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Critiques de Martha Hall Kelly (497)
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Le récit de trois femmes fortes embarquées dans la violence de la seconde guerre mondiale…



Dans cette histoire nous allons suivre trois femmes aux personnalités hors du commun de l’aube de la seconde guerre mondiale aux années 1960.

Ces trois personnages féminins principaux sont inspirés de jeunes femmes ayant réellement existé et ayant eu une destinée particulière durant cette grande guerre.



Tout d’abord, nous suivons Caroline Ferriday, une jeune américaine qui tente par tous les moyens d’aider la France comme elle le peut et qui fera des choix déterminants, permettant à sa destinée de croiser les autres femmes fortes de ce roman.

Ensuite, il y a Kasia, une jeune polonaise qui va vivre l’inimaginable, l’innommable. En effet, cette jeune fille va voir son pays envahi et va être déportée dans le seul camp de femmes existant : Ravensbrück. Elle va alors subir l’impossible et faire partie des femmes mutilées sur lesquelles les allemands expérimentaient « pour la science ».

Enfin, nous allons suivre un personnage que l’on penserait détestable dès le premier abord : Herta Oberheuser. Celle-ci est la seule femme médecin qui sera jugée à Nuremberg pour crime contre l’humanité. Elle fait partie de l’équipe dédiée aux expérimentations sur les jeunes femmes.



Je dois dire que j’ai été extrêmement surprise. Je ne m’attendais pas à rencontrer des personnalités aussi emblématiques de la seconde guerre mondiale au féminin. Je n’avais jamais lu de livre sur ce sujet.

J’ai été vraiment saisie par ces personnages et ces faits plus réalistes les uns que les autres.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Caroline qui est armée de toute la générosité du monde. Elle ne pense qu’à aider les plus nécessiteux, quitte à se sacrifier et à oublier sa vie personnelle. Après avoir lu ce livre, j’avoue avoir voulu en savoir encore plus sur cette femme si inspirante.



J’ai aussi bien aimé Kasia même si c’est surement elle qui m’a fait passer les heures les plus sombres de cette lecture ! J’ai apprécié la complexité de sa personnalité et les répercussions de ses traumatismes répétés sur celle-ci. En bref, Kasia est tout de même la grande victime de ce récit et pourtant, elle reste si forte et déterminée, si courageuse jusqu’aux dernières lignes. Cette guerre lui a énormément coûté et pourtant elle continue de se battre, coûte que coûte. Elle est aussi une belle source d’inspiration !



Enfin, on retrouve Herta, la femme médecin nazie. Je ne vous cache pas avoir ressenti pas mal d’antipathie pour ce personnage. Cependant, on ne peut pas lui enlever sa force de caractère et sa détermination. D’abord promise à un avenir radieux en tant que médecin, tout va changer avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Grande cible de la propagande hitlérienne, Herta fait partie de cette jeunesse qui prône ce nouveau gouvernement et le changement qu’on lui promet. Elle en finit aveuglée et avec de sérieux troubles du jugement qui vont lui gâcher ses si beaux projets. Elle tombe bien malgré elle dans ce cercle infernal et se rend coupable des plus grandes atrocités sans se montrer réellement actrice de sa propre vie. C’est un personnage complexe que l’on ne peut pas que détester dans ce récit !



Martha Hall Kelly nous sert dans un récit poignant de réalité le fruit de plusieurs années de recherche et de nombreuses rencontres à travers le monde. Cette histoire est bouleversante car elle est inspirée de faits réels et suit trois personnalités féminines marquantes de la seconde guerre mondiale. J’ai été vraiment chamboulée par certaines scènes, certains faits que l’on connaissait déjà grâce à nos livres d’histoire, mais que l’on retrouve ici d’une façon bien plus marquante car l’histoire en appelle à notre empathie, à nos émotions. Le récit est en effet parfois dur mais il m’apparaît comme nécessaire dans un devoir de mémoire de ces faits atroces. On ne peut que s’attacher à ces personnages qui vivent l’inimaginable et c’est surement ce qui rend l’histoire d’autant plus marquante. On ne lit plus l’histoire de milliers d’inconnus dans un livre d’histoire, on suit la destinée d’une poignée d’entre eux avec une implication émotionnelle certaine. On ne peut pas ressortir indemne de cette lecture qui ne demande qu’à dénoncer et faire connaître des choses que l’on ne devrait jamais oublier, des destins tragiquement interrompus.



