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Citations sur La vraie vie (526)

Et puis, cette année-là, mon corps avait beaucoup changé. Tout s'était arrondi. Mes seins, bien sûr, mais aussi mes cuisses, mes hanches, mes fesses. Je ne savais pas trop quoi faire de tout ça. je n'y prêtais pas trop attention. Mais je voyais bien que le regard des autres changeait en même temps que mes formes.
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J'aurais aimé que quelqu'un, un adulte, me prenne par la main et me mette au lit. Replace les balises dans mon existence. M'explique qu'il y a aurait un lendemain à ce jour, puis un surlendemain, et que ma vie finirait par retrouver son visage. Que le sang et la terreur allaient se diluer. Mais personne n'est venu.
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Mon école était un immense bloc de béton noir bordé de quelques arbres. D’une certaine façon, il ressemblait un peu au Démo. Le charme d’un bunker, entouré d’une végétation domestiquée. Une nature qu’on tolérait encore mais qui avait perdu la bataille depuis longtemps. Les salles de classe étaient percées de quelques fenêtres, étroites comme des meurtrières. Si étroites qu’un corps n’aurait pas pu s’y faufiler. C’était une belle métaphore du système pédagogique de l’établissement. Un carcan qui ne se donne même pas la peine de donner l’illusion de la liberté. J’appréciais l’ironie de la chose. Au moins, ça avait le mérite d’être cohérent.
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Alors j'ai décidé que moi aussi j'allais inventer une machine et que je voyageais dans le temps et que je remettrais de l'ordre dans tout ça.
A partir de ce moment-là, la vie ne m'est plus apparue que comme une branche ratée de la réalité, un brouillon destiné à être réécrit, et tout m'a semblé plus supportable.
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Le rire de Gilles pouvait guérir toutes les blessures
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On dit que le silence qui suit Mozart, c'est encore du Mozart. On ne dit rien sur le silence qui suit un coup de feu. Et la mort d'un homme.

page 261
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Ces taches m'intriguaient toujours. çà me rappelait les mains du vieux glacier. Avec l'âge, moi aussi, je finirais par rouiller comme une vieille clôture.
( p 214)
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J’aimais tout ce qui avait trait au commencement. Ce moment où on imagine que les événements vont se dérouler selon un schéma planifié, que chaque nouvel élément va nous arriver sur un tapis roulant comme un colis dans un centre de tri et qu’il nous suffira de le ranger à l’endroit approprié. (...) Quelques heures douces et chaudes comme un ventre maternel, pendant lesquelles je pouvais entretenir l’illusion de posséder un semblant de maîtrise sur le cours de mon existence. Comme s’il existait un rempart pour me protéger de la hyène. Évidemment, je finissais toujours par m’apercevoir (...) que la vie est une grande soupe dans un mixer au milieu de laquelle il faut essayer de ne pas finir déchiqueté par les lames qui vous attirent vers le fond.
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Gilles a lâché la main et s'est tourné vers la bête. Il s'est approché et a posé ses doigts sur la gueule figée. Je n'osais plus bouger. Elle allait se réveiller et le dévorer.Gilles s'est laissé tomber sur les genoux. Ses lèvres tremblaient. Il a caressé le pelage mort et a passé ses bras autour du cou du fauve.
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Cette chose me fredonnait
que ce qui me séparait de la souffrance
était aussi fin et fragile que la fontanelle d'un nouveau-né.
p 266
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