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Glénat [corriger]

Glénat est une maison d`édition française créée en 1969 et basée à Grenoble, particulièrement axée sur la bande dessinée et le manga. Elle commercialisa les premiers mangas en version reliée en France, avec notamment Dragon Ball et Akira. Aujourd`hui, Glénat propose chaque année plus de 400 nouveautés, les deux-tiers étant des BD et mangas.

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Dernières critiques
Mafalda, tome 1

Quatre vignettes pour un éclat de rire.

Mafalda, petite Argentine que je qualifierais de HPI, surprend toujours ses parents (et nous aussi) par ses réflexions avant-gardistes, féministes, parfois politiques ou tout simplement de bon sens.

Ma fille lisait Mafalda à 10 ans et elle adorait. Elle n'était pas au fait de la société argentine mais elle dévorait les albums. Avec mes yeux d'adulte, j'aime tout autant. Les gags sont variés et c'est tellement bon de rire même de sujets graves.
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In caca veritas

J'avoue que j'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres et je l'ai pris car ça m'a fait rire. Puis je me suis laissée guider au fils des pages pour en apprendre plus sur nos cacas. Les informations sont drôles au premier abord mais au fond bien sérieuses et on apprend plein de choses.
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À mourir entre les bras de ma nourrice

Très sympathique album dont le dessin m'a attiré l’œil. C'est une mise en couleur directe dont les tons donnent la couleur du récit. Le mélange entre le vif parfois clairement présent et le terne de l'immeuble de cité. D'ailleurs ce dessin contribue énormément au ressenti de l'album, avec une oppression de ces tours verticales, ces couloirs étroits et ces appartements qui font trop petits. Les cases semblent souvent trop petites, rendant claustrophobe et oppressant les protagonistes jusqu'à une fin qui se passe à l'extérieur, là où les murs on disparu. Un joli symbole présent dans tout le récit !



Mais la BD est aussi une histoire qui prend le temps de s'installer, où Fatoumata accepte de fricoter avec les trafiquants de drogue de sa cité contre l'argent qu'il lui fallait parce qu'elle est mère célibataire avec trois enfants. Une des thématiques que je m'attendais à voir dans le récit concernait la police et le rapport belliqueux que la cité entretien avec eux, mais il s'est vite avéré que c'est un récit sur la solitude des personnes dans les cités. Fatoumata est seule, et doit se débrouiller seule. C'est contre la police, contre ses voisins et contre les dealers qu'elle doit se battre, mais aussi contre un système dans laquelle elle peut disparaitre sans que cela n'émeuve personne.

Si le récit montre l'héroïne s'en sortir, ce n'est cependant pas une glorification de l'action individuelle qui prime, puisqu'elle sera tout de même aidée de quelques personnes finalement. Une petite forme de solidarité qui pointe dans un monde bien individuelle.



Je ne sais pas si la BD est représentative des banlieues d'aujourd'hui mais je sais que les fléaux du trafic et de la drogue ne sont jamais à l'avantage des habitants de ces lieux. Une BD qui parle surtout de solitude contemporaine dans un espace où tout le monde est proche. Paradoxe de ces grandes cités vu comme un rêve de ville et devenu plutôt un enfer carcéral.
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