Malgré toute l’horreur contenue dans ce récit, d’autant plus atroce qu’elle a été réelle pendant des années dans l’histoire de l’Humanité ; on trouve aussi une belle note d’espoir. En effet, les trois jeunes femmes dont il est ici question vont être comme des fleurs prêtes à refleurir et s’épanouir bien plus belles et plus fortes que jamais après avoir subi ou fait subir les pires atrocités. Chacune est impliquée dans cette guerre d’une façon qui ne peut laisser indifférent. Même Herta, qui est pourtant nazie, peut inspirer une certaine pitié quand on voit ce que le régime a alors fait de son bel avenir ; ce que des idéologies, une propagande bien menée, peuvent faire à une jeune femme pleine de bonnes idées et de beaux projets. On voit aussi les nazis se repositionner en tant qu’êtres humains, ce que l’on a souvent tendance à oublier. Il aurait été bien plus facile de les pointer du doigt comme des monstres sans remords et sans morale et j’ai beaucoup apprécié cette vision donnée par l’auteure.



J’ai découvert grâce à ce récit le côté sordide des expérimentations sur les jeunes polonaises en bonne santé qui m’a vraiment horrifié. Je pense néanmoins qu’on n’en parle en général pas assez et que l’on a trop tendance à oublier ces « Lapins » qui ont pourtant souffert le martyr au nom de la science.



Ce roman a été une très bonne lecture combinant l’horreur à la pérennité de l’espoir. Les trois personnages principaux sont criants de réalisme et on ne peut vraiment pas ressortir indemne de cette lecture. Je pense que Caroline, Herta, Kasia et même sa sœur Zuzanna vont me marquer pendant un long moment. Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux raconte simplement l’histoire vraie de trois jeunes femmes brisées de multiples manières qui finissent par s’épanouir à nouveau, comme le beau lilas de Caroline Ferriday qui refleurit encore et toujours à Bethlehem…
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Septembre 1939. Caroline travaille à New-York comme bénévole au consulat de France. Elle consacre tout son temps à récolter argent et vêtements pour les orphelinats français.

Kasia vit à Lublin en Pologne. Hitler vient d’envahir son pays. La jeune fille entre dans la résistance, mais se fait rapidement arrêter et elle est envoyée au camp de Ravensbrück.

Herta est une jeune médecin allemande. Elle peine à trouver un poste, car on n'engage que des hommes. Elle va postuler et être engagée pour travailler dans un camp de prisonnière : Ravensbrück.



📒MON AVIS : En décembre dernier, j'ai demandé à certaines de mes #bookstacopines de me choisir un livre à sortir de ma PAL. Celui-ci est le choix d'Élodie @uneetoileunlivre, que je tiens à remercier car j'ai trop aimé ce roman.

Cette histoire de Martha Hall Kelly fait partie de l'Histoire avec un grand H.

L'autrice nous raconte 3 destins de femmes fortes mais différentes : Caroline, américaine au grand cœur ; Kasia, prisonnière dans un camp de concentration et Herta son bourreau. À elles seules, ces 3 femmes nous montrent le très bon côté de l'humanité et sa pire facette.

A travers cette fresque historique, l'autrice mêle événements réels et personnages qui ont vraiment existés (Caroline par exemple) à la fiction avec un grand talent.

J'ai beaucoup appris à la lecture de ce roman, et notamment sur le camp de Ravensbrück où les médecins SS tels que Herta ont mené des expériences médicales barbares sur des prisonnières tristement connues sous le surnom de "Lapins".

Gros coup de 💜 pour ce roman qui m'a fait découvrir une brillante autrice. Je ne peux que vous le conseiller.

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Pour être tout à fait honnête, j'ai entamé ma lecture sans grande conviction. Comme quoi, il ne faut pas se fier uniquement au titre et au visuel de la couverture. J'ai beaucoup apprécié ce récit qui met en lumière certains événements de la seconde guerre mondiale. Je connaissais bien sûr certains des actes innommables perpétrés par des médecins nazis dans les camps. Mais je ne connaissais pas ceux relatés ici. J'ai également découvert grâce à ce roman l'existence de Caroline Ferriday. Evidemment on peut se poser la question de l'intégration de l'Histoire la plus sombre dans une oeuvre de fiction qui peut sembler parfois "légère. Il est tout à fait intéressant que la postface explique la naissance de ce roman, le travail préparatoire qu'a fait l'auteur et précise quels sont les personnages et faits réels ou fictifs. Les personnages principaux sont représentés avec leurs doutes, leurs défauts, leurs contradictions. Malgré certains clichés ou situations un peu trop fantaisistes, l'essentiel est là pour moi. On ne comprend pas tous les actes des protagonistes. Et cela fait du bien que l'auteur ne soit pas constamment démonstrative et laisse au lecteur l'interprétation et le jugement personnel.
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Je me souviens de ces sagas de l'été, qui occupaient mes soirées d'été lorsque j'étais plus jeune, et où j'attendais avec impatience quasi religieusement l'épisode hebdomadaire, sur TF1 ou France 2. Terre indigo, un été de canicule, l'été rouge, Dolmen... Autant de titres qui m'auront fait vibrer, rager, m'émouvoir avec les personnages.



