Ce deuxième tome de Colonisation est à nouveau bien réussi et prenant. Je rappelle le pitch : l'humanité a essaimé dans la galaxie grâce à une technologie de trous de vers. On suit une équipe chargée de retrouver les vaisseaux de première génération – voyageant à une vitesse suffisamment en deçà de celle de la lumière et utilisant l'hibernation pour préserver les colons – dont on n'a plus de traces.
Ce tome est consacré à la découverte d'un de ces vaisseaux qui a « colonisé » (plutôt essayé de survivre sur) une planète perdue. L'équipe Mila Aygon dialogue avec l'un des rescapés ; les circonstances sont spéciales. Chacun raconte à l'autre comment ils sont arrivés là, en alternance, ce qui nous permet de lire deux histoires en une. Je ne peux pas trop en dire plus sous peine de spoiler. Disons juste que l'envie de survivre entraine des comportements extrêmes.
Ce rythme de deux histoires alternées est excellent. La série confirme la grande place qu'elle réserve aux techniques de réalité virtuelle dans la civilisation humaine. Les dessins de Vicenzo Cucca sont bluffant dès qu'il s'agit des décors planétaires ou spatiaux.
Un regret tout de même. On a introduit une équipe de huit personnages, et pour l'instant les auteurs n'ont fait aucun effort pour nous les raconter, nous les attacher. Ils ont préféré s'attacher à leur mission. Cela nuit à l'empathie que l'on a pour eux. Il va être temps de se concentrer sur le background des personnages, et d'introduire des contrastes de comportement. Parce que là, hormis leurs talents techniques, ils sont relativement interchangeables.
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Second tome de cette série qui se consacre ici à une mission de l'équipe de Milla Aygon pour récupérer les colons d'une Nef en perdition. Leur enquête va les mener à une planète où les colons se sont adaptés d'une façon répugnante pour survivre…
J'avais été agréablement surpris par cette série lors de ma lecture du tome 1. Ce second album est lui aussi intéressant même si il manque toujours ce petit quelque chose pour dire que l'on est en présence d'une série passionnante.
L'intrigue du récit est plutôt bien menée entre les histoires en parallèle des employés de l'Agence et celles des colons ; mais j'aurai aimé un peu plus de tension et d'émotion dans la narration des déboires des colons notamment.
Cela reste un bon album mais j'ai dans l'espoir que la série décolle un tout petit peu plus dans les prochains albums. L'histoire s'intéresse d'ailleurs assez peu aux personnages, difficile donc de ressentir un peu d'empathie pour les aventures de cette équipe pourtant singulière.
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J'avais hâte de prolonger l'expérience du tome 1.
D'un point de vue graphique, c'est toujours aussi beau, soigné, avec un découpage amélioré et des planches mieux intégrées à l'univers space opera.
Je trouve néanmoins que les parties spatiales sont parfois moins bonnes que les "terrestres" qui elles sont vraiment immersives.
Les proportions relatives des vaisseaux gagneraient à évoluer.
Le scénario, après une entrée en matière intrigante, est cependant assez banal et revisite un thème assez couru dans les histoires de naufrages.
Joli tout de même et se laissant lire.
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Dans ce deuxième tome de Colonisation nous retrouvons notre équipe de cadet renforcé par Clarence Sternis, colon de première génération qu'ils avaient secourus dans le tome 1.
Cette fois ci ils vont se retrouver en bute a des colons qui ne veulent pas être secourus, mais la raison pour laquelle ils ont fait ce choix est sordide.
Les Dessins de Vincenzo Cucca sont bluffants et mon seul problème avec les BD c'est quelle soit si courte.
je suivrai de prés cette série, bien que le contexte se prête a un nombre indéfinis d'Albums.
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Le dessin de Cucca est très efficace. Aidé magistralement par le coloriste Marinacci, il nous offre un travail parfait, impressionnant par moment et très convaincant. Le monde que nous visitons dans ce tome est crédible et angoissant. Les engins et les vaisseaux sont soignés.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Ce récit de SF moderne, livré au travers de planches fourmillant de détails, explore tant les recoins obscurs de l’espace que ceux de l’âme humaine
Lire la critique sur le site : BDZoom
Il y a peu, j'ignorais tout des Atils. Puis, à force de fréquenter Ag' Nilat, j'ai cerné certaines caractéristiques de son peuple.
L'une des plus prégnantes est ce goût du mystère quant à leurs origines. On ne connaît même pas la localisation de leur planète mère.
Autre particularisme: ils semblent avoir une évolution inverse à la nôtre. Au début de sa vie, chaque individu possède comme un savoir universel. Puis, se faisant sa propre expérience, il se spécialise, s'individualise et perd en quelque sorte en sagesse.
Plusieurs années après le départ des nefs, une race extraterrestre intelligente s'est manifestée à nous: les Atils.
Ils ont apporté à l'humanité la technologie des trous de vers, pour voyager sans limite et la colonisation s'est métamorphosée ! Malheureusement il était trop tard pour rattraper les nefs.
Il y a dû y avoir une évacuation, la plupart des engins ne sont plus là et il ne reste que deux navettes. J'essaie de me connecter au système, mais il n'y a plus aucune source d'énergie, je vais devoir bidouiller un peu...
Après son enlèvement, Alba, 17 ans est secourue par la Flèche, un navire cosmique. Elle découvre stupéfaite que son équipage explore les différentes bulles d'espaces secondaires à la recherche de créatures stellaires. Ces créatures impressionnantes représentent la source économique principale des différentes espèces qui les traquent sans relâche. Contre toute attente Alba semble avoir des capacités hors normes et un lien particulier avec elles. Qui est-elle vraiment ? L'équipage ne tarde pas à l'apprendre : Alba est la fille de Daladyn l'impie, un représentant du Haut Conseil banni par les siens pour avoir tenu des propos impies à propos des créatures ! Pour l'instant, Alba ignore tout de sa véritable identité, mais son existence risque de provoquer des remous en haut lieu.
Les membre d'équipage de la Flèche en font rapidement la douloureuse expérience, étant violemment attaqué. Prenant in extremis la fuite, ils sont obligés de se réfugier dans un système de planètes aquatiques où ils vont tenter de radouber. Mais les mercenaires lancés à leurs trousses ne lâchent pas facilement l'affaire et les poussent toujours plus loin dans leurs retranchements… Une chose est sûre, Alba attise les convoitises. Est-ce pour bénéficier de ses capacités singulières ou tout simplement pour la faire disparaître avant qu'elle ne se déclare officiellement légataire des pouvoirs qui lui reviennent ?... Les créatures stellaires qui ont déjà sauvé Alba une fois sont loin de ce monde aquatique et ne pourront pas la secourir. Comment va-t-elle réussir à survivre et à prendre la place qui lui revient sur cet échiquier politique qui a déjà coûté la vie à son père ?
Ce second tome nous offre encore une fois des paysages futuristes envoûtants et un récit plein de péripéties ! Après le succès de la saga le Voyage extraordinaire, le duo Filippi / Camboni revient avec cette série astrale qui aborde des thèmes aussi variés que la sociologie, la bio-éthique, l'écologie ou la préservation des espèces.
Découvre Prima Spatia, tomes 1 et 2 par Denis-Pierre Filippi et Silvio Camboni : https://www.glenat.com/24x32-vents-douest/prima-spatia-tome-02-9782749310022
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