c'est ça qui donne un ton si particulier à ce roman. Un livre d'horreur simple, intense, remarquable et sans fioriture que l'on dévore littéralement sans temps mort. J'en ai gardé un souvenir impérissable de ce très bon crû kingien qui ne déroge pas à la règle. Un classique de la littérature Kingienne que je vous conseille vivement.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Cujo l'oeuvre de Stephen King est un livre assez court, où le récit laisse peu de répits au lecteur .
L'escalade de l'histoire bat son plein et arrive de page en page avec une rapidité qui m'a laissé perplexe et je suis arrivé au terme final et me dire "non ! déjà fini ? "
Evidemment ;vu la trame de l'histoire on se forge dans nos têtes
à un final horrible ?!
(je ne le vous dis pas !! oh non!! ) prenez la peine même si cela vous tourmente ,d'aller jusqu'au bout !
(Je n'adhère pas aux préceptes de Daniel Pennac de sauter des paragraphes ou ne pas aller jusqu'au bout) non !
on y va sauf si c'est barbant , ici non! ce n'est pas le cas.
Il n'y a pas proprement dit de chapitres , sauf des paragraphes qui nous indiquent un changement de scène !
et à mon humble avis , on n'a pas le temps de se relaxer sur des petites descriptions .
On s'y fait rapidement à cette organisation du roman ,et, la lecture n'en est que plus rapide, tant l'histoire et l'écriture de l'auteur sont prenantes.

Je suis tenté c'est difficile de faire notre ressenti sans parler de l'histoire ,mais ici je ne peux pas .
le 4ième de couverture vous dévoilera un peu (ne le lisez pas!! ) c'est si top d'entamer une lecture sans savoir ou on met les pieds , seulement savoir que c'est un roman, et un bref aperçu sans trop .

Cujo est une histoire assez triste au final, car même si le grand méchant du livre est ce grand Saint Bernard, ça n'est pas réellement sa faute et il est tout autant victime que les gens qu'il terrorise.
Les personnages sont prédominants et intéressants dans ce livre, avec des intrigues leurs appartenant.

Stéphen King ,nous fait connaitre un peu la vie de la famille au qu'elle appartient le chien molosse Cujo .
Tous ont des problèmes que chacun cherche à résoudre , mais l'histoire donc à le secret du Grand King, l'auteur qui prend le plus de plaisir à torturer ses personnages.
le gros chien est mis de coté quelque temps ,mais
le pauvre vieux Cujo ne se sent pas très bien. Alors là ,on entre dans le vif du sujet!!
C'est du pur King ,un maitre dans le suspens et terreur !!
Le récit va changer de tournure , les mots si variés de notre riche langage , vont jouer un rôle importants
(ils auront leurs mots à dire!! jeu de mots et Stéphen King s'y connait là dessus )

Bon que vous dire de plus ! livre pas ordinaire , terreur assurée, vous allez ressentir des frissons
mais quand on ouvre un roman du Grand King , on sait à quoi s'en tenir , pas une poésie De Lamartine plutôt
un récit terrible de Edgar Poe !!
Un petit conseil pour la route si vous avez peur ,? ne le lisez pas , sinon oubliez mon conseil , et cachez vous sous vos draps
blindés je suppose !il le faut!!

bons frissons , !! les amis
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À l'issue de la relecture de cette fiction, qui m'a beaucoup éprouvée, j'éprouve beaucoup d'admiration pour le travail psychologique de Stephen King.

Depuis que je relis chronologiquement ses romans, je remarque deux faits marquants :

- chaque roman nous emporte dans un univers totalement différent des précédents.

- dans chaque histoire, l'étude des comportements humains est très approfondie, à tel point que ça donne l'impression d'un vécu personnel pour chaque situation, c'est bluffant.

Il me faut maintenant une lecture toute légère, pour reprendre mon souffle, je ressors très touchée, et je vais reprendre ces mots qui sont quasiment les derniers, et sur lesquels j'ai versé quelques larmes :

"Il ne serait peut-être pas mal à propos de rappeler que Cujo avait toujours essayé d'être un bon chien. Il avait toute sa vie tenté de faire ce que L'HOMME, LA FEMME et surtout LE GARÇON attendaient de lui. Il serait mort pour eux s'il l'avait fallu. Il n'avait jamais voulu tuer personne. Il avait simplement été manipulé par quelque chose, le sort, le destin, ou peut-être une maladie détruisant les nerfs et qu'on nomme la rage. le chien n'était pas responsable. "
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