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Critiques de Martha Hall Kelly (497)
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Un parfum de rose et d'oubli

J ai termine cette histoire qui m a fait voyage des Etats Unis à Paris mais aussi de la Russie à Paris au début de la première guerre mondiale

Dans ce roman d un peu plus de 500 pages nous vivons le quotidien de trous femmes.

Theme d un roman déjà raconté oui mais il est toujours intetessant de découvrir cette epoque

Roman qui se lit facilement mais qui traîne un peu en longueur

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Un coup de foudre ⚡️ un livre qui vous fait passer des rires aux larmes, une pure merveille 💛



Il s’agit d’un roman qui alterne 3 points de vue, celui de Caroline, de Kasia et d’Herta - On les suit dans leur quotidien et petit à petit, le lecteur apprend que leur destin est lié - Ce roman contient tous "les codes" du roman parfait selon moi: les personnages sont travaillés, les actions montent crescendo tenant le lecteur en haleine - Pour les mordus d’histoire, vous allez être conquis ( avec Ravensbrück, la 2e GM, la montée du communisme ) - Tout s’enchaîne à la perfection, l’auteure possède une plume fluide qui permet de nous plonger rapidement dans le bain - Que dire de plus...
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Ce roman permet de voir la seconde guerre mondiale sous divers angles grâce à trois personnages qui chacune à sa manière va vivre la guerre différemment.



Caroline, bénévole au consulat de France qui elle, va vivre la guerre d'un point de vue extérieur ( elle n'est pas touchée personnellement ). Mais cela ne l'empêchera pas de se battre pour obtenir gain de cause pour les Lapins du camp de Ravensbrük ( des femmes en bonne santé sur qui auront lieu des expériences horribles ).



Kasia, la polonaise qui entre dans la résistance aussi naturellement qu'elle respire. Elle sera déportée au camp de Ravensbrük avec sa mère, sa soeur et des amies. Kasia est dans ce roman, celle qui va vivre le plus d'horreurs. Elle deviendra même un Lapin. Elle s'en sortira mais à quel prix ? Redevient-on un jour sereine après avoir vécu tout cela ?



Herta, qui a des ambitions. Peut-être trop. Elle est médecin et souhaite plus que tout exercer la chirurgie. Mais en Allemagne où les femmes ne se voient confier que des tâches insignifiantes telles que la dermatologie, Herta se sent lésée. Aussi quand elle a l'occasion de travailler en tant que médecin à Ravensbrük, même si les débuts lui paraîtront difficiles, elle deviendra un monstre. C'est elle qui va opérer les Lapins.



Bilan de cette lecture, j'ai appris des choses et j'ai bien aimé mais il y a malheureusement trop de longueurs à mon goût. On passe beaucoup de temps avec Caroline et ses soirées caritatives ou autres cocktails et cela n'apporte rien à l'histoire selon moi. Le démarrage du livre est difficile et traîne en longueur également. Je me suis ennuyée jusqu'à la page 150 à peu près. C'est dommage car sans ces longueurs l'histoire aurait pu s'en trouver meilleure.
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Un parfum de rose et d'oubli

Comme "le lilas ne refleurit qu'en hiver", ce sont le destin de 3 femmes qui nous sont racontés, Eliza, Sofya et Varincka, ( un seul personnage celui d'Eliza existe) on se retrouve en Russie la plupart du temps sous le dernier tsar.



Si j'ai adoré le premier roman de l'auteure, celui-ci tout en étant très bon, ne peut rivaliser .



Mais il m'a fait connaître des détails de l'histoire de Russie, donc le contrat est rempli, j'aurais u dire que j'ai beaucoup aimé mais je mets un bémol, trop de longueurs...



Le prochain se passera , pour finir sa trilogie, pendant la guerre de Sécession.
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Un parfum de rose et d'oubli

Un parfum de rose et d’oubli est le deuxième tome d’une trilogie qui remonte le temps. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier tome, qui couvrait la période de 1939 à 1959, pour lire celui-ci qui se déroule de 1914 à 1921. Mais quel dommage ce serait de se priver de la lecture du magnifique roman Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux. Il avait fait partie de mes plus gros coups de cœur 2018. Le troisième tome remontera jusqu’à la guerre de Sécession.





