Martha Hall Kelly

Un livre que l’on n’a plus besoin de présenter tellement on en a entendu parler ! Et bien je comprends pourquoi ! J’ai beaucoup aimé ma lecture.

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Encore une fois, un sujet bien évidemment dur autour de la seconde guerre mondiale, ici on va s’intéresser aux femmes qui ont subi des opérations d’expériences. Choisies parce qu’elles étaient en bonne santé, certaines sont mortes des suites des opérations, d'autres ont survécu avec de terribles séquelles.

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Terriblement bien écrit, je me suis beaucoup attaché à Caroline et Kasia, évidemment beaucoup moins à Herta qui était une des médecins du camp.

Je connais très peu la révolution Russe et j'étais très curieuse de lire à ce propos. Martha Hall Kelly est vraiment très forte pour raconter l'histoire d'une vie dans un contexte historique fort. Elle étaye ses romans de faits réels pour rendre le récit vrai et ancré dans l'histoire.

Dans cette saga elle raconte l'action que mène les femmes Ferriday au travers des siècles, elles sont impressionnantes, malgré qu'elles fassent partie de la bonne société, elles ne vont pas fie des jugements et mènent leur combat qu'elles estime juste et essentiel.

J'ai vraiment accroché avec Eliza, contrairement au premier tome. Moins de mondanité, plus d'actions.

Sorya et Varinka m'ont emmenées en Russie, ce pays marqué par le soulèvement du peuple qui a terrassé l'aristocratie d'une façon bien sanglante.

Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal avec ce roman.



Ce n’est que mon avis personnel. Je trouve qu’il est lent et assez redondant.



Malgré des sujets forts comme l’esclavagisme et la place de le femme au sein de la société, je n’ai ressenti aucune émotion pour ces femmes qui luttent pour les droits.



Je pense que je suis passée totalement à côté.



Une folie fin toutefois.

J'aime beaucoup les romans sur fond de 2de guerre mondiale et celui-ci sort particulièrement du lot ! On suit 3 femmes d'origines différentes (dont une allemande, et c'est si rare) aux destins bouleversés, qui joueront un rôle dans l'Histoire. Des pans très méconnus de la guerre sont abordés et ont réellement existé... C'est passionnant, parfois difficile à lire, mais terriblement nécessaire !

Ayant découvert cette auteur il n y a pas longtemps c est toujours avec un immense plaisir que je me plonge dans ses livres. Celui-ci est tout aussi émouvant que les précédents, on s attache aux personnages et on a hâte de connaître la suite et lorsqu on arrive à la fin on en redemandé. Je recommande ce livre qui retrace bien la période historique.

••• CONCLUSION •••

J'ai rencontré @marthahallkelly1 avec "Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux" qui avait été un véritable coup de coeur du début à la fin. Je l'ai suivi avec "Un parfum de rose et d'oubli" qui, s'il n'a pas été un coup de coeur avait également été une lecture fabuleuse. J'étais donc impatiente de lire "Le tournesol suit toujours la lumière du soleil", troisième tome de cette trilogie entamée bien malgré elle. Une trilogie qui fonctionne un peu dans un sens inhabituel, au fil des tomes nous remontant dans le temps, phénomène qui s'explique parfaitement sur la manière dont a écrit ses romans l'autrice et la tonne de recherches qu'elle a dû faire. J'adore d'ailleurs la note à la fin de chaque livre où l'auteure nous explique toutes ses démarches, le réel du romancé.

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Dans ce roman, nous rencontrons Georgeanna Woolsey, la grand-tante de l'incroyable Caroline Ferriday, une des héroïnes du premier roman de la trilogie (le second étant consacré à la maman de Caroline, Eliza, tout aussi incroyable)(je comprends parfaitement qu'en creusant ses recherches pour le premier tome, Martha Hall Kelly ait eu envie de consacrée une trilogie à cette famille des femmes Woolsey). Nous sommes plongés en pleine Guerre de Sécession, Georgy va à l'encontre de tout ce que l'on attend d'elle et de son rang et s'engage comme infirmière (pas comme on l'entend de nos jours) avec l'objectif d'ouvrir une véritable école d'infirmière pour véritablement former les femmes qui souhaitent en faire leur métier.

