Leur domaine bordelais ravagé, au bord de la ruine, ce qu'il reste de la famille Vallogne se réfugie dans le seul bout de terre qui leur appartient encore: une exploitation cubaine, Xeraco, laissée en héritage à Pierre, le cadet. Ce-dernier n'est pas du voyage, exilé à Cayenne depuis qu'il a été reconnu coupable du meurtre de son père et rejeté par sa famille entière.
Sous le soleil implacable, menacés par la fièvre blanche, embourbés par les marécages qui empêchent toute culture sur leur propriété et à deux doigts de tomber dans la pauvreté, les Vallogne tenteront tout pour sortir le tête de l'eau.
J'aimais beaucoup
Françoise Bourdin et ce roman-ci, que j'ai eu beaucoup de mal à dénicher, je le gardais précieusement car c'était le dernier roman de sa bibliographie que je n'avais pas encore lu. Quelle déception !
On sent le côté "commande pour une série télé" à tous les instants. Aucun souffle romanesque ne traverse ce récit, les personnages ne sont pas construits, et le contexte historique est à peine effleuré. Même l'utilisation du colorant de l'indigotier qui a pourtant donné son titre au roman est remisée au rang d'anecdote.
J'ai eu le sentiment tout du long que l'autrice expliquait la trame du récit au lieu de nous le raconter. Contrairement à ce qu'on trouve dans ses autres romans, il n'y a presque pas de dialogue et certaines scènes qui auraient pu apporter de l'émotion sont parfois résumées en quelques lignes froides.
Bref, double déception pour moi: cette lecture ne m'a pas fait plaisir et je termine la lecture de tout le travail d'une autrice que j'aimais bien par une fausse note.