Sois patiente, j’ai le mal du pays aussi. Mais tu sais, il paraît que rien ne résiste au temps : ni les fleurs qui se fanent, ni les hommes qui vieillissent, ni même les machines qui finissent rongées par la rouille. Alors pourquoi le chagrin subsisterait-il ? Il va s’estomper peu à peu, comme un feu qui s’éteint.