C'est un peu tout ça que j'ai ressenti à la lecture de ce pavé, commencé par une belle et chaude journée d'été.



Nous voilà aux États-Unis, au printemps 1861, en pleine guerre de Sécession. Les états du sud se battent contre l'Union des Etats du Nord, avec comme sujet de discorde l'abolition de l'esclavage. Le destin de trois femmes vont se croiser : Georgie, riche jeune femme souhaitant devenir infirmière, Ann-May riche propriétaire sudiste et esclavagiste et Jemma, l'esclave d'Ann-May. A noter que le personnage de Georgianna Woolsey a réellement existé !



Nous sommes dans un roman choral : ce sont donc les points de vue de ces trois personnages qui vont s'alterner pour mener la narration.



Troisième tome de la trilogie des femmes Ferriday, dont j'avais lu le premier, l'autrice a une nouvelle fois fourni un travail documentaire formidable. Le récit se passe bien sûr sur des faits réels, et j'ai beaucoup aimé découvrir que le contenu des lettres écrites par Georgie était le réel contenu de sa correspondance.



J'ai moins apprécié le personnage d'Ann-May qui était vraiment abject au point que ça en semblait exagéré et finalement peu crédible.



Ce qui rend finalement ce roman très intéressant est le regard que porte chacune de ces trois femmes sur la situation, la guerre, l'esclavage, le droit des femmes...



J'ai dévoré ce roman en quelques jours à peine, malgré sa taille impressionnante. Une belle saga d'été à découvrir.



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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux (Martha Hall Kelly)

Le monde entre en guerre et pour les trois héroïnes de ce long roman, l'existence va basculer.

Caroline est une riche américaine qui va s'occuper des migrants et des orphelins que le conflit génère. En outre, elle est sans nouvelles de son amour français, peut-être emmené dans un camp de travail...

Kasia est une jeune polonaise, surprise comme toute une nation par l'envahisseur allemand. A l'instar de ses copains, elle se livre à quelques actes insignifiants de résistance, mais elle est arrêtée, ce qui l'envoie, avec sa famille, dans le redoutable camp de travail de Ravensbrück.

Enfin, Herta est une allemande ambitieuse qui rêve de devenir médecin. Mais dans l'Allemagne nazie, seuls les camps et leurs expérimentations secrètes permettent aux femmes d'exercer...

Trois vies, trois points de vue autour de faits réels et d'un camp pour femmes qui a réellement existé. Je n'en avais jamais entendu parler, mais Ravensbrück a enfermé près de 130.000 prisonnières politiques, principalement polonaises, dont 60.000 à 90.000 n'en réchapperont pas.

La lecture est aussi glaçante qu'instructive. Aussi, ce livre est extrêmement bien construit, alternant de courts chapitres centrés sur l'une des héroïnes et se refermant généralement par une conclusion ouverte, un cliffhanger dont on brûle de connaître la suite. Les 650 pages s'avalent donc rapidement. Un gros coup de coeur ici.
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Printemps 1861. La guerre de Sécession fait rage aux États Unis.

Dans le camp des Nordistes, il y a Georgy, jeune femme aisée, anti esclavagiste convaincue. Elle est volontaire, indépendante et surtout veut s'investir d'avantage dans cette guerre, en d'enrôlant en tant qu'infimière.

Dans le camp des Sudistes, il y a Anne-May, jeune femme frivole qui vient d'hériter d'une prospère plantation de tabac, dans un des états frontières entre Yankies et Confédérés. Totalement centrée sur elle, elle tolère à peine les esclaves et se montre souvent très cruelle.

Et il y a Jemma, un pauvre jeune fille, qui subi les affronts quotidiens de cette mégère. Sa seule raison de tenir, ses parents, sa sœur jumelle et les rares moments de liberté pour leur rendre visite.

Mais le sordide régisseur du domaine, Lebaron, rôde autour d'eux. Et il faut s'en méfier terriblement, d'autant plus que la tension, le bruit de ses batailles s'approchant. De cette guerre, personne ne va s'en sortir indemne et chacune fera des choix, heureux ou malheureux.

C'est une très belle peinture de cette période de l'histoire américaine, très documentée et décrite. On vibre avec Georgy, on a peur pour Jemma et on déteste Anne May. C'est prenant, intéressant, un formidable portrait de femmes, fortes, déterminées, indépendantes, qui vont au bout de leur convictions, qu'elles soient justes ou non.
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Le troisième tome de la trilogie

J’ai adoré le premier, moins aimé le deuxième et bien aimé celui ci

Même si le début était long, ennuyant, mou.

Comme les deux livres précédents, la forme est la même, trois femmes à la même période de l’Histoire.

