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EAN : 9782070132218
176 pages
Gallimard (01/02/2011)
4.16/5   162 notes
Résumé :
Ce journal décrit, sur une période qui va d’octobre à juin, le défilement des journées et des souvenirs, dans la vie paisible et contemplative de René Frégni à Manosque. Ses deux filles sont parties. Il fréquente Tony, un bandit rangé des voitures. Il passe des journées à se promener avec Isabelle et le vieux Lili qui perd la boule. Chaque journée est pleine d’une sérénité mélancolique.
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La fiancée des corbeaux - René Frégni - Gallimard - lu en avril 2019
Et voilà, mon 4ème Frégni, et toujours aussi accro.
René nous emmène toujours en Provence, du hameau de Vinon à Manosque, de Manosque à Nice, de Manosque à Montpellier, en passant par Cannes et l'île Sainte-Marguerite, Moustier-Sainte-Marie, et ces merveilleux allers-retours nous sont décrits dans son cahier qu'il tient comme un journal de bord.
Octobre, Marilou sa fille est partie vivre sa vie d'étudiante à Montpellier.
"Ma fille est partie vivre dans une autre ville, vivre sa vie. Dix-huit ans avec ma fille, dans cet appartement au milieu des tuiles, des cheminées et des oiseaux. Maintenant je vis avec le silence.",
La fiancée des corbeaux, c'est Isabelle, l'institutrice maternelle du petit hameau de Vinon qui vit avec son père Félix dit Lili, Lili n'a plus toute sa tête. René s'occupe de Félix presque tous les mercredis quand Isabelle fait ses courses à Manosque "J'ai franchi deux rivières et je suis allé garder Félix. Félix a quatre-vingt-quinze ans. Tout le monde l'appelle Lili dans le village... pendant trois heures je marche à petits pas autour de leur maison en tenant Lili par la main." Félix décède le 23 janvier. René participe aussi aux travaux de jardinage chez Isabelle.
Et c'est ainsi que d'octobre à juin, nous nous promenons dans le quotidien fait de tout et de riens de René Frégni, nous y recroisons son ami Tony sorti des Baumettes. Nous verrons avec lui ses voisins et surtout ses voisines qu'il observe de sa cuisine quand elles sont dans la salle-de- bains et dont il admire les formes. Et oui, René aime les femmes, leurs seins, leurs formes.
On fait la rencontre étonnante d'un schizophrène aussi. Il évoque les personnes qui sont déjà partie de l'autre côté, sa maman qu'il aime plus que tout. Il a parlé très peu et pour la première fois de son père.
René Frégni nous raconte, se raconte, avec des mots d'une tendresse infinie, son cahier de bord est une source d'émerveillements, il a l'art de nous aimanter par ses mots, ses phrases, ses chapitres dans lesquels il distille sa poésie.
Et son Isabelle, ah son Isabelle ! Je vous dévoile le dernier paragraphe du livre, je ne peux m'en empêcher :
"Je prends la main d'Isabelle. Je sais que cette femme ne me fera jamais souffrir. Il y a dans cette main une vie de tendresse.
Je n'ai jamais vu autant de corbeaux qu'autour d'Isabelle. Dès l'aube ils noircissent les trois grands chênes qui dominent sa maison. Ils restent là des jours à observer ses gestes et ses pas, la douceur de sa vie. Je suis comme eux,,je les comprends.
Nos mères ne nous abandonnent pas, elles nous confient en partant à un monde de douceur, un petit coin qui ressemble à l'enfance, à un jardin, aux jours d'été, à la lumière."
Terminer son livre sur le mot lumière, c'est beau.
Et bien voilà, je suis toujours aussi accro de ses livres et je vais entamer ma 5ème lecture : "Les chemins noirs", paru chez Folio, je peux donc l'emporter partout !





