A New-York, les Fedorov et les Antonova sont à la tête de deux empires criminels rivaux. Chaque famille utilise sa magie pour rester au sommet, étendre sa richesse et anéantir l'autre. Aussi, lorsque l'amour se mêle à la haine et que des passions secrètes éclosent, leur fragile équilibre est rompu.
Je suis fan de the
Atlas six et d'
Olivie Blake en général. Alors une réécriture de Roméo et Juliette avec des familles rivales dans la mafia sorcières ? Elle a écrit ce livre pour moi, je ne veux rien savoir.
Comme avec sa trilogie, on est tout de suite happé dans un univers qui est le nôtre, à la différence qu'il existe des sorcier·e·s, avec une forme de magie qui rappelle
atlas six mais qui va plus loin dans son approche du fantastique. On suit les trois frères Fedorov et les sept soeurs Antonova - surtout l'aînée, Maria, et la plus jeune, Sasha - ainsi que les chefs de famille : Baba Yaga et Koschei l'Immortel, des pseudonymes issus des contes russes. Leurs histoires sont liées depuis des années et on arrive au-milieu, lorsque tout commence à se fracturer. On découvre d'anciennes relations et on assiste à la naissance d'une nouvelle ; l'autrice nous entraîne de drame en drame et au final, il n'y a pas vraiment d'intrigue. C'est l'histoire de déchirures, sur fond de trafics illégaux et de marchés passés avec les mauvaises personnes.
Est-ce que c'est un coup de coeur ? Non. J'ai trouvé le rythme inégal, il y a des répétitions et, en écrivant ça, je me rends compte que c'est exactement ce que j'ai pu reprocher à
Atlas six. Pourtant, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Je me suis attachée à Maria et Dimitri, à Lev et Sasha, et même si parfois tout allait trop vite ou tournait en rond, j'ai été happée par leurs histoires et leur amour. J'ai même refermé le livre en étant très émue (et clairement je me suis demandée ce qui n'allait pas chez moi).
Malgré ses défauts,
One for my enemy reste pour moi une réussite. Il m'a fait ressentir des choses et c'est tout ce que j'attends d'un roman !
Lien :
https://www.instagram.com/p/..