Nous sommes ici en pleine guerre de Sécession et nous suivons une infirmière abolitionniste, une esclave et la propriétaire de la plantation.

Georgie, infirmière, partira sur les zones de combat aider les soldats blessés.

Jemma, esclave, vit avec sa famille dans la terreur et la torture dans une plantation de tabac.

Anne-May, propriétaire de cette plantation, est égoïste, mauvaise, dangereuse.

La question qu’on se pose est quel lien avec les deux premiers tomes ? On le découvre à la fin dans l’épilogue.

Ce fut une bonne lecture, j’adore cette période de l’histoire, mais j’ai vraiment préféré le premier tome qui se passe pendant la seconde guerre mondiale.


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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Nous voilà aux Etats-Unis, au printemps 1861, en pleine guerre de Sécession.

Les Confédérés du Sud, dirigés par Jefferson Davis, sont favorables à l'esclavage et rassemblent onze États du Sud. Ils s'opposent aux Etats de l'Union, situés au nord du pays, tous favorables à son abolition. Eux sont dirigés par le Président Abraham Lincoln. Le conflit qui durera quatre ans est une véritable guerre civile d'une violence inouïe.

Sur les 3 millions d'hommes mobilisés, durant le conflit, environ un sur quatre sera tué, mort de maladie ou dans les camps de prisonniers. Pour les Etats-Unis, c'est le conflit le plus meurtrier de son histoire car il a provoqué autant de mort que les deux guerres mondiales réunies.

A l'issue de la guerre de Sécession, l'esclavage sera aboli...

Trois femmes vont voir leur destin se croiser.

Gorgeanna Woolsey (Georgy)_le seul personnage du roman qui a réellement existé_ a 28 ans et vit à New York, à Manhattan, dans une famille abolitionniste mais mondaine. Malgré l'opposition de ses proches, elle devient infirmière et s'engage pour l'Union. Elle part d'abord sur un des navires-hôpitaux puis pour le front. Elle compte bien prouver que les femmes ont un rôle important à jouer dans la société de l'époque. Elle espère créer un jour une école d'infirmière qui ne recevra que des femmes afin de prouver aux hommes qu'ils se trompent. Car en ce temps-là dans la société américaine, les hommes pensaient que les femmes étaient bien trop sensibles pour exercer ce métier et surtout pas assez intelligentes.

Georgy est très proche de sa famille, en particulier de sa mère, de son unique frère et de ses six sœurs, toutes engagées dans des causes humanitaires. Ils vivent auprès de leur oncle Edward qui les entoure de tendresse et de sollicitude depuis la mort de leur père.

Jemma est une jeune esclave qui travaille avec sa famille dans une plantation de tabac située dans le Maryland. La plantation Peeler et ses nombreux esclaves appartiennent désormais, depuis la mort de l'adorable Tante Tandy Rose, à sa nièce Anne-May Wilson, une esclavagiste convaincue. Cette dernière est obligée de mener l'entreprise familiale depuis que Fergus, son mari a rejoint les troupes confédérées. Sans aucune humanité pour ses esclaves, elle se montre cruelle tout comme son contremaître, l'affreux LeBaron qui sème la terreur dans la plantation avec son fouet, son regard haineux et surtout vicieux...

Jemma ne rêve que de s'échapper mais n'a pas le cœur d'abandonner sa famille.

Poussée par son ambition, Anne-May va se faire manipuler par Jubal, un de ses courtisans qui peu à peu lui tire des renseignements sur l'avancée des troupes de l'Union...des informations qu'elle détient de son propre frère qui lui écrit souvent. Elle les fait recopier minutieusement à Jemma dans un carnet tenu secret que la jeune fille doit ensuite apporter à Jubal en toute discrétion.

Ce que Jemma ne sait pas, et Anne-May non plus, c'est que ce carnet va devenir très important pour elles deux au fil de l'histoire, et sceller leur destin...



Voilà aujourd'hui un roman historique en trois parties, construit de manière assez classique car c'est un roman choral. Je l'ai lu pendant les vacances et dévoré en quelques jours avec grand plaisir. Sa lecture est facile, et bien que l'histoire repose sur des faits connus et déjà traités en littérature, les personnages sont suffisamment attachants pour nous donner envie de les suivre sur les plus de 600 pages de l'édition de poche.

Je ne savais pas en abordant cette lecture qu'il s'agissait du tome 3 d'une trilogie dont les différents tomes peuvent se lire séparément. Le premier s'intitule "Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux" et se passe durant la seconde guerre mondiale et jusqu'à la fin des années 50. Le second "Un parfum de rose et d'oubli", parle d'événements ayant eu lieu pendant la Première guerre mondiale et jusqu'aux années 20.

Les trois tomes sont reliés entre eux par la famille Woolsey.