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J'avais eu un échange très sympathique avec René Frégni lors de la fête du livre de Toulon en novembre 2022 et j'ai laissé volontairement attendre cette fiancée et ses corbeaux pour les savourer plus tard en fin d'hiver.

C'est donc avec toujours le même plaisir que j'ai suivi une nouvelle fois les pas de René à travers les étendues bleues au-dessus de Valensole, sur les tuiles de Manosque et dans les quartiers de Marseille qu'il dépeint de si belle manière.

C'est d'octobre à juin qu'il a déroulé son cheminement, donc des mois où la nature perd vite ses beautés à l'automne pour une nouvelle parure fleurie au printemps, deux saisons qui ont encadré un hiver plutôt rigoureux en haute Provence.

Plusieurs axes de méditation et de réflexion sont explorés par René dans son livre. D'abord, la nature, avec des descriptions de la vigne, des champs de lavande, des sources, des chemins paisibles qu'il a l'habitude d'emprunter.

Ensuite, sa relation à l'autre, en l'espèce quelques personnes dont sa fille qui vient de prendre son envol, un vieil homme, Lili, en route vers l'au-delà dont le mental a déjà quitté son corps, un ancien taulard qui veut se mettre à l'écriture et Isabelle, fille de Lili qu'il aide dans l'accompagnement de son père, c'est elle la fiancée des corbeaux dont il est secrètement amoureux.

Il y a aussi toutes les femmes qu'il aperçoit, dont deux voisines dénudées qui peuplent ses fantasmes, celles des rues, des plages, des bars, ils les aiment naturellement.

Il évoque aussi très largement l'écriture, nécessaire à sa survie, son besoin du stylo et du cahier qu'il emporte partout et qui traduiront en mots tous ses ressentis de l'existence. Il fait référence à de nombreux auteurs, des classiques avec l'incontournable Baudelaire, mais aussi des plus récents, passionnés comme lui par la nature, tel Jim Harrison.

Le livre de René Frégni est un tissu de belles émotions traduites avec des mots plus simples que ceux de Giono mais qui transmettent néanmoins avec coeur toutes les richesses et les attraits de la Provence.
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René Frégni se dévoile tout en délicatesse durant une année, son carnet à la main, il écrit tout ce qu'on ne voit pas aussi intensément qu'après avoir couché la beauté sur papier. L'encre est pour René Frégni le colporteur de la beauté, la mésange aux ailes déployées, les corbeaux qui dansent autour d'Isabelle, sa belle, sa muse, sa dulcinée.
On sent dans la fiancée des corbeaux toute l'importance des mots et des livres pour ce grand amoureux. Il place les mots sur le trône de la vie. Il les enlace de tout son être, il va jusqu'à érotiser les courbes des lignes littéraires, comme l'encre qu'il associe au sperme bleu. Il observera longtemps de chez lui les va et vient des hommes et femmes allant se soulager aux cuvettes d'à côté. Les femmes semblent le fasciner. Lorsqu'elles se soulagent, il ne retient que la beauté d'un sein ou le galbe des fesses. A côté des femmes, des corbeaux et des mots, il y a tous ces fantômes, ces êtres qui ont traversé la vie de l'auteur, dont il se souvient comme faisant partie de lui.

René Frégni m'avait totalement subjuguée dans - Je me souviens de tous vos rêves - je garde ici pour la fiancée des corbeaux un sentiment plus mitigé expliqué par une profondeur à hauteur humaine et existentielle moins travaillée que dans le précédent récit. Il n'en reste pas moins que cet auteur est un véritable poète, un magicien de la langue française qu'il remplit à merveille du souffle de son âme éprise du beau.
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«  Le printemps est un barbare qui déchire les robes, s'engouffre dans les villes, saccage les citadelles de la raison.Le printemps est une cathédrale de feuillage et de désir qui surgit dans les ruines de l'hiver. »

«  L'amour a la beauté d'un nuage . Il se forme vite, brille un instant sous la lumière de soufre et se désagrège avant d'atteindre l'horizon . »

