Une carte postale arrive chez la grand-mère de l'auteur. Figurent dessus les 4 prénoms des parents, des frère et soeur de Myriam. Ils sont tous morts en déportation en 1942.
Ephraïm, le père, d'origine russe, qui rêvait d'obtenir la nationalité française.
Emma, la mère, qui jouait du piano et pratiquait sa religion juive en cachette de son mari qui voulait rompre avec ces traditions.
Noemie, la soeur de 19 ans, qui voulait devenir écrivain.
Jacques, 16 ans, qui n avaient pas encore vraiment trouvé sa voie.
Myriam, la grande soeur de 21 ans, est la seule de sa famille à avoir survécu. Elle a voulu oublier son passer et ne parle plus beaucoup d'eux. Puis elle vit vieillit et meurt, atteinte d'Alzheimer. Sa fille Lelya et sa petite-fille, Anne, cherchent à comprendre. Qui a envoyé
la carte postale? Pourquoi? Qu'est-il arrivé à ces gens qui sont leurs ancêtres?
Ce roman autobiographique soulève beaucoup de questions.
Le passage où les deux femmes en visite chez un voisin découvrent le piano volé à leur aïeule m'a marquée.
C'est vraiment un bon roman. Ma tante l'a apprécié et l'a offert à ma mère qui l'a tellement aimé qu'elle me l'a prêté.