Points [corriger]

Vivre en France et analyser l’évolution de la France, c’est comme être un poisson rouge dans un bocal et analyser son environnement. Vous ne le voyez pas réellement bouger et vous avez du mal à prendre du recul.



C’est tout le mérite du livre de Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely de nous offrir une mise en perspective des changements de notre environnement depuis 30/40 ans.



Il y a des transformations qui sont visibles à mes yeux : le passage d’une France industrielle à une France de services et de loisirs, les nouvelles activités comme la logistique, les nouveaux modes de vie (parcs d’attractions, nouvelles cuisines exotiques ou inventés), la transformation du paysage avec le changement dans les villes et les campagnes avec la montée des retraités en bord de mer, le néo-ruralisme… et la fragmentation sociale.



Même si l’analyse est dense, j’aurai peut-être insisté la transformation numérique et son impact, les évolutions en cours avec le réchauffement climatique et les changements sociétaux avec la place prise par les mouvements radicaux et notamment l’Islamisme.



Néanmoins, je reconnais que ce livre est clair, bien argumenté et facile à lire. Ce sont des faits . A chacun de faire son analyse et de compléter à son goût.

Mon coup de cœur de l’année ! Quel plaisir j’ai eu à dévorer ce petit bijou !



J’ai adoré Charlotte, Martinique, Sam, William. J’ai kiffé vivre avec eux dans la librairie de Riverside. C’est clairement une lecture qui m’a fait du bien après les nombreux polars lus dans le cadre du prix Poche Relay.



J’ai trouvé les personnages plutôt crédibles et il m’a été très facile de m’identifier à chacun d’eux. J’aime la volonté de Charlotte, la fougue de Sam, l’empathie de Martinique et le sex-appeal de William ;-)



Ce que j’ai apprécié par-dessus tout c’est le fait que l’auteure ne se contente de nous narrer comment Charlotte vit cet héritage. [D’ailleurs, petite interruption : elle hérite d’une librairie à Londres !!!! Une L I B R A I R I E !!!!]



L’histoire de sa mère et de sa tante en parallèle est passionnante et j’avoue que je ne m’attendais pas à ce dénouement concernant cette partie de l’histoire. Ce n’est pas une romance feel-good mièvre, c’est réellement une histoire de famille à travers deux générations en souffrance. Cela apporte une profondeur très intéressante au roman et c’est rondement mené. Les retours en arrière dans la jeunesse de Kristina et Sara ne sont pas assommants ou trop présents, c’est la juste mesure pour appâter le lecteur et lui donner envie de savoir pourquoi Sara a fait ce lègue à cette nièce qu’elle ne connaissait pas.



Le lieu est évidemment extrêmement bien choisi : tout comme Charlotte, je me suis sentie comme dans un cocon dans cette petite librairie de quartier cosy où la cannelle embaume les livres.



C’est LE roman que je vous conseille de découvrir si vous avez besoin de vous détendre !

On m'avais vendu un chef d'oeuvre, mais au risque d'en brusquer plus d'un - enfin plutôt une -, je trouve ça profondément mauvais. Je suis désolée, cela peut sembler cru, subjectif, tout ce que vous voulez, mais j'ai rarement lu quelque chose d'aussi mal écrit. Les ficelles scénaristiques sont énormes, l'histoire niaise et prévisible.

L'écriture n'a rien de particulier, tout est dit, rien n'est suggéré, aucun style, toute tension naissante se résout facilement voire instantanément. Les personnages ne sont pas fidèles à eux même, changent d'avis toutes les cinq pages - notamment la protagoniste de ce premier tome. Et sont souvent caractérisé par un seul et unique trait de caractère - des caricatures en somme.

Sans parler du manque de culture générale et de recherches qui sont profondément insultante pour qui aime la Suisse et le Brésil - ah bah oui, le fameux lac de Genève... Et c'est bien connu que l'on ne parle que deux langues en suisse...

Ne parlons pas non plus de la vision des femmes qu'a l'autrice. Visiblement pour elle, une femme ne peut s'accomplir qu'en trouvant un homme qui l'aide à retrouver sa sensualité.

Très honnêtement, je trouve ça pitoyable. Mais peut être que je passe à coté de quelque chose - ou bien je n'ai pas lu le même livre que toutes ces critiques qui l'encensent ...