Ce deuxième opus est à nouveau un récit à trois voix. Il y a celle de Sofya, une aristocrate Russe, proche de la famille tsarine. Ses proches et elle perdent tout dans la révolution rouge, jusqu’à leur dignité et leur liberté. Elle se bat pour son fils. Il y a également la voix d’Eliza Ferriday, une Américaine qui s’inquiète pour Sofya et sa famille. Enfin, il y a celle de Varinka, une jeune paysanne Russe. La misère et l’enfer qu’elle vit chez elle lui font faire les mauvais choix.





Je me suis énormément attachée à Sofya et à sa sœur Luba. Ces jeunes femmes perdent tout et se battent pour leurs vies. Elles vivent des atrocités et par leur histoire, l’auteure nous parle de ce que les aristocrates, appelés les Russes blancs, ont vécu lors de la chute du tsar. Elles font preuve d’un immense courage, mais cela sera-t-il suffisant face à la haine des Rouges ?





Eliza est la mère de Caroline qui était dans le premier tome. Elle fait preuve d’altruisme et de dévouement à ceux qui souffrent. Elle s’inquiète énormément pour ses amies Russes. Elle n’a plus de nouvelles, mais les bruits qui lui parviennent sont très inquiétants.





Varinka est une jeune femme qui a provoqué une ambivalence en moi. Son histoire est difficile, j’ai souhaité qu’elle se sorte de sa condition. Maintenue sous le joug de Taras, elle m’a inspiré de la pitié, au début du livre. Nous apprenons seulement à la fin ce qui les lie. Taras est un personnage important de la Révolution Bolchévique, il est sanguinaire et prêt à tout pour détruire l’aristocratie. A certains moments, Varinka a fait des mauvais choix et je lui en ai voulu de ne pas réparer le mal qu’elle a pu faire.





La suite ici
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Un parfum de rose et d'oubli

Je pense qu’il me manquait un petit quelque chose pour que ma lecture soit parfaite. Du côté des personnages, je vous avoue que j’ai détesté Varinka pour ce qu’elle a fait, peu m’importait que ses intentions étaient motivées par l’amour, je l’ai trouvé très égoïste. Sofya ne se révèle vraiment qu’après avoir vécu les drames d’être séparée de sa famille et de perdre sa fortune. Pareil pour Eliza, elle était juste une mondaine sans grand intérêt mais la guerre et surtout la perte d’un être cher vont la transformer. J’ai particulièrement apprécié sa relation avec Merill. Un ami de longue date.



Un parfum de rose et d’oubli est une assez bonne lecture qui devrait plaire aux amateurs de romans historiques. Seulement, je n’ai pas réussi à être totalement séduite par ce nouveau titre de Martha Hall Kelly. J’ai bien aimé dans l’ensemble surtout grâce à la dernière partie qui était un peu plus dynamique. J’ai trouvé que le texte était lent et long. Le tout manquait d’émotion et de drame. Je pense que je m’attendais à être autant bouleversée que Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux mais finalement, l’histoire n’était pas assez intense, peut être que cela est dû au fait que la révolution russe n’est pas un contexte historique que j’aime retrouver en littérature.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Herta, allemande, est la seule femme médecin du IIIe Reich...

Kasia, polonaise, se retrouve dans un camp de concentration,et va subir, avec des milliers autres polonaises, des tests médicaux atroces

...

Quand à Caroline, française expatriée à New-York, ex-star du Music Hall, travaille désormais au Consulat de France pour des missions humanitaires...

Un roman plein d'émotions, nous rappelant les atrocités passées dans cette période la plus sombre de l'humanité...

