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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre intéressant qui peut conduire à faire de sérieuses économies de temps et d'argent en faisant une sélection "d'auteurs" à ne surtout pas lire. J'ai pu le vérifier personnellement ayant acheté des oeuvres de quelques prétendus écrivains cités ici, et m'étant rebellée contre la médiocre qualité des livres et la pauvreté des styles et des sujets. Ces oeuvres je les avais lus sans conviction, ou plutôt avec la conviction que ces textes étaient creux, sans intérêt, des attrapes-nigauds pour lecteurs non avertis, pour naïfs pensant que toute écriture devait nécessairement être de qualité.
Je ne distribue cependant que trois étoiles à cet essai, car j'y ai détecté des longueurs. le texte est souvent ardu et je me suis ennuyée à la lecture du dernier chapitre, représentant la valeur de près de cent pages.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Un violent pamphlet contre le monde littéraire parisien, qui selon Jourde, autour du grand gourou Sollers et de la rédactrice en chef du Monde des livres, encense des auteurs qu'il juge médiocres. Il déplore le manque de polémiques dans le monde littéraire, le "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Parmi les "scribouilleurs" éreintés dans cet ouvrage : Sollers, Begbeider, Angot, etc..... >Il dit aussi du mal de Houellebecq, mais lui reconnait un certain talent. Même chose pour Catherine Millet. Suite à ce brulôt ("la littérature sans estomac") Jourde a d'ailleurs dû comparaître devant la justice pour diffamation à l'égard de la rédactrice du monde des livres (Josiane Savignon).
Lien : http://jcfvc.over-blog.com
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Je l'ai lu en sautant de nombreux paragraphes. Une fois qu'on a dit que “l'oeuvre” était pauvre, extraits à l'appui pourquoi s'acharner ?
Difficile pour moi de juger ses critiques, je n'ai lu aucun de ces auteurs, certains parce qu'ils ne me tentent pas : Sollers, Houellebecq, Beigbeder…. Beaucoup parce que j'ignore leur existence : Holder, Grenier, Novarina.... Il est vrai qu'à lire les phrases citées, je n'ai pas de regrets. Mais en cherchant sur Babelio j'ai vu que plusieurs avaient été appréciés.
Maintenant je sais ce qu'il ne faut pas lire (selon lui) mais j'aurais préféré savoir ce qu'il faut lire. Tout ceux qui ne sont pas dans cet ouvrage ? Sans doute pas car le Jourde & Naulleau dont j'ai lu l'extrait fourni par Babelio éreinte Olivier Adam (pas lu non plus) et beaucoup d'autres je suppose.
Je présume que les romans de Pierre Jourde sont des merveilles d'intelligence et de style mais là encore je ne peux pas juger, je n'en ai lu aucun !
Je lis de 100 à 130 livres par an (moins cette année) mais je me demande bien de qui. Ah c'est vrai, j'aime la littérature étrangère et celle du XIXème siècle.
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Cet ouvrage date de 2002, mais je ne crois pas que l'avis de Pierre Jourde sur les auteurs cités ait beaucoup changé. Il en aurait même ajouté, je pense...
Le titre fait référence au pamphlet de Julien Gracq "La littérature à l'estomac", paru en 1949.
Je ne me suis attardée que sur ceux dont j'avais lu un ou plusieurs livres.
Entre-autres :
Angot et Darrieussecq : exécution en bonne et dûe forme (j'ai souvent souri et comme je suis une méchante fille, je me suis assez régalée)
Beigbeder : il ne mérite quand même pas (à mon avis) ce qui lui tombe sur le coin du museau
Roze : la pauvre, il ne l'a pas ratée ("le zéro absolu", rapport à son premier roman "Le chasseur zéro", prix Goncourt 1996)
Toussaint, Bernheim, Bobin (le ravi de la crèche) : il a la dent un peu dure
Delerm : léger, mais pas honteux (je partage)
Houellebecq : louche, cynique, mais Écrivain (je partage également)
Pierre Jourde n'a pas dû se faire que des amis dans le milieu de l'édition !
Quoique parfois un peu longuet, j'ai apprécié son humour, ses pastiches, notamment d'Angot et sa férocité atteint souvent sa cible.
Je viens d'apprendre le décès du "Commandant Majeur", Philippe Sollers, dont la suffisance n'est, elle aussi, guère épargnée.
Le dernier chapitre s'intitule "Écrivains", titre évocateur dans lequel il s'attarde sur SES écrivains : Gérard Guegan, Valère Novarina,
Eric Chevillard et Jean-Pierre Richard, que je n'ai pas lus mais dont je garde les noms dans un coin de ma tête.
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Pierre Jourde est un grand professeur de littérature, un habile pamphlétaire qui démonte intelligemment les absurdités et l'influence du modèle économique du livre sur la production littéraire française.
Comme tout pamphlet, il génère des accords et des désaccords. Ennemi de la littérature blanche (surtout si elle est écrite par des femmes), Pierre Jourde promeut la suprématie de la recherche formelle sur le vécu.
Parmi les exemples de «grande littérature » proposés, il y a pourtant du vrai. Quand ces grands hommes écrivent sur le sexe ou l'objectivation des femmes, c'est beau et c'est profond.
Bref, on ne va pas être d'accord ! Et ce n'est pas grave…
Finalement le seul avantage de ce livre a été de me faire découvrir le blog L'Autofictif d'Eric Chevillard !
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