Ce qui est intéressant c'est de savoir que la trilogie s'appuie sur des faits réels. L'auteur s'est en effet inspirée de lettres, documents et photographies d'époque de la famille Woolsey, conservés par leurs descendants et en particulier par Caroline Ferriday dont elle parle dans son premier roman. Tous les faits historiques rapportés dans les chapitres consacrés à Georgy sont véridiques et extraits de ces lettres tout comme les obstacles qu'elle a du surmonter pour devenir infirmière...et autres événements qui touchent la famille dans le roman.

De plus, les faits historiques sont bien décrits et réels eux-aussi. Le lecteur sent tout de suite que l'auteur s'est beaucoup documenté avant d'écrire cette histoire.

Bien évidemment, elle nous décrit en détails les méfaits de la guerre, les blessures des hommes, le manque de moyens pour les soigner. On n'est pas très éloigné de ce qui sera vécu par les soldats lors de la Première Guerre mondiale en Europe.

Ce qui donne du rythme au roman c'est que l'auteur fait alterner la voix de ces trois femmes toutes différentes mais chacune à leur façon courageuses et volontaires.

L'auteur a le sens du détail et brosse le portrait de ses personnages avec beaucoup de finesse et de réalisme ce qui explique que nous ne pouvons pas rester insensibles lors de cette lecture.

Georgia est attachante par son dévouement et sa détermination. Elle est volontaire et d'avant-garde mais elle m'a parfois agacé !

Jemma, je l'ai pris tout de suite en affection. La vie d'esclave est terrible...et l'auteur décrit sans concession toute la violence qui l'entoure elle et ses proches.

Vous vous doutez bien que l'une d'entre elles ne m'a pas paru très sympathique c'est le moins qu'on puisse dire. Je n'ai eu aucun mal à détester Anne-May à cause de sa frivolité dans la vie quotidienne d'une part, liée à sa condition de nantie, mais surtout à cause de sa cruauté avec les esclaves.

Ce qui est intéressant dans le roman, c'est le regard que porte chacune de ces trois femmes sur la guerre, sur l'esclavage et sur leurs droits et devoirs de femme.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Vous ressortirez bouleversé de cette lecture proposée par @lillycharleston et @editions_pocket. L'auteur vous plonge au cœur de la Seconde Guerre mondiale et vous suivez le destin de 3 personnes : Kasia, Herta et Caroline. Aux premiers abords, elles semblent différentes, mais elles auront un point en commun : l'enfer de Ravensbrück.



Martha Hall Kelly a réalisé un travail dantesque, elle a multiplié les témoignages, les visites en France et dans ce camp dédié aux femmes. Cela se ressent dans l'écriture et la description des faits, vous sentez qu'elle s'est vraiment imprégnée de leur univers pour partager ce roman à la fois bouleversant, déchirant et émouvant.



La fin de la guerre n'a pas mis un terme à l'horreur, toutes les trois ont été contraintes de jongler avec les conséquences et les actes commis. Bien sûr, il est difficile d'avoir de l'attachement pour le médecin Herta Oberheuser. Lorsqu'elle débarque au camp, elle n'adhère pas à toutes les horreurs, mais finalement, elle plonge en plein cœur de l'enfer en participant à des opérations.



Kasia et d'autres personnages font partie des « Lapins ». Elles étaient prisonnières de ce camp et avaient subi des expérimentations pour tenter de sauver des Allemands. Considérées comme des cobayes, elles portaient ce surnom. Le roman partage des moments insoutenables, notamment les blessures infligées pour identifier les réactions du corps humain.



Lorsque vous avez qu'il s'agit d'une histoire vraie, que ces évènements se sont réellement déroulés, il est difficile de sortir indemne de cette lecture qui marque autant le corps, l'esprit et le cœur.



Je vous conseille donc ce roman de @marthahallkelly1 dont le travail a été incroyable.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

C'est toujours difficile d'écrire une chronique sur les livres historiques, surtout ceux relatant des faits aussi affreux que ceux de la Seconde Guerre mondiale.

Ce roman très émouvant et poignant est directement inspiré de faits réels. Le récit se divise en 3 parties, elles-mêmes racontées via 3 points de vue différents, que j'ai trouvé très pertinents. La carte de la narration multiple est toujours risquée et peut parfois se révéler superflue, mais j'ai trouvé qu'ici cela nous permettait vraiment de découvrir plusieurs aspects de la guerre, parfois méconnus.

Les protagonistes sont réelles, avec leurs qualités et leurs défauts. On a parfois du mal à comprendre leurs réactions mais c'est ce qui les rend réalistes et émouvantes (certaines plus que d'autres...) J'avoue cependant avoir eu un peu de mal avec le point de vue Caroline pendant toute la première moitié du roman, qui parait forcément moins intense que les autres. Malgré tout, elle est beaucoup plus intéressante dans la seconde partie et son point de vue se révèle essentiel.