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Ne vous y trompez pas, Le Lilas ne refleurit bien qu’après un hiver rigoureux a beau être un titre long, il n’a rien à voir avec tous ces romans guimauves aux titres infinis. Le livre de Martha Hall Kelly est une pure merveille, un récit poignant et émouvant qui restera gravé longtemps dans ma mémoire parce qu’il fait écho à un passé douloureux mais aussi à ma propre histoire familiale.



Martha Hall Kelly choisit de raconter trois histoires de femmes dans trois pays différents et dans trois positions sociales diverses. En Amérique, à New-York, il y a Caroline Ferriday, riche héritière, qui œuvre pour les orphelins français. La main sur le cœur, elle est prête à tout pour lever des fonds et venir en aide aux plus démunis. En Pologne, Kasia, jeune fille de seize ans, assiste à l’envahissement de son pays par les nazis. Elle s’enrôle dans la résistance mais se fait rapidement arrêtée avec sa mère et sa sœur. Elle seront déportées à Ravensbrück, un camp de rééducation pour femmes. En Allemagne, Herta fait partie des jeunesses hitlériennes. Elle hait les juifs et les polonais. Médecin, la jeune femme va exercer « son art » à Ravensbrück.



A partir de ces trois destins, l’auteur plonge son lecteur dans la tourmente, en plein cœur de la seconde guerre mondiale avec un point de vue exclusivement féminin. On avance, on chemine petit à petit aux côtés de Caroline; on hait Herta; on pleure pour Kasia et les siennes.



L’histoire qui m’a le plus touchée est celle de Kasia bien sûr. Résistante polonaise, elle est envoyée à Ravensbrück, camp situé en Allemagne du Nord. Là-bas, elle va subir les intimidations, la peur, la faim, les appels sans fin à quatre heure du matin mais pire encore, elle va servir de cobaye aux médecins allemands. Le récit de Kasia est glaçant et pourtant tellement réaliste! L’auteur s’est énormément documentée pour raconter le calvaire des femmes emprisonnées à Ravensbrück. Ma propre grand-mère y a été déportée. Comme dans le roman, elle m’a racontée les appels interminables, le tri à l’arrivée du train, le souffle des bergers allemands sur les mollets des femmes, la faim et la maladie qui en ont emporté plus d’une! Ces pages sont tellement atroces. On ressent toute la souffrance et la détresse de Kasia et des siennes.



A côté de cela, l’histoire d’Herta apparaît comme glaçante et terrifiante. Convaincue du bien-fondé du parti nazi, Herta devient cruelle presque insensible. Elle ne considère pas les prisonnières comme des femmes mais comme de possibles cobayes sur lesquels elle peut se livrer à des expériences terribles. On ne peut que haïr ce personnage dont l’armure se fend pourtant un peu aux côtés d’Halinna. Savoir qu’elle a réellement existé et qu’elle a pu terminer sa vie assez paisiblement ne peut que révolter le lecteur.



Enfin l’histoire de Caroline est poignante bien que plus lointaine. C’est elle qui s’avèrera être le noeud de l’histoire, celle qui permettra de relier tous les fils de l’histoire. Elle mène un combat incroyable pour les orphelins français, n’hésitant pas à franchir les océans pour la bonne cause. Femme moderne pour son époque, elle marque les esprits par sa répartie et son courage hors du commun.



Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est un coup de cœur pour moi. Ce livre plein d’humanité m’a émue aux larmes et restera longtemps gravé dans ma mémoire!
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Emouvant, poignant, déchirant. Voilà les trois mots qui, à mon sens, résument le mieux ce roman.



Trois femmes. Trois nationalités. Trois destins. Une seule guerre : la Seconde Guerre Mondiale.

A New York, Caroline Ferriday travaille bénévolement au consulat français. Elle apporte son soutien aux émigrés français dans leur démarche administrative et leur installation en Amérique. Un travail simple mais qu’elle aime. Pourtant, à l’aube de 1939, elle va voir son quotidien bouleversé quand Hitler va déclarer la guerre en Europe. Elle va tout faire pour aider la France malgré la distance et les difficultés qui s’imposent à elle.