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Nous faisons également la rencontre de Jemma, jeune esclave noire, aux mains d'une femme cruelle et qui n'espère qu'une chose : pouvoir s'échapper un jour pour gagner sa liberté, ou en tout cas, un semblant de liberté. Mais est-elle prête pour cela à laisser ses proches ? Les gens qu'elle aime ? A partir sans eux ? La femme cruelle dont je vous parlais plus tôt, c'est Anne-May et c'est la troisième voix du roman. C'est ce que j'aime particulièrement chez Martha Hall Kelly, elle nous montre toujours l'autre face. Et comme toujours, si tout semble noir, finalement, malgré toute l'horreur qu'elle montre, Martha Hall Kelly nous rappelle que c'est un être humain, avec ses failles et ses faiblesses.

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Sur la base de faits réels, de personnages ayant réellement existé, Martha Hall Kelly nous offre à nouveau un magnifique roman. Pas un coup de coeur mais pas loin. Ce n’est pas la période de l’Histoire que je connais le mieux et j’ai aimé y être plongée ainsi. Voir les idées derrière, comment au sein d’une famille, les positions pouvaient être différentes et à quel point le sujet divisait. Par contre, je ne vous le cache pas, certains passages sont durs, très durs. Que ce soit sur le champ de bataille, dans les hôpitaux de fortune ou dans les plantations, le traitement fait des hommes et femmes esclaves (et je ne parle même pas des enfants). Mais ce n’est jamais malsain ou voyeuriste, Martha Hall Kelly nous raconte la réalité de la vie à cette époque, en ces lieux.

Comme dans le premier roman de Martha Hall Kelly « Le lilas ne refleurit qu’après un hiver vigoureux », nous partons sur la même trame à savoir le destin de trois femmes prises ici dans la tourmente de la grande guerre.

Si au début, j’ai été moins happée par l’histoire, au fil des pages, je me suis laissée prendre et ce fut finalement une lecture très agréable.

La partie qui m’a le plus plu concerne celle sur la révolution russe et le rôle pas très glorieux tenu par Nicolas II. Nous connaissons principalement des Romanov, leur fin tragique mais il est moins souvent relaté que le tsar avait très peu fait pour son pays et son peuple.

Même si cela ne sera pas pour tout de suite, je lirai avec plaisir le troisième roman de cette autrice qui se déroule pendant la guerre de sécession.

J’ai découvert Martha Hall Kelly grâce à son très beau roman Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux qui avait été un coup de cœur. J’avais donc hâte de me plonger dans son dernier roman. Je n’ai pas été aussi emballée, hélas. J’ai apprécié ma lecture mais de nombreuses choses m’ont gênée.



J’ai d’abord aimé l’époque à laquelle se déroule l’histoire. Nous sommes en 1861, en pleine guerre civile américaine. Les Etats du Nord souhaitent libérer les esclaves tandis que les Etats du Sud ne veulent en aucun cas laisser libre cette main d’œuvre gratuite. Nous suivons trois personnages féminins. Il y a Jemma, jeune esclave noire, qui vit sur une plantation de tabac et qui, grâce à des circonstances exceptionnelles, va pouvoir s’enfuir. Georgeanna Woolsey est une riche new-Yorkaise, partisane de l’abolitionisme. Elle va s’engager comme infirmière auprès des Confédérés. Enfin, Anne-May est une riche esclavagiste du Sud, espionne et pro-unioniste.



J’ai beaucoup apprécié cette période historique car je la connais très mal finalement. J’ai appris beaucoup de choses sur cette guerre civile, ses enjeux et ses conséquences. L’autrice mène assez bien son intrigue et j’ai pris plaisir à suivre le destin de ces trois femmes. Ma préférence va bien sûr à Jemma, cette esclave noire qui va chercher par tous les moyens à sauver sa peau et celle de ses proches. Son histoire est bouleversante.



