Un roman d'espionnage un peu désuet, sans gadget, sans effusion de sang inutile, sans poursuite acrobatique mais avec des personnages solides, une atmosphère, et un vrai suspense.
Quelques mois de la vie d'un journaliste originaire de Trieste réfugié à Paris avant-guerre et qui tente d'apporter sa contribution à la lutte anti-fasciste en publiant un journal avec quelques compatriotes. Après avoir couvert la guerre en Espagne, il croise les services secrets français, anglais et italiens et tente de mener sa barque et de mettre en accord ses valeurs et ses actes en affrontant tentatives de meurtres, chantages et manoeuvres des uns et des autres. Ses pas le mèneront à Berlin où il retrouvera une femme forcément sublime : pourront-ils vivre de nouveau leur passion ?
Résumé ainsi ce roman semblerait assez insipide si la manière de conduire le récit, la force des personnages, la restitution du contexte ne le rendait pas tout à fait passionnant d'autant que la qualité de l'écriture est au rendez-vous.
Commenter  J’apprécie         20
C'est l'histoire avec un grand H majuscule qui s'écrit ici. le correspondant italien de l'agence Reuters nous entraîne avec lui dans les prémices de la seconde guerre mondiale. le fascisme est au coeur de ce roman, à la fois mi roman d'espionnage, mi-thriller. Une atmosphère souvent lourde et oppressante se dégage de ce roman.
Dommage toutefois, j'ai parfois eu du mal à comprendre les rouages et les enjeux qui se trament. le récit s'essouffle parfois et alors que l'on s'attend à davantage de rebondissements, en fait non....
Commenter  J’apprécie         10
Nous sommes à Paris en 1938.
Le rédacteur en chef d'un journal antifasciste clandestin italien est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel. Bien que la police française conclut à un suicide, ses camarades émigrés italiens, eux, y voit la main de l'OVRA, la police secrète italienne qui n'hésite pas à éliminer des opposants à Mussolini sur le territoire français.
Carlo Weisz, correspondant du journal "Reuters", prend la relève. Nous le suivons à travers ses déplacements à Berlin, en Italie.
L'auteur décrit la situation explosive de ces années précédent la guerre.
Commenter  J’apprécie         00
Les agents de l'OVRA dirigés par Amandola - l'OVRA était le nom de la police secrète, la police politique, créée par Mussolini dans les années vingt - étaient déjà à l'intérieur de l'hôtel ; ils avaient loué des chambres dans l'après-midi, accompagnés de prostituées.
20 heures : [émission du 19 juillet 2008]
1. [Plateau début]à 19:58:28:00 - 00:01:09:002. [Vol d'explosifs au fort de Corbas]à 20:00:10:00 - 00:01:32:00Reportage dans le Rhône consacré au vol de vingt huit kilos d'explosifs au fort de Corbas et aux faiblesses des installations de surveillance du lieu. Commentaire sur images factuelles en alternance avec les interviews de Xavier de
FURST, préfet [...]3. [Plateau brève : mitraillage...