De l’autre côté de l’Atlantique, Kasia est une jeune adolescente polonaise qui vit la guerre de l’intérieur. Malgré son jeune âge, elle n’hésite pas à s’engager dans la résistance qui s’organise dans son village de Lublin. Jusqu’au jour où un faux pas va la conduire elle et les femmes de sa famille au camp de Ravensbrück.

C’est aussi dans le camp de Ravensbrück qu’officie le Dr Herta Obenheuser, une jeune médecin allemande qui rêve de devenir chirurgien. Mais à cette époque, peu de femmes ont la possibilité d’une telle carrière. Alors quand le gouvernement SS lui offre la possibilité de montrer enfin ses capacités, elle n’hésite pas.

Alors que ces trois jeunes femmes n’auraient jamais dû se rencontrer, leurs vies se retrouvent liées à jamais par les évènements de la Seconde Guerre Mondiale.



Ce livre est plus qu’un roman. C’est avant tout un formidable travail d’archives. Il est aussi extraordinaire que troublant. Basé sur des faits et des personnages réels, ce roman n’en est que plus poignant. Personnellement, avoir sous les yeux la réalité ou devrais-je dire les horreurs de la guerre m’a complètement retourné l’estomac. Même aujourd’hui, alors que j’ai achevé ma lecture il y a quelques semaines, je suis encore tremblante en y repensant. Mais je trouve que c’est important de mettre en lumière ces évènements trop peu connus et souvent oubliés.

Au moyen de l’alternance de point de vue, Martha Hall Kelly nous fait découvrir les histoires de trois femmes emblématiques de la Seconde Guerre Mondiale : Caroline, Kasia et Herta.

Caroline est une jeune femme dévouée. Tellement dévouée qu’elle en oublie son propre bonheur. Quand la guerre fait des ravages et même bien après, elle pense en priorité aux autres et tente par tous les moyens de leur apporter son soutien. Même si elle n’a pas vécu la guerre « de l’intérieur », son histoire n’en est pas moins touchante et sa vie bouleversée.

Kasia est probablement celle qui m’a la plus touchée. Elle est téméraire, courageuse, déterminée et surtout extrêmement forte de caractère malgré son jeune âge. Malgré les horreurs subies dans le camp, la perte de proches, la privation de nourriture… elle garde espoir. Cette guerre lui a tout pris sauf cet espoir. C’est d’ailleurs grâce à lui qu’elle survit au quotidien. Les passages narrés de son point de vue sont pour moi les plus touchants et traumatisants du roman.

Si j’ai aimé la dévotion de Caroline et le courage de Kasia, j’ai été écœuré par le comportement d’Herta. Elle est aveuglée par son ambition. La jeune fille, qui au départ paraissait idéaliste et naïve, va vite changer de comportement une fois promue médecin dans le camp de Ravensbrück. Elle va se retrouver sous la coupe du gouvernement et de ses supérieurs. Elle perd toute capacité de jugement. Hormis au début du roman, elle m’a été très antipathique. Je peux même dire que je l’ai détesté pour les atrocités qu’elle a commises. Pourtant, l’auteure reste très neutre dans son récit. Elle ne la diabolise pas et arrive même à mettre en exergue l’influence de son entourage et l’endoctrinement dont elle a été victime. Rien n’excuse ses actes mais l’auteure nous offre la possibilité de les comprendre. Aurions-nous agi différemment si nous avions été à sa place ?! N’oublions pas qu’elle n’avait qu’une vingtaine d’années au moment des faits.

Le seul bémol de ce livre est que j’ai parfois été déstabilisée par la chronologie due à l’alternance des points de vue. J’ai par moments eu du mal à me resituer. Mais c’est bien là le seul point « négatif » de ce roman.

