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Citations de Yves Simon (216)


Loin de tout, loin de vous votre visage. Il surgit chaque nuit. Je survis chaque jour. Est cela aimer ? Transporter une femme dans son corps et supporter qu'elle fasse crisser ses ongles sur vos rétines, là où les images se renversent.
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Yves Simon
....les livres ou on souligne les phrases qu'il faudrait retenir pour que la vie bifurque...Invente un chemin à tes pieds....Ca veut dire quoi " Invente un chemin à tes pieds ?" ..c'est travailler sans cesse pour que nos rêves les plus beaux fassent leur entrée dans nos vies
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Je m'aperçois que vieillir, c'est savoir discerner la part d'absence, absente de chaque nouveauté.
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Je vous regarde et vous ne dites rien.Rien avec vos yeux, votre bouche, ou l'allure de votre corps. Que pensez vous alors ? le temps d'une seconde, d'un laps de temps plus court peut-être, avez vous glissé mon visage dans votre cerveau ?...
J'aimerai tellement vous quitter en étant certain que vous avez imaginé vivre, l'instant d'une pico-seconde, une histoire d'amour avec moi
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Pourtant, ils savaient qu'ils avaient changé. Mais ce n'était pas encore un reniement, ni une accommodation. ils vieillissaient lentement, sans s'en rendre compte, imaginant que le monde vieillissait à la même vitesse qu'eux. C'est seulement un peu plus tard, dans six mois, dans un an, que des forces qu'ils n'auraient pas remarquées s'opposeraient à eux, à ce qu'ils appelleraient leur liberté ou la réalisation de leur vie, et qu'ils découvriraient l'énergie qu'il faut déployer pour résister à ces enfermements leur annonçant qu'ils venaient de perdre une partie d'un pouvoir, celui d’être jeunes et de dire merde au monde entier.
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Je ne serai jamais guéri de cette maladie chronique du parler, du vivre à se regarder souffrir avec des gens qui hantent nos pensées.
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Je vous aimais et vous me rendiez beau. A présent, je me regarde chaque matin et je vois mon visage s'enlaidir, vieillir, ressembler aux visages que l'alcool, la lassitude et les drogues détruisent.
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L'exil, c'est se retrouver dans un lieu où les rues n'ont pas de noms.
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Vivre seul, c'est s'en remettre à l'opacité des choses.
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Je voulais simplement te dire que l'on peut souffrir tout autant de ne pas trouver que de perdre. Il y a des gens qui ne parviendront jamais à trouver le réconfort, l'amour, la beauté, le plaisir, la foi, un idéal. Trouver le temps où ils vivent, paisible. C'est ça la maladie universelle qui nous ronge parce qu'elle est invisible et provoquée par rien.
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Ma belle âme.

C'est parce qu'il y a cette distance entre nous que j'ose te dire les mots les plus amoureux, avouer mes élans, comme si un invisible gardien des secrets m'empêchait d'en parler quand tu es auprès de moi.

Je t'aime du bout du monde comme un navigateur désespéré qui saurait qu'il n'y a plus de côte, plus de terre où accoster, mais qui cherche encore et encore l'étoile du Nord...

Tu es cette étoile, une étoile tombée du ciel pour me séduire et rendre brillant tout ce qui se voile d'ombre et d'opacité.

Je t'aime de cette manière désordonnée car je sais que le monde est fait de morales de circonstance, alors, autant les oublier et redéfinir pour soi et pour l'autre les codes du bien et du mal, laisser monter en nous la force d'aimer et la force de mal aimer, comme si elles étaient des lois écrites pour nous seuls, innocents et purs, choisis par un dieu n'aimant pas les relations publiques, pour que nous n'ayons pas à répandre la nouvelle de cela...

J'ai tellement espéré une femme qui ait la force d'une femme et la naïveté d'une jeune fille, que... c'est cela que je voulais te dire : cette espérance à trouver un visage et une âme, et ils te ressemblent.

Plein d'abîmes s'ouvrent autour de nous, pareils à des gueules de dragons qui enflammeraient chacune de nos incartades... et pourtant, nous sommes là, tendus, patients, émerveillés par ce monde qui nous a fait rencontrer.

Je te vois... ton corps ondule et tes cuisses s'écartent pour que la lumière les pénètre avant moi, m'y accueille...

L'irremplaçable lumière du ciel, puisque sans elle la mer serait noire comme une ardoise. De si loin, mon coeur bat pour vous.
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Ce n'est pas l'intérieur des choses qui motive nos sentiments, seulement leur apparence
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Lorsque je pense à l'enfant, ce n'est pas le regret qui s'impose, mais quelque chose de plus mortel. Je vois une longue blessure s'étendre sur les forêts, sur les océans, déchirant le ciel pendant que les hommes et les femmes, tout en bas, se lamentent sur cette plaie qui ne se refermera jamais.
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Il n'a pas de nom, pas de visage, il est l'enfant d'univers qui se distingue uniquement des autres parce que moi, je pense à lui le soir et la nuit. Il ne sait encore ni crier ni s'émouvoir. Il sait tout du monde, mais rien de la vie.
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Je m'aperçois que vieillir, c'est savoir discerner la part d'absence, absente de chaque nouveauté.
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- " Vous bavez quand vous avez vos crises de palu ?
- Je bave et je crie.
- L'équateur ?
- Non, le XVIIIe arrondissement. Aujourd'hui les mouches d'Afrique voyagent en 747 !
- Vous vous moquez de moi ? demanda-t-il doucement.
- Oui, un peu.
- Ce n'est pas bien. J'ai soixante ans et je viens de perdre ma femme.
- Je suis désolée. Qu'est-ce qu'elle a eu ?
- Comment, qu'est-ce qu'elle a eu ?
- Elle est morte de quoi ?
- De rien. Elle s"est perdue dans Paris. "
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L’alchimie mystérieuse qui me relie génétiquement à toi m’a offert, non moins étrangement , la passion des mots ,celle pour la musique alors que tu ne lisais pas et n’aimais qua la valse musette. Je suis ton arborescence inattendue, ton fruit artiste, la trace que tu ne pouvais imaginer laisser, anéanti que tu étais par trop de lassitude, de ces contraintes qui engluent d’une gangue indélébile les êtres qui n’ont ni le désir ni la volonté de s’en déprendre.
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Tenir dans ses mains la tête de quelqu'un qui vient de prendre un billet de train, imaginer alors que c'est la terre que l'on tient comme cela
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C’était cela partir : entendre le claquement d’une porte et se savoir projeté à l’intérieur du monde, prêt à affronter les jours et les nuits d’une odyssée bitumée, un itinéraire sans but sinon celui de se trouver dans le nulle part d’un rêve.
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Vraiment je ne saurai jamais s'il vaut mieux vivre sans bruit ou dans le fracas des passions et de la tyrannie d'une personne qui vous aime. Aimer.
Aimer ou posséder. Avoir des droits sur un corps, le faire jouir, en jouir. La nuit des villes envahit chaque silhouette. Des rues, des corps, des rêves, des cris. Si seulement un fleuve pouvait brusquement tout emporter, tout ce galimatias de folies, de jalousies. Tu m'aimes ? Non. Pourquoi ? Je ne sais pas. Et merde. Quand donc finira ce jeu des questions et des réponses et que l'on pourra tout savoir sans jamais rien demander.
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