C'est définitivement une lecture qui m'a permis d'approfondir certaines connaissances historiques que je pouvais avoir, sans pour autant trop tomber dans le pathos. D'ailleurs, malgré les faits révoltants qui y sont raconté, le livre reste (à mon avis) accessible aux plus sensibles.



Une très bonne lecture, qui se lit sans s'arrêter, avec un bon suspens et des personnages forts. En plus de ça, vous en ressortirez avec de la culture générale. Chouette, non ?
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..



Quelle belle et dure histoire qui nous est racontée et qui nous plonge très rapidement dans la vie de nos 3 personnages principaux féminins.

J’ai été touchée par Caroline. Sa gentillesse et sa volonté de venir en aide aux femmes blessée par la guerre et ses bourreaux.

J’ai été émue par Kasia. J’ai ressentie sa souffrance. Cette femme qui porte la culpabilité d’avoir emportée sa mère et sa sœur dans son enfer.

Et comment parler d’Herta, femme médecin allemande qui n’aura pas eu besoin d’être beaucoup forcée pour faire subir d’affreuses expériences à des prisonnières de Ravensbrück. Endoctrinée et aux idées près-conçues, elle m’a juste tapée sur les nerfs.

Cependant, comme le dit si bien J.J Goldman « Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt,

Sur les ruines d'un champ de bataille,

Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens,

Si j'avais été allemand ? »
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

ce roman à trois voix m’a profondément touchée.

Nous suivons 3 femmes dans 3 pays différents, dont les destins sont liés et vont se croiser, pendant la deuxième guerre mondiale.

Les chapitres alternent entre Caroline, Kasia et Herta.

Récit poignant qui nous entraîne dans une sombre période de l’histoire, l’horreur des camps de concentration.

Roman bien construit. Excellente lecture.
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Un parfum de rose et d'oubli

Après avoir adoré Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux, j'ai enchainé très rapidement avec Un parfum de rose et d'oubli et je pense que ce n'était pas une excellente idée de les lire aussi rapprochés. J'ai eu beaucoup plus de mal à entrer dans les histoires des trois femmes cette fois, je pense que c'est en partie dû à la construction très similaire : une riche américaine bienfaitrice, une allemande/russe malmenée par la guerre et une femme qui, poussée par les événements, choisit le mauvais camp. Cela m'aurait sans doute moins frappée quelques mois après la lecture du premier tome.

A ce propos, l'ordre de lecture des 3 tomes n'a que peu d'importance car chacun se situe à une époque historique totalement différente.

J'ai commencé à vraiment apprécier une fois passée la moitié du roman, lorsque les événements se précipitent, ensuite difficile de le lâcher.

Merci
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

J'ai appris énormément de choses avec ce livre et c'est exactement ce que j'aime en lisant ce style de romans historiques.

Je n'avais jamais entendu parler des "lapins" du camp de Ravensbrück avant cette lecture et j'ai trouvé ça terrifiant comme histoire !



Ce roman est découpé en trois parties et certains passages sont vraiment très difficiles à lire tellement c'est bien écrit. On ressent toute l'horreur vécue par ces femmes dans les camps.



Les chapitres alternent entre les trois femmes du roman : Caroline, Kasia et Herta.

J'ai particulièrement été touchée par Kasia pour laquelle j'ai eu beaucoup de peine par moments.

J'ai eu plus de mal avec Caroline pendant la première partie, je trouvais son histoire moins intéressante mais ensuite son personnage et son histoire sont plus développés et elle en devient plus attachante surtout qu'elle a une personnalité très forte.



C'était une excellente lecture !
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

En terminant l’année en septembre 1939 aux côtés de trois femmes à Ravensbrück, je suis très optimiste pour la nouvelle année ; sous cet angle, elle sera forcément meilleure. Sans oublier que la tragédie qui a réuni ces femmes aussi différentes, a été orchestrée et exécutée par des êtres humains, les mêmes individus qui, aujourd’hui, sous des formes plus ou moins différentes, ne cessent d’exercer la barbarie sur leurs semblables.



Caroline Ferriday, vit à New York où, avant l’invasion de l’Europe par les nazis, était actrice avant de travailler au Consulat français. Kasia Keizmerich, polonaise, adolescente qui accomplit des actes de résistance à Ravensbrück où elle a été déportée avec sa sœur Suzanna et sa mère.

Herta Oberheuser, jeune femme allemande qui n’hésite pas, dès la fin de ses études, à officier aux côtés du Professeur Gebhardt et à œuvrer pour construire « une Allemagne forte ». Elle se livre aux expérimentations pseudo médicales sur les détenues, surnommées « Les Lapins de Ravensbruck ».