Cependant, j’ai moins apprécié les autres intrigues liées à Anne-May et Georgeanna. J’ai trouvé qu’il y avait parfois des problèmes de cohérence. L’intrigue semble soudain s’accélérer, les enchaînements se font parfois de manière superficielle comme si on avait « coupé » des morceaux du texte. Anne-May est bien trop caricaturale à mon goût et certains dialogues semblent artificiels voire mièvres. J’ai donc été déçue de ce côté-là. Ce ne sera pas un coup de cœur pour moi et j’en suis la première désolée car trop de choses m’ont fait tiquer à la lecture.



Ce roman reste cependant une très bonne lecture. Je retiendrai le personnage de Jemma, dense et intéressant qui m’aura emportée tout au long des pages.




Lien : https://carolivre.wordpress...

Opposant les états ségrégationnistes et les états abolitionnistes, la Guerre de Sécession entre le Sud et le Nord des Etats-Unis commence en avril 1861.

C’est à cette date que démarre ce roman historique, dans lequel Martha Hall Kelly nous dévoile le destin de trois femmes de caractère, inspirées de personnages réels.

Anne-May Watson et Jemma vivent dans la plantation de tabac de Peeler dans le Maryland, un état frontière entre le Nord et le Sud. Alors qu’Anne-May, originaire de Louisiane et esclavagiste convaincue, dirige le domaine d’une main de fer, Jemma la domestique rêve, à 16 ans, d’échapper à sa condition d’esclave.

Georgy Woosley qui vit à New-York, est une femme engagée comme tous les membres de sa famille. Fervente abolitionniste depuis qu’elle a assisté à un marché aux esclaves à Charleston en 1859, elle se bat pour créer une école d’infirmières dans un pays où ce métier est réservé aux hommes.

Le roman retrace la vie de ces trois femmes que tout oppose mais que la guerre va amener à se croiser sur le chemin de l’abolition de l’esclavage. Trois parcours et trois combats qui racontent avec justesse et émotion cette Amérique en devenir.

Vu du côté des femmes, cette approche de la Guerre de Sécession est assez « aseptisée » et les robes de soie et les crinolines y prennent plus de place que les tuniques bleues et les uniformes gris. Car même si Georgy et Jemma participent aux combats de cette guerre fratricide, à bord d’un navire-hôpital ou sous une tente d’infirmerie à Gettysburg, on les retrouve plus souvent dans les salons et les communs de riches demeures.

Mais cela n’entache pas le plaisir que j’ai eu à lire ce roman qui m’a transportée, avec passion, dans le souffle épique de l’Histoire américaine.

Une grande aventure romanesque et historique qui a éveillé en moi tout une palette de sentiments opposés et attisé ma haine farouche de l’esclavage et des esclavagistes.

Trois femmes, trois histoires de vie, trois destins tel est la base de ce roman écrit par Martha H. Kelly.



En 1914, Elisa accueille son ami russe Sofya chez elle, en Amérique, juste avant le début de la guerre des tranchées. Au moment du départ vers son pays natal cette dernière accouche d'un petit garçon, Max, qui va se retrouver au cœur du conflit qui éclate entre l'armée rouge et l'armée blanche.



Entre colère du peuple et instinct de survie, Varinka, la jeune paysanne russe, Elisa, l'américaine révolutionnaire et Sofya, l'aristocrate russe, vont tenter de surmonter les épreuves au cours de ces quatre années de guerre mondiale.



À l'instar du roman "Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux", les personnages féminins sont courageux, parfois intrépides, et dotés d'une grande sensibilité, moteur de leur force. Malgré leurs attraits, le roman ne m'a pas autant convaincue que le premier ayant trouvé le rôle et les amours d'Elisa trop superficielse. Varinka a davantage de relief mais elle manque de force et de caractère, son destin ne m'a pas convaincue. Quant à Sofya, elle est l'amazone russe qui parvient à surmonter les épreuves. J'ai apprécié son personnage et ses combats, mais j'aurais apprécié que les aspects politiques de son pays slave soit plus développés.