Deux extraits significatifs de ce très bel ouvrage lu d'une traite, une espèce de chant mélancolique qui parle d'amour et de tendresse——une tendresse infinie——- voué aux collines de sa Provence , pétri de nostalgie, lumineux , infiniment poétique où l'amour d'une mère transparaît au détour de chaque page: «  Mortes, nos mères veillent encore sur nous .... »
Cueillettes , lumière dorée, souvenirs de fin d'été où René Frégni ramassait les mûres avec sa maman ,celle - ci, radieuse , un panier à la main , heureuse de croiser quelques vaches rousses et de loin en loin, « le vol noir des corbeaux. »

A cette époque bénie , tout était simple et beau, surtout pas de leçon à apprendre par coeur ( le lecteur se souvient d'un autre ouvrage et des douleurs ....ressenties à l'école ) .
Une vallée dorée et la paix tiède de ces nuits - là , irradiées de bonheur .

L'auteur nous offre une longue ballade mélancolique aux côtés de Tony: vingt - sept ans de prison, au coeur des hauts murs noirs des centrales et des maison d'arrêts , Tony, un paradoxe, une énigme .... que René écoutait chaque semaine ——-, lui qui a appris à lire seul ——- en écrivant ...après des années d'école buissonnière....

Ce Tony , connu, respecté , craint par les restaurateurs , un Tony crépusculaire , inquiétant ...qui a connu tellement de cages...

En riant comme un bossu , l'auteur se remémore les quatre - cent coups à Marseille ...

Tout au long de cet ouvrage , de ce voyage cruel et tendre , René Frégni accompagne et « garde »surtout   Lili, l'homme à la mémoire perdue , un homme qui a traversé deux guerres, un siècle et ne sait pas son nom...
Le père d'Isabelle ,cette jolie institutrice—— aux seins que la plupart lui envient—- fait la classe à trente enfants , elle qui n'en a pas «  -La fiancée des corbeaux. »
René Frégni marche sur les chemins et les routes inlassablement , s'imprègne des couleurs , des senteurs inimitables de « SA Provence . »
Où l'on croise Jean Giono , R. J. Ellory, Jean-Genet, Jim Harrison, Jules-Renard et ses aphorismes , des polars scandinaves au hasard des lectures de René et d'Isabelle, Marilou la fille de l'auteur , étudiante à Montpellier partie vivre sa vie.... d'étranges silhouettes , dans un décor âpre et sauvage , des prisons sombres, une Provence brûlée par le gel et l'été ...
Émouvant , magnifique voyage ..

«  C'est tellement émouvant une belle histoire.
On peut s'y cacher, s'y enfouir , disparaître et être partout à la fois.
Depuis vingt ans , je me glisse avec exubérance dans tous mes romans, dans chacun de mes personnages, des plus solaires aux plus détraqués .. »

«  La Provence est âpre , brutale , contrastée .

Je l'aime parce qu'elle reste imprévisible et sauvage , brûle tout ce qui se hasarde hors de ses ombres maigres en été , tire sur l'argile et fait éclater les maisons , l'hiver elle fend les arbres et les pierres , traverse les villes comme un rasoir ouvert .... »

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Le titre fait penser à une sorte de Wuthering Heights à la française,  à un roman noir, ou à un feuilleton romanesque ou fantastique...

Faux sur toute la ligne: la fiancée des corbeaux est une douce maîtresse d'école , Isabelle, qui fait la confiture de coings comme personne et dont les seins et les gratins de courgettes  sont détectables.

 Son papa, le vieux Lili, après avoir planté des arbres partout dans le pays, perd un peu la boule,   et il faut le surveiller comme du lait sur le feu...lui qui vous appelle d'un nom différent tous les jours. Alors René Fregni se dévoue,  à cause des seins d'Isabelle, beaucoup,  et aussi, un peu, de ses gratins.

