AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 1204 notes
Belle écriture mais livre tendu ,difficile et qui m'a mis mal à l'aise sans doute par le risque que le lecteur peut avoir à l'identifier au "héros" qui est en soit l'auteur...Et tout n'est pas toujours très beau à voir .....J'en suis sorti ....soulagé que ce la soit fini....je l'avoue et aurait rencontré Sophie!
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre m'a été conseillé comme un livre qu'il faut absolument avoir lu ! Je suis péniblement arrivée à la page 100. Je suis allée voir plus loin en lisant des passages d'autres chapîtres qui m'ont l'air aussi ennuyeux. Les états d'âme de ce bo-bo tourmenté me laissent pantoise. Je ne voudrais pas être sa mère c'est certain...! Si d'aucun crient au génie je pense qu'ils sont soit tourmentés autant que l'auteur soit des bo-bo intellectuellement fatigués qui aiment crier au génie pour se sentir exister !
Commenter  J’apprécie          10
http://3petitspoints.over-blog.com/article-l-art-de-la-declaration-d-amour-110283316.html
Commenter  J’apprécie          10
Tromperie sur le titre, je me suis sentie flouée.
L' étalage des délires érotico- je ne sais quoi de l'auteur, ne m'intéresse absolument pas.
Il y a longtemps que je voulais lire cet auteur, je me suis trouvée face à un bobo snob.
Désolée, mais c'est mon ressenti. Qu'il profite bien du nom de sa mère.....
Commenter  J’apprécie          10
J'ai assez bien aimé, mais moins que "Limonov".
J'étais curieuse de lire ce livre car j'avais beaucoup aimé le film "Retour à Kotelnitch" (puis le livre "Limonov" récemment donc). En fait lire le livre m'a un peu déçue puisqu'Emmanuel Carrère y raconte qu'en fait il n'était pas vraiment "motivé" par le film, qu'il était là sans y être, donc du coup ça "désidéalise" le film, mais me donne envie de le revoir pour me rappeler ce que j'y avais vu qui m'avait tant plu ?
J'ai aimé à la fois la recherche des origines et l'aspect plus intime de l'histoire d'amour, mais j'ai trouvé que ça n'allait pas nécessairement très bien ensemble. Je crois bien que j'aurais préféré un roman entièrement sur Kotelnitch et l'ancêtre de Carrère.
Commenter  J’apprécie          10
Un récit au croisement de 4 histoires : la recherche de la vérité sur un grand père disparu pendant la guerre, un tournage dans un village russe pour lequel il n'y a pas vraiment de commande, une histoire d'amour passionnel qui s'achève, et l'obsession d'apprendre le russe. Emouvant et prenant, alors que l'architecture narrative aurait pu être périlleuse.

Commenter  J’apprécie          10
A travers ce roman E Carrère nous offre sans aucune pudeur un pan de sa vie familiale mais aussi amoureuse avec la belle Sophie. Outre les passages un peu trop crus à mon goût, l'auteur nous révèle, à travers cette idylle, la difficulté pour une personne "ordinaire" de partager la vie d'une personne connue. En effet, nous pouvons au moins reconnaître la franchise d'E Carrère avouant que les amis, les états d'âmes et la vie de sa dulcinée ne l'intéresse que peu. Il met à nue une certitude : bon nombre d'écrivains, scénaristes, cinéastes, acteurs et j'en passe, ayant prétention de décrypter les sentiments humains, sont atteints d'un profond nombrilisme les détournant totalement de leurs sujets d'analyse. Au delà de cet élément, l'auteur soulève également une question qui touche bon nombre de couples "mortels" : l'adultère. Il nous offre ce mélange d'attrait- rejet que suscite chez nous l'être aimé lorsqu'il nous a trahi... Je dois dire que sans ces deux éléments, la lecture de ce livre trop égocentrique à mon goût n'aurait eu que peu d'intérêt.
Commenter  J’apprécie          10
Un roman russe ou la vie d'Emmanuel Carrère étalée sur des centaines de page.
L'écrivain nous parle de ses racines russe qui n'en sont pas, du mystère qui entoure la disparition de son grand-père hongrois, de sa petite-amie Sophie, du reportage qu'il va faire en Russie.
Lien : http://booksandcuriosity.blo..
Commenter  J’apprécie          10
« ... l'expérience, inapte à se loger dans une conscience, ne peut trouver le support de son accomplissement que dans une création de signes. Bien plus, étant donné la reformulation deleuzienne du problème - l'expérience est essentiellement rare, exceptionnelle, improbable, invivable - , ne faut-il pas conclure à des contenus exceptionnels, qu'il s'agirait toujours de trouver en soi-même ?