Grâce à ce livre, j’ai découvert un pan de l’Histoire et de la Seconde Guerre Mondiale qui m’était inconnue jusqu’à lors. Entre horreur, désespoir et espoir, Martha Hall Kelly nous dévoile un récit bouleversant et percutant. Un récit, certes difficile, mais que je vous invite à découvrir que vous aimiez ou non cette partie de l’Histoire contemporaine.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

1939. Caroline est une actrice new-yorkaise qui travaille en tant que bénévole au consulat français, se démenant pour envoyer des colis et trouver des dons pour les orphelinats ; Kasia est une jeune fille polonaise qui s’engage dans la résistance un peu par conviction, beaucoup par amour ; quant à Herta, médecin allemand ambitieux, elle accepte de travailler dans un camp de prisonniers. Voici trois femmes dont les vies vont être liées à jamais par les horreurs de la guerre.



Inspiré de faits et de personnages réels, fruit de toute évidence de recherches pointues, « Le Lilas… » suit leur itinéraire pendant et après la guerre, même si la majeure partie du roman est consacrée à la vie, ou plutôt la survie, d’un groupe de jeunes femmes envoyées à Ravensbruck, le camp de concentration pour femmes. Enfermées en tant que prisonnières politiques, certaines d’entre elles deviendront des « Lapins », c’est-à-dire des cobayes victimes d’expérimentations médicales abominables – passages très difficiles à lire. Tandis que Kasia, sa soeur et sa mère luttent jour après jour avec acharnement pour tenir bon, Herta obéit avec rigueur et et cruauté aux ordres qu’on lui donne.

Et lorsque la guerre finira, lorsque les survivantes s’en sortiront (pour certaines), la lutte ne sera pas pour autant achevée : le temps de la guérison, de la réparation sera venu, celui du pardon aussi, peut-être.



J’ai lu le livre en apnée, les pages se tournaient toutes seules après un démarrage assez lent, impossible à lâcher en dépit de ses presque 600 pages, suscitant toutes sortes d’émotions : empathie, colère, incrédulité… Ainsi le personnage d’Herta nous demeure hermétique et énigmatique : comment une femme peut-elle infliger à ses semblables pareilles tortures, blessures, souffrances ? Par ambition ? Par aveuglement ? Par soumission ?

Mais c’est bien celui de Caroline qui a le plus inspiré l’auteure (on pourra prolonger sa lecture par la découverte de son beau site), grâce sa maison devenue le refuge des « Lilac Girls ». La couverture et le titre sont trompeusement doux, même si on en découvre le sens après lecture, mais en dépit des épisodes tragiques qui y sont retracés il y est surtout question de soutien et de compassion, un livre d’espoir en somme.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Nous suivons le destin de trois femmes à travers un monde bousculé par la Seconde Guerre mondiale.

Caroline aux États-Unis, Herta, en Allemagne et Kesia en Pologne.

Cette histoire inspirée de faits réels m’a fait découvrir l’horreur du camp de Ravensbruck.

Nous ne sortons pas indemne, suite à la lecture de ce livre.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Lecture n°19 de 2024



📖 Les femmes Ferriday - Tome 1 : Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux

✒️ @marthahallkelly

🏠 @editionscharleston (papier) et @editions_pocket

📆 9 Janvier 2018

📱Papier

Lu dans le cadre du challenge #lisonsducharleston organisé par @les.mots.de.gaelle



Ce roman est un triple récit : trois points de vue se succèdent au fur et à mesure des chapitres. On rencontre Caroline, Kasia et Herta. Caroline travaille au consolat de France à New York. Kasia est une jeune polonaise qui va rentrer dans la Résistance. Et Herta est un médecin allemand qui végète un peu car elle est reléguée aux basses tâches. Le gouvernement allemand va alors lui proposer un poste qui lui permettra de montrer toutes ses habilités.



J'ai adoré ce triple point de vue : les personnages viennent d'univers complètement différents et sont dans des "camps" différents également. Je trouve que c'est ici que se trouve la vraie richesse de ce roman.



J'ai également adoré apprendre. J'adore quand lire des romans devient une occasion d'approfondir sa culture générale. Et, là, on est servis. J'ai beaucoup appris sur le camp de Ravensbrück et les expérimentations médicales qui ont pu être faites dans ce contexte.