Il opte donc pour une vie pendulaire : un coup en ville, dans son appartement de Manosque, avec vue imprenable sur une salle de bains très animée,  un coup à la campagne,  dans le hameau de Vinon, arboré par Lili, au plus près de la douce Isabelle.

Des figures amicales défilent:  Tony , le parrain marseillais sorti des Baumettes, à qui René,  dans son atelier d'écriture,  a appris le plaisir des mots,  et qui voudrait bien troquer le beretta contre un stylo;  quelques cinglés,  aussi, inquiétants comme ce schizophrène bariolé qui annonce à Fregni qu'il va le débarrasser de certain juge qui lui a fait des misères, ou hautement poétiques comme cet ancien aliéné, mutique, qui ne "parle" que par Fleurs du Mal  interposées!

Une faune- et une flore, Fregni aime trop les femmes pour réserver ses regards à la seule Isabelle!- un peu foutraque, pleine d'humanité et de saveur, parce que le regard qui s'y pose, celui de Fregni,  est tout de fraternité et de confiance.
 
La chronique autobiographique est plus apaisée -et moins arrosée- que  celle de "Elle danse dans le noir":  Marilou, la fille adorée , a grandi, elle étudie à Montpellier, son papa s'est posé, et la fiancée des corbeaux ne devrait pas tarder à lui ouvrir ses bras, la haute Provence est belle comme un poème, et même les plus cruels malfrats ont du charme à revendre...

Bienvenue chez Fregni, au pays des fraternités chaleureuses!

Une lecture saveur, une lecture douceur, une lecture plaisir,  à déguster comme une figue mûre, qui vous laisse les doigts tout poisseux de sucre et de saveur, le parfum sur la lèvre et le coeur en fête. 

Une rencontre avec un frère qu'on voudrait ne jamais quitter, un ami avec qui on aimerait partager le pain et le vin, un lecteur avec qui on discuterait longtemps des mérites partagés de Giono et de Baudelaire , un écrivain avec qui écrire deviendrait aussi naturel que respirer ou aimer...
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Citations et extraits (195) Voir plus Ajouter une citation
« Le silence est entré dans la ville. Il est descendu des collines, s’est glissé sous les porches. Il a filé dans les ruelles courbes, contourné les fontaines où s’ébrouent les pigeons. Le silence encore chaud des pinèdes est entré dans cette ville d’ombre, il s’est assis sur les bancs de pierre derrière les églises.
Ma fille est partie dans une autre ville, vivre sa vie. Dix-huit ans avec ma fille, dans cet appartement au milieu des tuiles, des cheminées et des oiseaux. Maintenant je vis avec le silence.
Jusqu'en octobre nous allions nous baigner dans l'eau verte d'un petit lac, au bout de longues rangées de vignes. Aujourd'hui j'y suis allé seul. Les après-midi sont encore torrides et les nuits ne suffisent pas à refroidir l'eau et les pierres.
J'ai nagé jusqu'au milieu du lac et j'ai fait la planche en fermant les yeux.
.... mes paupières étaient vermillon. Je suis revenu m'étendre sur les galets noirs de la rive. Ma fille collectionnait ceux qui sont rayés de blanc, ils étincellent dans l'eau peu profonde, sur la berge le soleil éteint les éclairs de marbre.
J'aime cette odeur de rivière et d'enfance, ce l'or f silence d'arrière-saison loin des écoles et l'or tigré des peupliers entre la vigne et l'eau.  »
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Page 176 - 177
La liberté est devant moi, totale. Choisir un mot, puis un autre, le suivant. Les dessiner, dessiner un sentier, des montagnes, des villes, des soleils. Voir ces villes et ces soleils mieux que s’ils existaient. Voyager à travers les régions brumeuses de la mémoire, les terres éblouissantes de l’imagination, les espaces sauvages du désir. Ecrire comme je marche, un mot après l’autre, sans horaires, sans clôtures, sans projets. Ma table est à côté de mon lit, je dors, je rêve et je repars, de jour, de nuit, sur ces chemins d’encre.