D’autres personnages gravitent autour de ces trois femmes qui, pour certains ont pour effet de saupoudrer de romanesque des faits très sombres, sans nuire à l’histoire mais sans y apporter grand-chose non plus.

De ses longues recherches, l’autrice expose le destin de ces trois protagonistes dans l’enfer concentrationnaire de Ravensbrück jusqu’en 1945, puis jusqu’en 1959, ces années d’après-guerre où en Pologne, la dictature communiste succédait à la dictature nazie.

Sous un titre si peu accrocheur, je ne pouvais imaginer une fiction historique aussi bouleversante, écrite dans une langue qui ne laisse pas soupçonner le fait qu’il s’agit d’une traduction, et forte d’une narration fidèle aux événements historiques.



Oubliez le titre, vous en trouverez la signification au cours de la lecture, et ouvrez ce pavé : vous ne le lâcherez pas.


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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est un roman historique dont l’histoire se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale.



A travers ce roman percutant et bouleversant, nous suivons trois femmes vivant dans des pays différents et dont les destins sont liés : Caroline aux Etats-Unis, Kasia en Pologne et Herta en Allemagne. Chaque chapitre nous offre le point de vue de l’une d’entre elles et nous permet de découvrir les ressentis et les réactions de ces femmes face aux évènements qui surviennent dans leurs vies.



C’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée malgré des passages difficiles et qui m’a permis d’apprendre encore des choses sur cette période horrible de l’Histoire. L’auteure a fait un très beau travail de recherches et je ne peux que vous recommander de lire son roman.
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Je vous parle aujourd'hui du roman que j'ai littéralement dévoré ces deux derniers jours. Il s'agit de "le tournesol suit toujours la lumière du soleil" de Martha Hall Kelly aux éditions charleston. L'histoire se passe aux États-Unis, en 1861alors que le pays se prépare à une guerre civile. Nous suivons les destins de 3 femmes; George Anna, jeune newyorkaise qui va bousculer le monde dont elle est issue pour devenir infirmière, la jeune Jemma, esclave et la terrible Anne-May, en charge d'une plantation familiale.

Quel roman magnifique ! Si au début, j'ai craint quelques longueurs, très vite le rythme s'emballe, au point qu'arrivée aux deux tiers du roman, je n'ai plus su m'arrêter et que ce livre fut mon compagnon jusqu'aux premières lueurs de l'aube !

Grâce à l'auteure, j'ai appris énormément sur cette période de l'histoire américaine que je connaissais finalement peu. Elle nous invite à nous questionner sur l' esclavage à cette époque mais également sur la place de la femme dans la société et ses possibilités pour tracer sa route, seule, sans l'aide des hommes. C'est un roman historique et en même temps, il possède une résonance très moderne par les thèmes abordés comme les luttes raciales et la place de la femme qui est encore questionnée dans notre société.

Un véritable coup de coeur vous l'aurez compris, avec de très beaux portraits de femmes, qui me donne terriblement envie de découvrir d'autres romans de cette auteure !
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Le tournesol suit toujours la lumière du soleil de Martha Hall Kelly aux éditions Charleston.



L'histoire nous est racontée du point de vue de trois protagonistes. La première, Jemma, jeune esclave dans une exploitation de tabac vit avec sa famille au sein d'une exploitation de tabac. La seconde, Anne-May, est la maîtresse de cette exploitation. Et enfin, Georgy, est infirmière au plus proche des champs de bataille et rêve d'ouvrir sa propre école d'infirmières.



Dès les premières pages nous sommes plongés dans l'horreur de l'esclavagisme avec comme première scène une vente d'enfants. Quoi de plus horrible que d'avoir son enfant arraché pour qu'il devienne esclave ?



L'immersion est totale dans cette Amérique de la seconde partie du XIXème siècle. L'auteure nous décrit parfaitement les lieux et les personnages à tel point qu'on à l'impression d'être auprès d'eux. On ressent aussi toutes ces émotions, bonnes comme mauvaises.



J'ai été touchée par Jemma, forte face à l'adversité. J'ai également beaucoup aimé Georgy Woosley pour sa détermination et son caractère fort. On ne peut qu'aimer les filles de la famille Woosley. Chaque soeur a ce petit quelque chose qui fait qu'on l'apprécie.



Le rythme est assez lent du fait de ces descriptions mais j'ai tellement adoré cette histoire que cela m'a peu dérangé.



Je n'ai pas l'habitude de lire sur ce thème mais le récit est bien documenté et les détails historiques sont tellement bien amenés que j'ai envie d'en apprendre encore plus sur l'Amérique de cette époque et notamment la guerre de Sécession.



J'ai adoré ce livre. Lire ensuite les notes de l'auteure et se rendre compte qu'une grande partie est tirée de faits réels, de personnages, de lieux et d'événements ayant existés n'ont fait qu'accroître ce sentiment.