L'écriture de l'auteur est toujours très agréable, sa fluidité nous emporte durant plus de 500 pages même si seulement un tiers de ces dernières m'ont vraiment intriguée.



En définitive, "Un parfum de rose et d'oubli" ne prend pas de risques en faisant de l'amour le letmotiv de ces trois héroïnes, sentiment toujours populaire, mais accuse des longueurs qui desservent le sujet pourtant intéressant de la première guerre mondiale.

{LECTURE 2022-32} Découvrir la plume de Martha Hall Kelly avec le 1er tome des femmes Ferriday. "Le Lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux" est un roman tiré de faits réels.



On découvre trois jeunes femmes à l'aube de la seconde guerre mondiale. Caroline, aux Usa, qui œuvre pour les orphelins français. Kasia, en Pologne, faite prisonnière suite à ses actes de résistances. Herta, en Allemagne, qui par son ambition va se conformer aux monstres de la folie nazie. Elles vont passer au travers de la guerre et être rassemblée par les faits commis dans un camp pour femme à Ravensbrück en Allemagne.



Caroline Ferriday et Herta Oberheusen ont réellement existées tel que racontées dans le livre à quelques détails prés.



J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui à l'inverse d'autre saga déroule le temps en commençant par la fin. Il traite d'une de mes périodes favorites à lire. J'ai appris énormément de choses car je ne connaissait pas ce pan de l'histoire de la guerre, la majorité des romans historiques liés à la WW2 parle des camps de concentration.



Le récit est respectueux et permet de connaître les deux visions du conflit. On reste néanmoins écœuré de ce que les lapins ont subis dans ses camps.



Si vous aimez les récits sur cette période n'hésitez pas à découvrir la plume de l'auteure. Il est écrit avec brio. La sororite y est à la fois très présente mais aussi la froideur nazie.



Vous l'avez déjà lu? Et les autres tomes?



#booksta #bookofinsta #instabook #lecture #livre #roman #guerre #ferriday #ww2 #camp

Livre malheureusement abandonné.



Avant de m'étaler sur la raison de cet abandon (qui est toutefois ce qui m'a décidé dans ce choix), je tiens à avertir les lecteurs qui ont l'intention de plonger dans ce roman qu'il contient des scènes de relations sexuelles forcées (voire de viol) en plus des expériences médicales sur les humains.

J'ai vu peu de commentaires en parler et je tenais à le faire avant toute chose : personnellement, je ne m'y attendais pas, et ce genre de scènes me met vraiment mal à l'aise et si j'avais su que le roman en contenait, je ne l'aurais pas lu.

Donc petit avertissement pour les âmes sensibles comme la mienne à ce sujet.



Si cette première raison est donc majoritairement ce qui a fait arrêter ma lecture, elle se rejoint facilement par l'ambiance très sombre du roman et son écriture à la fois très simple mais également très lourde. C'était vraiment une ambiance pesante qui etait accentuée par cette forme pas très attractive. A côté de ça, les personnages sont malheureusement pas bien attachants et les coupures assez brusques entre les chapitres n'aident pas à les accompagner ou tenter de s'interesser à eux.

Peut-être n'était-ce pas la bonne période pour moi de tenter l'expérience avec ce roman, ou bien etait-il trop lourd à mon goût. En tout cas, j'ai fermé définitivement le livre afin de pouvoir à nouveau respirer normalement et ne plus me sentir oppressée par ma lecture.

Trois femmes, Caroline la riche américaine qui s'investit pleinement dans des oeuvres caritatives, Kasia, la jeune résistante polonaise qui ne tardera pas à se faire arrêter et enfin Herta, médecin qui croit fort au Reich, à son führer et à la puissance allemande. Les chapitres se succèdent pour découvrir les vies, les parcours de ces femmes. La guerre, le camp de femmes de Ravensbrück, les horreurs, les tortures, les expérimentations. Et puis la fin de la guerre, la Pologne qui n'en finit pas de souffrir sous le joug de l'URSS.

Nous suivons pendant 20 ans ces trois femmes ; trois femmes, trois façons de voir et vivre la guerre et l'après-guerre. Un livre avec des moments forts et de vraies leçons de vie.