Tel est le mirage où se vautre la fausse littérature ... : si énormes soient-ils, les vécus rapportés n'en conservent pas moins leur forme de vécu, gonflant le Moi jusqu'à l'apoplexie. »

François Zourabichvili, Kant avec Masoch, 2006.
Lien : https://agnes.bouvier@gmail...
Commenter  J’apprécie          00
Que penser... Hum hum que dire que dire d'un Roman Russe ou de l'autobiographie de moi, moi, MOI.
Je reconnais que l'auteur m'a charmé par ce récit de récits entremêlés. le projet est vraiment plaisant : l'auteur souhaite renouer avec son grand-père maternel et au delà de lui avec le secret de cet homme que sa mère refuse de léguer en restant taiseuse au sujet de son père. Un profil digne d'un vrai personnage d'un roman tragique portant le poisseux stigmate de sa situation impécunieuse. Situation l'empêchant de voler au dessus des problèmes quotidiens à siroter les joies du questionnement philosophique. Georges Zourabichvili tel est son nom est un homme perdu désillusionné par la vie et hanté par un démon intérieur qui a tenté de s'intégrer avec peine à une société qui éternellement le rejettera. Il porte en lui la mort, la noirceur et l'auteur se retrouve en lui. Il tente de s'en rapprocher par un chemin de traverse, par l'intermédiaire de Thomas Andras, hongrois enfermé dans un asile psychiatrique en Russie depuis son arrestation par l'Armée rouge en 47 et retrouvé 50ans plus tard et rapatrié dans son pays. Un reportage est proposé à l'écrivain autour de ce personnage dans le village de Kotelnich où se situe l'hôpital. Ses intentions sont un peu floues en acceptant mais il voit en cet homme le rêve réalisé que son grand-père à lui revienne d'une guerre après laquelle aucun signe de vie ou de mort n'a été attribué à ses proches. L'attente morbide de la famille. Si Emmanuel Carrère s'était penché davantage sur cette trame là et n'avait pas énuméré sa relation houleuse partagée avec sa compagne Sophie qu'on aurait fort droit de qualifier de pathétique puisque son intimité ne nous est non pas offerte mais vomie dessus, j'aurais dit admirable. Je n'aime pas que mon avis perso vienne entraver la lecture au moment ou je lis un livre mais ici votre conscience ne pourrait pas supporter d'être en accord avec l'auteur quand vous faites face à la mégalomanie en personne. J'espère que mon avis est assez proche de la réalité des choses sinon quoi ce blasphème ferait de moi un beau con. le défi d'un projet entremêlé n'est pas pour moi relevé et j'en suis déçu, des histoires qui ne sont que superposées et dont les plus intéressantes ne servent que de toile de fond à une personnalité narcissique. Peut-être qu'il s'agit là d'un manque de compréhension de ma part mais je trouve choquant ce point là : en 2002 Mr Carrère écrit une nouvelle érotique qui prend pour support la réalité. le gars prévoit que le 20 juillet dans le train de 14h45 qui amène Sophie à la Rochelle. Celle-ci lira lors de son voyage le journal du Monde dans lequel est publié la nouvelle. Dans celle-ci l'auteur veut se la jouer maître du désir sexuel de sa tendre en la soumettant à un script préétabli reposant sur les ordres sexuels contenus dans la nouvelle. le principe de l'énoncé performatif. Un jeu tordu du plus grand détraqué. L'ironie du sort est que sa cible ne lira jamais la nouvelle n'ayant jamais pris le train.
C'est donc ce retour à soi obsédant et permanent qui est ici insupportable. Une bonne autobio c'est se raconter dans le but que d'autres puisse écouter leur propre histoire en écho non pas de faire son éloge qui plus est son antinomie. Malgré cela l'écriture m'a conquis et les mots souvent touché. Une lecture fluide, paradoxe de l'expérience. L'éditeur POL doit en est pour quelque chose aussi, la taille d'écriture, du livre et la tenue en main sont autant d'éléments importants pour une meilleure expérience de lecture.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (2723) Voir plus



Quiz Voir plus

Limonov

Limonov a fondé le parti national-bolchevique. Ses sympathisants sont …

des nasbols
des lepénistes
des zeks

8 questions
183 lecteurs ont répondu
Thème : Limonov de Emmanuel CarrèreCréer un quiz sur ce livre

{* *}