Les personnages ont tous leurs zones d'ombre. Mais j'aurais aimé que la psychologie des personnages soit encore un peu plus creusée, notamment concernant le personnage de Herta. Qu'est-ce qui pousse une femme médecin à faire subir des opérations si abominables à d'autres êtres humains ?



Petit bémol pour le personnage de Caroline qui m'a moins captivée, notamment à cause de sa relation avec Paul, qui m'a malgré tout laissée un peu de marbre.



En bref, une lecture poignante, instructive et émouvante qui restera longtemps dans mon esprit.
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L'Appel des colombes

« L’appel des colombes »

Editions Charleston

Martha Hall Kelly, Author



🧵Mon résumé :



Ce roman se passe entre 1944 à Ravensbrück et 1952 à Cayenne.



Qu’est-ce qu’une mère séparée de son bébé dans ce camps est-elle capable de faire pour retrouver son fils 8 ans après ?

Qui sont ces Colombes d’Or qui ont fait trembler les renseignements allemands ?

Comment se remettre d’avoir vue sa mère mourir sous ses yeux ? Et ne pas avoir un besoin de vengeance viscérale ?



Josie et Arlette ont 17/18 ans durant la guerre , nous les suivons au milieu du chaos, entrer en résistance sans vraiment le vouloir . Puis se faire arrêter .

Et tout faire pour retrouver un fils , un criminel de guerre , un peu de vie et d’humanité … 8 ans plus tard.



Et comment, un petit bouton de tunique peut vous faire pleurer…. Et savourer l’importance de chaque tout petit moment pourtant si précieux…..



🧵Mon avis et ce n’est que le mien:



Le programme Paperclip aux États Unis dans la région du Texas, permettait aux gouvernements américains de « capturer » des scientifiques Nazis après guerre pour récupérer leurs données et leurs savoirs .

Et ainsi qu’elles ne partent pas en Russie.



Une guerre sourde après la guerre … quand des milliers de victimes se sont retrouvées sans soins, avec des blessures à vie.

Ces criminels vivent et parfois continuent même en temps « dit » de paix sous les yeux de leurs anciennes victimes, à côté de personnes qui n’ont pas vécu cela et qui se disent que c’est loin et qu’il faut pardonner.



D’autres nazis ont pu fuir grâce à des nazis civils, à certains membres du Vatican ou même le comité international de la croix rouge .



Ce roman de presque 700 pages nous emmène dans l’horreur, les trahisons, les erreurs, les peurs, mais aussi dans l’amitié sincère, dans l’amour, le partage et une certaine sororité .



Je retiens ce petit bouton de tunique, ces gestes maladroits que l’ont peut tous avoir sans imaginer une seconde ne jamais revoir l’autre ….

Au milieu de se déferlement de haine, ces petits rien ont tellement d’importance.

Et ont une signification particulière après coup …



Et vous ? L’avez-vous lu ?
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Deuxième guerre mondiale, et les camps de concentration, plus particulièrement celui de Ravensbrück, celui des femmes, camp célèbre d’expérience médicale atroce ;

Nous y rencontrons, Kasia Kuzmerick, une adolescente polonaise, qui en rejoignant la Resistance se retrouvera au camp av ec une partie de sa famille,

Et Herta Oberheuser, médecin allemand, ambitieuse, qui veut prouver ses capacités en infligeant les pires traitements aux détenues

De l’autre côté de l’atlantique, Caroline Ferriday travaille au consulat français à New York. Mais lorsque les armées hitlériennes envahissent la Pologne en septembre 1939, c'est tout son quotidien qui va être bouleversé, elle se battra pour envoyer des colis aux orphelins de France

Après la guerre, Ces 3 femmes vont finir par se croiser

Tiré de faits réels, nous ne pouvons qu’être pris par ce récit, très documenté, mais avec des sourires, des vœux et l’espoir d’une vie meilleure.

