Rencontre proposée par Yves le Pestipon.
Béroalde de Verville, «Le May».
On a longtemps oublié Béroalde de Verville, mais on le redécouvre. Cet écrivain du passage entre 16e et 17e siècle ne ressemble pas à ceux qu'honore la tradition scolaire. Ce n'est pas un classique, voire un préclassique, qui illustrerait la clarté. Plusieurs de ses oeuvres – comme le Moyen de parvenir – peuvent passer pour incompréhensibles. Il s'est intéressé à l'alchimie, à la spiritualité, aux étrangetés du monde. On le lit avec grand intérêt depuis le Surréalisme, le Grand Jeu, Fluxus, Novarina, Borges, ou à partir de Rabelais. On cite régulièrement, en suivant une anthologie parue au 19e siècle, un poème qu'on dirait fort libertin, s'il n'était aussi fortement ancré dans de très vieilles traditions: «Le May». C'est un scandale concentré, une grâce efficace, et un plaisir. Nous nous y essaierons, en ce début du mois de mai.
Très petite bibliographie
Anthologie de la poésie amoureuse de l'âge baroque, livre de poche.
L'histoire des vers qui filent la soie, Classiques Garnier.
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06/05/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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