La plupart des évènements de ce livre ont été réellement vécus pas ces trois femmes et l'auteur a fait un travail remarquable d'enquête pour écrire ce très bon livre.

Ce troisième et dernier tome de la série de la famille Ferriday, conclue en toute beauté cette trilogie. Avec son ordre antéchronologique, cette série se conclue dans les années 1860, au Etats-Unis, en plein cœur de la guerre de Sécession. Et c'est toujours avec le point de vue de trois femmes, venant d'horizons divers, que l'autrice va nous peindre une magnifique fresque historique et féminine. Car malgré leurs différences, ce sont avant tout des femmes fortes et courageuses au destin exceptionnel. Toutes les trois, par leurs idéaux et leurs actions, vont permettent d'avoir une vision large de ce pan de l'Histoire américaine avec le point de vue des propriétaires d'exploitations et d'esclaves, des abolitionnistes, des infirmières de guerre, des soldats ou encore des esclaves eux-mêmes, sur fond de liberté et d'émancipation de la femme. Suivre le destin de ces femmes à travers ce récit est prenant, intense et passionnant!
Lien : http://blogleslecturesduchat..

Printemps 1861, les Etats-Unis s'apprêtent à vivre un conflit terrible qui oppose les états du nord abolitionniste et ceux du sud esclavagiste. C'est à cette époque que trois femmes que tout oppose vont voir leurs destins s'entremêler. Georgeanna Woolsey est une new-yorkaise de bonne famille qui a tout pour être heureuse. Cependant son envie d'aider durant ce conflit est plus forte que tout et elle va s'engager comme infirmière sur les champs de bataille pour faire ce qu'elle estime être sa part du devoir. Anne-May, elle, se retrouve seule à gérer l'énorme plantation de tabac familiale du Maryland ainsi que les esclaves qui y travaillent depuis que les hommes ont rejoint les troupes confédérées. Parmi les esclaves se trouve Jemma, une jeune fille exploitée et rabaissée plus bas que terre qui n'a qu'une envie : s'échapper et s'enfuir loin d'Anne-May. Lorsque le choix de le faire ou de rester avec sa famille va lui être permis, elle ne pourra compter que sur son courage pour prendre la bonne décision.







Ce roman est un coup de coeur dont je me souviendrai longtemps ! Bien que très dur il est richement documenté et permet de s'immerger au coeur de la guerre de Sécession du point de vue de trois personnages : une soignante, une maîtresse de plantation et une esclave. Le fait qu'un chaque chapitre leur soit dédié à chaque fois amène une dynamique haletante puisqu'on sait que pour connaître la suite de l'histoire de chacune il faut attendre trois chapitres. Contrairement à "Autant en emporte le vent" dont je vous parlais plus haut on se rend véritablement compte de l'enfer de ce qu'ont été ces plantations et on est bien loin de l'image édulcorée ... Certaines scènes sont absolument horribles et on ne peut que verser des larmes face à ce qui s'est passé et qu'on ne doit jamais oublier. J'ai adoré Jemma qui mérite à elle seule un roman complet et qui illustre toute la douleur et l'humiliation ressenties par les esclaves à cette époque-là. J'ai aussi beaucoup aimé Georgeanna et son grand coeur qui a tenté de s'imposer en tant qu'infirmière (notamment sur un navire-hôpital) à une époque où seuls les hommes s'estimaient capables de pratiquer la médecine.







J'ai par contre détesté Anne-May qui a certes eu l'audace de tenir une plantation seule en l'absence des hommes partis au conflit, mais ses actes restent impardonnables !

Septembre 1939, les nazis envahissent la Pologne et menacent les pays libres. 3 femmes parmi tant d'autres vont voir leur vie basculer.

Caroline, ancienne actrice, de famille richissime, francophile et bénévole au consulat français à NY essaie de venir en aide aux français qui veulent des visas.

Kasia, la jeune polonaise entre en résistance en entrainant les siens.