La lecture en est facile, et nous acceptons facilement les 600 pages.

Une page d’histoire que je conseille

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L'Appel des colombes

🕊 L'appel des Colombes - Martha Hall Kelly 🕊

Traduction : Jessica Shapiro



Résumé :

Paris, 1940.

« Les Colombes d’or », c’est le nom sous lequel Arlette Larue et Josie Anderson sont connues de la Gestapo alors qu’elles forment l’un des duos d’espionnes les plus redoutables de la Résistance. Mais, lorsqu’elles sont arrêtées et déportées au camp de Ravensbrück en même temps que leurs proches, le prix à payer pour leur engagement est énorme.

Dix ans plus tard, elles ont toutes deux survécu à l’enfer des camps. Tandis que Josie traque les fugitifs nazis à travers le monde, Arlette, elle, tente de retrouver son fils disparu. Pourtant, le destin va les réunir pour une dernière mission peut-être plus dangereuse encore que tout ce qu’elles ont traversé : arrêter le médecin qui a pratiqué d’innommables expériences sur leurs familles à Ravensbrück. C’est le début d’une quête bouleversante pour obtenir justice et protéger ceux qu’elles aiment.



J'ai beaucoup aimé ce roman qui traite de la seconde guerre mondiale. Les deux héroïnes, Arlette et Josie, sont très attachantes et avec elles nous allons traverser une des périodes les plus terribles du siècle dernier. D'un lebensborn, au Paris occupé, du camp de Ravensbrück à une base militaire américaine charger de recruter des scientifiques nazis après-guerre, l'auteure met en avant certains faits un peu moins connus ou du moins peu abordés dans les romans sur cette période. Le livre est très intéressant et se lit très bien cependant je pense que l'auteure a voulu parler de tellement de choses, aborder tellement de faits que cela a légèrement nui à la cohérence globale du roman.

Un roman à lire qui traite de conséquences peu connues de la seconde guerre mondiale avec des héroïnes fortes et attachantes.
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Un troisième tome à la hauteur des 2 précédents ! J'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'autrice qui nous emmène cette fois-ci en 1860, au milieu de la guerre de Secession. Les femmes de la famille Woosley/Ferriday ont vraiment eu des vies passionnantes et je comprends sans peine pourquoi elle a voulu nous raconter une partie de leurs vies ! Une fois de plus un travail de recherches immense pour nous emmener le plus près possible de l'Histoire !

J'ai déjà hâte de lire d'autres livres de cette autrice !



Et vous ? Vous avez lu cette saga ? Vous aimez les livres historiques ???
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Nous suivons le destin de trois femmes, avant, pendant et après la guerre. Caroline, ancienne actrice qui travaille au consulat français aux USA. Kasia, polonaise qui veut rentrer dans la résistance. Hertz, médecin, qui va commettre des atrocités. Ces trois femmes ne le savent pas mais leur destin est lié à jamais.



Ce roman ne sera pas un coup de cœur, j'ai trouvé les 200 premières pages longues pour l'implantation du décor et des personnages. Les chapitres sont longs aussi, ce qui peut donner des longueurs. J'ai trouvé l'histoire très dure mais nécessaire car elle est issue de fait réel. Je referme ce roman, l'estomac tout retourné.



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L'Appel des colombes

Nous faisons connaissance en 1952 avec Josie une jeune américaine et Arlette, qui vit à Paris. En 1944, les jeunes filles étaient les Colombes dorées, des résistantes qui captaient des messages radios allemands. Arrêtées, elles ont été déportées à Ravensbrück dans les derniers mois de la guerre, avec Willie, le bébé d’Arlette.



En 1952, Josie, traque les anciens nazis que le gouvernement souhaite utiliser. A Paris, au même moment, Arlette vit une vie ordinaire et travaille dans un café. Elle ne rêve que de retrouver son fils, disparu dans le tourbillon de la 2è guerre mondiale…

Alors que Josie est lancée sur la piste de l’énigmatique Dr Snow qui aurait sévi dans les camps, Arlette est contactée par un avocat qui aurait retrouvé la trace de son fils.