Je termine ce roman bouleversée. Ces personnages inoubliables ne vont pas me quitter avant un moment je pense ❤️



Merci Martha Hall Kelly d'avoir écrit ce roman pour ne pas qu'on oublie cette période de l'histoire, cette cruauté mais aussi ce courage et cette détermination que certains ont eu pour faire changer les choses.



C'est le premier roman que je lis de l'auteure mais c'est certain que je lirai les autres ❤️
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Nous sommes en 1939, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les troupes nazies envahissent peu à peu la Pologne. Trois femmes que tout oppose et qui ne se connaissent pas ni ne vivent dans le même pays vont pourtant vivre un hiver dont elle se souviendront longtemps ... Caroline est une ancienne actrice de Broadway qui travaille maintenant au consulat français de New-York et s'occupe à côté de ça de différentes oeuvres de bienfaisance avec sa mère pour aider les plus démunis et notamment les orphelins français à qui elle envoie des colis. Kasia elle est une adolescente polonaise qui va s'engager dans la résistance avant de se faire arrêter puis déporter par les nazis avec sa mère et sa soeur dans le camp pour femmes et enfants de Ravensbrück en Allemagne. Herta quant à elle est une jeune médecin tout juste diplômée qui tombe par hasard sur une offre d'emploi dans ce même camp où elle espère pouvoir exercer la chirurgie et sauver des vies. Ces trois femmes ignorent que leurs destins vont se croiser dans ce camp de l'horreur où diverses expérimentations vont être menées, notamment sur les Polonaises. Kasia va ainsi faire partie de celles qu'on appelera les Lapins, ces femmes en bonne santé sur lesquelles les nazis se sont livrés à des opérations toutes plus barbares les unes que les autres, les faisant sautiller à la sortie où elles n'arrivaient plus à marcher normalement (d'où le nom de Lapins). Difficile de survivre entre ces opérations, les violences quotidiennes, la saleté, la faim extrême et les travaux forcés ... Mais une chose est sûre : Kasia veut à tout prix échapper aux fours 😓







Ce roman m'a mise KO ... Je connaissais l'histoire des Lapins de Ravensbrück mais ce roman m'a permis d'en apprendre plus et surtout d'avoir plus de détails notamment sur les opérations et la "convalescence" des prisonnières qu'on n'étudie évidemment pas à l'école. J'ai été bouleversée et j'ai lu ce roman quasiment en larmes du début à la fin, me demandant sans arrêt pourquoi et comment on avait pu en arriver là. J'ai appris également beaucoup de choses sur les tziganes et les Témoins de Jéhovah qui subissaient des violences terribles aussi (soit disant au nom de la Science) ... J'ai dévoré les quasi 700 pages en deux jours, tant l'histoire est prenante (on a l'impression de vivre au camp et de souffrir avec ces femmes) et l'écriture fluide. J'ai aimé que chaque chapitre soit axé autour d'un personnage et qu'on alterne ainsi un chapitre sur trois pour connaître la suite de l'histoire du personnage en question. 







J'ai évidement détesté le personnage d'Herta ce qui m'a fait accélérer la lecture des chapitres la concernant, mais j'ai également moins aimé celui de Caroline qui bien que très généreuse m'agaçait par moments, notamment avec son histoire d'amour avec un Français qui n'apportait absolument rien au récit dans sa globalité. J'ai donc là aussi accéléré la lecture des chapitres la concernant. 
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

J'ai aimé découvrir cette histoire que je ne connaissais pas. Martha Hall Kelly a un réel talent de conteuse et a su transmettre le destin de Kasia, Caroline et Herta avec pudeur, sans perdre de vue la force du pardon et de l'espoir.



Ce roman est inspiré d'une histoire vraie. Caroline Ferriday et Herta Oberheuser ont vraiment existé. le personnage de Kasia Kumerick est inspiré par des résistantes polonaises ayant été envoyées au camp de Ravensbrück.



J'ai aimé le personnage de Kasia, et sa belle complicité avec sa soeur Zuzanna. Par elle, nous découvrons la terrible vie au camp, la peur et l'incertitude, la déchirure de perdre des amies ou des proches, la faim.



Mais j'ai surtout été frappée par le destin de Herta Oberheuser. Il est assez rare de lire le point de vue d'un médecin allemand du camp, une femme de surcroît. Martha Hall Kelly tente ici de répondre à une terrible question: comment Herta a-t'elle pu commettre de tels crimes, surtout contre d'autres femmes?



Un sujet difficile, mais qui reste traité avec pudeur et l'auteur n'oublie pas d'évoquer l'espoir et le pardon.

Coup de chapeau à Martha Hall Kelly qui a réussi à redonner vie à cette histoire oubliée.
Lien : https://succulentesdecouvert..
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