Certains écrivains dressent une muraille entre l’écriture et la vie, la réalité et les songes. J’écris quand je vis, je vis quand j’écris. Chaque mot ajoute un élan à mon geste, à mes pas. Chaque pas m’offre un mot.

Chaque fois que je commence un nouveau roman, un nouveau récit, j’entre avec inquiétude et un trouble presque érotique dans un territoire que je dois découvrir. Lorsque je mets le point final, j’ai parcouru et découvert une contrée de moi-même que je ne soupçonnais pas. Oui, érotique est l’écriture, violemment, je charge et je décharge mon stylo, chaque jour. Les cent mille éclats de mon sperme bleu sur la robe blanche de la page.
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Sortir acheter du pain me coûte. Dès le matin je m'enroule dans ma robe de chambre rouge en me disant : "Aujourd'hui personne ne viendra." Cette seule pensée me comble. Du café, des livres, de longues heures à basculer d'une fenêtre à l'autre, des ciels, un stylo que je tripote, mon cahier. Il y a belle lurette que je ne cherche plus le bonheur, je cherche les jours paisibles, libres, silencieux, de lentes journées de rêve.
(...) Lentement l'imagination a envahi ma vie. J'ai de moins en moins de chagrins réels, de réelles joies, mes émotions vraies sont dans ces livres qui ont jauni entre mes doigts. Quelques mots me font battre le coeur plus vite qu'une rencontre, qu'un événement.
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Les fous ne nous jugent pas, on peut faire et dire avec eux n'importe quoi, rien ne les étonne ni ne les dérange.
C'est très reposant de se promener avec quelqu'un qui peut entendre le pire de nous-même et qui ne s'offusque pas plus que si on lui demande s'il a faim, s'il a soif.
Si j'avais tué quelqu'un ou fait quelque chose de très grave, j'irais le dire à un fou dans le jardin d'un asile ou à Lili, ici, dans le silence des collines.
Et mon geste perdrait d'un coup son poids insupportable.
Un homme ou une femme aurait recueilli mes aveux et la terre n'en poursuivrait pas moins son paisible voyage.
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Je voyage à travers l’or des jours et les ombres de la mémoire vers des rivages inconnus. Je poursuis le grand voyage immobile dans le silence de mon appartement, entre les déserts violets de lavande et toutes les silhouettes que j’ai dû croiser un jour dans les pays que j’ai traversés et les livres que j’ai lus, qui sont en moi comme des villes vibrantes de peur, de désir et de lumière
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René Frégni est un écrivain français originaire De Marseille. Il a travaillé durant sept ans comme infirmier dans un hôpital psychiatrique avant de faire du café-théâtre et d'exercer divers métiers pour pouvoir écrire. Depuis plusieurs années, il anime des ateliers d'écriture dans la prison d'Aix-en-Provence et celle des Baumettes. Il reçoit de nombreux prix pour ses différents livres.
Jeunesse : Au mois de mars paraît, La nuit de l'évasion (éd. La Belle Étoile) où Rémi flâne avec son ami Rocky dans les rues De Marseille lorsque ce dernier entre soudainement dans un bureau de tabac pour le braquer. Malgré son innocence, Rémi est accusé puis incarcéré dans une prison pour mineurs. Il y fait la rencontre de Manu, avec lequel il élabore bientôt un plan d'évasion.
Littérature : Dans son dernier roman Minuit dans la ville des songes (éd. Gallimard) l'écrivain retrace son itinéraire, celui d'un enfant inadapté au système scolaire qui découvre un jour la littérature. À la fois fugueur et rebelle, émerveillé par la beauté du monde et des femmes, il décrit une vie d'errance et de lecture.
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