Je suis mitigée sur ma lecture. Si la période post guerre m’a captivée, j’ai été moins séduite sur les événements de 1944, que j’ai trouvés peu crédibles, et la période concentrationnaire m’a paru survolée.

Le roman alterne une double temporalité et les points de vue Josie/Arlette. Le procédé alourdit le récit et rend la lecture fastidieuse, trop hâchée.

J’ai eu plaisir à voir évoqués certains personnages croisés dans Le lilas ne refleurit qu’après une hiver rigoureux.

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Kasia, jeune résistante polonaise arrêtée par les s.s. et emmenée au camp des femmes de Ravensbruck.

Caroline, ancienne actrice américaine au cœur d'une association venant en aide aux orphelins français et qui donnera tout pour aider les survivants de cette guerre. Enfin Herta medecin qui travaillera au fameux camp et y conduira des expériences atroces.



J'ai mis un peu de temps à finir ce livre, particulièrement eprouvant bien évidemment par la sujet traité.

On s'attache énormément au personnage de Kasia qui subit de vraies atrocités et qui culpabilise énormément d'y avoir entraîné ses proches.

Caroline est assez importante également. Son combat pour retrouver son amour perdu eg pour venir en aide aux autres est assez touchant mais elle m'a moins émue.



Enfin Herta est particulièrement détestable. Mais j'aurais aimé voir l'évolution de ce personnage, comprendre un peu mieux comment elle a pu en arriver là alors qu'à son arrivée elle n'était pas complice et ne soutenait pas la souffrance commise.

J'ai apprécié cette lecture, ce trio assez étonnant, d'avoir également des informations sur ce qui s'est passé avant et de connaître la continuité de leur histoire à leur sortie du camp .

Bref une histoire assez éprouvante et détestable mais très intéressante et inspirée de véritables faits.



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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Difficile d'apprécier un livre sans apprécier les personnages. C'est pourtant le cas ici.

Car si j'ai bien aimé Caroline, qui est bénévole au consulat français et se retrouve impuissante devant la détresse des Français face à l'avancée de Hitler, j'ai eu plus de mal avec Kasia et Herta.

Concernant Herta, ce n'est pas compliqué à comprendre.

La jeune fille et la parfaite petite nazie. Elle prône avec convictions les « valeurs » d'Adolf Hitler et serait bien capable de dénoncer son père, qui est loin d'être hostile aux juif.

Quand elle accepte un travail dans un camp de concentration, pour échapper à son oncle, elle ne s'attendait pas à ce qu'on allait lui demander de faire. Mais ses hésitations ne durent pas et elle va participer à des horreurs sans sourciller. Et sans jamais cesser de clamer qu'elle a fait avancer la science. Et sans jamais montrer le moindre remords.

Concernant Kasia, c'est plus compliqué.

J'ai beaucoup aimé et j'ai eu beaucoup d'empathie pour la Kasia de 17 ans qui voulait tant aider qu'elle a rejoint un groupe de résistants et qui, envoyée en camp, a tout fait pour survivre.

Mais j'ai eu beaucoup de mal avec la femme adulte qu'elle devient, notamment avec son mari et sa fille.

D'un côté, je comprends son traumatisme et son besoin de se protéger, entre le régime nazi puis le régime soviétique, mais j'ai eu du mal à la supporter.

Les personnages ont réellement existé.

Du moins Caroline et Herta ont existé.

Kasia et sa sœur sont inspirées de plusieurs personnages et leur vie personnelle a été plus romancée.

Le surnom de « lapins » a vraiment été donné aux victimes des expérimentations nazies, à la fois à cause de leur statut de cobayes mais aussi à cause de leur démarche (elles devaient sautiller pour se déplacer).

L'auteur a dû faire énormément de recherches pour nous offrir un roman non seulement passionnant et émouvant, mais aussi très fidèle à la réalité historique.
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