Herta, jeune allemande, a suivi un cursus accéléré de médecine mais dans le Reich, elle n'obtient que de petits postes jusqu'à ce qu'elle réponde à une offre d'emploi pour un médecin au camp de "rééducation" de Ravensbrück.

Kasie s'y retrouvera avec sa mère et sa sœur.

Caroline mettra tout en œuvre afin de trouver des fonds pour aider les autres tout en cherchant l'homme qu'elle aime, disparu dans la tourmente.



Au départ, ce titre français me paraissait un peu "feel good" mais dès les premières pages, quelle découverte, quel saut dans l'histoire. Toutes ces américaines issues de riches familles ne ménagent pas leurs efforts pour rallier le monde à leurs causes. Elles sont formidables.

Pauvre Pologne dont les résistants à l'occupant allemand se font ensuite massacrer par les soviétiques.

L'horreur des expérimentations "médicales" à Ravensbrück ne culpabilise pas ces médecins nazis car de toutes façons, les prisonnières étaient des "condamnées à mort".

L'auteure a effectué des recherches en Pologne, en Allemagne, en France. Ses personnages sont attachants et beaucoup ont réellement existé.

Pour avoir côtoyé des rescapées de Ravensbrück étant petite, c'est un sujet qui me tient à cœur et par delà le récit, il y a encore tellement à approfondir.

3 femmes, 3 destins liés par la guerre. Caroline est bénévole dans l'ambassade de France aux USA. Kasia est une jeune Polonaise qui veut entrer dans la résistance. Herta, quant à elle, est une jeune médecin sous le régime nazi.

C'est l'horreur du camp de Ravensbrück qui réunira ces trois femmes que rien ne destinait à se rencontrer.



Les tout premiers chapitres de ce roman ne me disaient rien qui vaille. Je trouvais les 3 héroïnes un peu naïves, ne comprenait pas bien les liens entre elles. Et puis, petit à petit, j'ai été happée par l’enchaînement des chapitres, l'évolution des personnages, les liens créés entre elles, les destins anonymes dans l'Histoire.

J'ai compris assez tard que ce roman racontait une histoire vraie (romancée ici), celle des Lapins de Ravensbrück. J'ai été très touchée d'apprendre que Caroline Ferriday et Herta Oberheuser avaient réellement existé : ça les rendait plus humaines dans ce qu'elles ont faire de pire comme de meilleur.

Moyen.



J'ai beaucoup apprécié découvrir de nouvelles choses sur la 2nd guerre mondiale, et ai été d'autant plus ravie qu'il s'agit d'aspects méconnus de celle-ci, notamment du coté polonais dont je n'avais pas grande connaissance.



Avec le personnage de la doctoresse Allemande, l'autrice nous donne une vision nuancée d'une partie du peuple Allemand très instructive.



Le personnage de Caroline, en tant qu'Américaine , aurait pu être passionnant mais l'autrice la plongée dans une pseudo romance qui a malheureusement diminué mon intérêt pour ce personnage alors que les actions de la veritable Caroline Ferriday durant la 2nd guerre mondiale était très intéressante.



Gros bémol sur les approximations et "brodages" de l'autrice qui portent à confusion avec les véritables faits méconnus de la 2nd guerre mondiale exposés dans le livre.



En bref, j'ai passé plutôt un bon moment avec ce livre mais le rendu trop brouillon ne m'a pas convaincu.

Ce fut un énorme coup de coeur. Une claque magistrale. La plume de l'auteur est sublime et nous entraîne au coeur de la Seconde guerre mondiale avec des femmes d'exceptions. Même celle qu'on déteste, on parvient à la comprendre, sans lui pardonner. Une fresque historique brillamment menée. Je recommande mille fois !!
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Un très bon roman historique, sur la seconde guerre mondiale.

3 femmes racontent plus ou moins les mêmes faits selon leur vécu.

L'équilibre est parfait. Ces 3 femmes sont attachantes. Dans leur situation, dans ces circonstances, qu'aurions-nous fait ?

Le courage, l'espoir, la peine, l'amour, l'horreur... tout s'enchaine

Si vous ne l'avez pas encore lu, vous avez de la chance