Martha Hall Kelly

Un livre très poignant sur la seconde guerre mondiale. On alterne entre trois destins de femme qui nous montre l'horreur dans lequel était plongé le monde à cette époque. Ce livre est un coup de cœur que je conseille grandement.

C'est un livre que je viens finir. Il est magnifique 3 histoires de 3 femmes qui vivent cette guerre à leur manières. J'ai appris plein chose et merci à l'auteur pour toutes cette recherche et de nous avoir découvert l'horreur qui sont fait subir aux lapins dans ce camp.

Un roman intense. On suit l'histoire de 3 femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale; Caroline, une americaine qui organise des galas de charités pour les orphelins français, Kasia, une jeune polonaise déportée avec des membres de sa famille et Herta, une femme médecin nazie. Leurs destins vont se croiser... Une histoire inspirée de personnages et de faits réels, très bien documentée. J'ai adorée ma lecture malgré des passages parfois très durs. J'ai apprécié le développement des personnages et de leurs sentiments; suivre l'évolution de ces héroïnes dans l'après guerre. Un roman à lire pour ne pas oublier...

Mais également un hommage à des femmes qui ont changer le destins d'autres par leur courage.

Une fois encore, Martha Hall Kelly nous livre une histoire intense et poignante au cœur de la Première Guerre Mondiale. Toutefois, bien qu’elle soit parfois difficile à lire et émouvante, je vous avoue que j’ai moins accroché au scénario que pour son premier roman. J’ai trouvé que l’on n’était pas suffisamment au centre des événements. Le climat de guerre n’est finalement qu’un décor de fond qui apporte une atmosphère triste et pesante à l’histoire mais qui n’en constitue pas à mon sens le fondement essentiel. La guerre est là en arrière-plan uniquement. C’est difficile à expliquer mais j’aurais aimé, à l’instar du premier roman, me retrouver plus au cœur de la bataille et ne pas simplement vivre la répression et la décadence de l’aristocratie russe. Ne vous méprenez pas, j’ai tout de même apprécié cette histoire, notamment sa dernière partie, mais il m’a manqué un petit quelque chose pour en faire un coup de cœur.

Ce qui m’a le plus marqué dans ce livre, ce sont les personnages et notamment la façon dont le conflit réveille leur véritable nature. Arrivisme, courage, naïveté, force, générosité, opportunisme, rébellion… sont autant de traits de caractère qui se révèlent au fil de l’histoire. Chacune des trois héroïnes va affronter la situation à sa manière. Tantôt, on va les admirer, tantôt les détester, les encourager, les aimer, les plaindre ou les soutenir. Même si l’on ne cautionne pas toujours leurs comportements ont fini par se lier à chacune d’elle et par les apprécier. Au fond, même si de notre point de vue, on peut juger leurs attitudes froides, déplacées ou justes, on ne peut prédire quelles auraient été nos propres réactions à leur place.

Dans tous les cas, on ne peut que saluer le travail de recherche entreprit par l’auteure, qui même si elle apporte une touche d’imaginaire et de fiction à son œuvre calque une grande partie de son histoire sur des faits réels. Elle nous permet ainsi de découvrir une facette plutôt méconnue de la Grande Guerre, que ce soit en nous faisant vivre la Révolution russe de l’intérieure ou partager la vision aristocratique américaine.

Ce roman ne fut pas un coup de cœur pour moi mais je vous conseille tout de même de le lire, ne serait que pour l’aspect passionné de l’auteure pour l’Histoire.

Mon avis complet sur:
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Ce livre est un réel coup de cœur.

3 destins croisés dans une période très tourmentée.

Il est difficile de décrire l'intensité de ce récit, l'écriture est prenante.

C’est avec beaucoup d’attentes que je me suis plongée dans le roman Le lilas ne refleurit qu’après un hivers rigoureux de Martha Hall Kelly édité par les Editions Charleston.

Nous suivons trois femmes (Américaine, Polonaise et Allemande) du début de la seconde guerre mondiale jusqu’à quelques années après.

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Ces trois personnages (dont deux ont réellement existées) ont forcément, de par leur origine, des destins très différents mais elles ont également un point commun : leur force de caractère.

Chaque chapitre se concentre sur une femme en particulier.

Ce découpage m’a tantôt frustrée, tantôt accrochée mais aussi parfois dérangée.

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Mon souci principal est d’avoir lu trop d’avis mettant en avant l’émotion intense ressenti au fil des pages.

Beaucoup ont été complétement bouleversés par ce récit, je m’attendais donc à être également retournée mais l’histoire sentimentale de Caroline m’a laissé de marbre et le caractère de Kasia m’a relativement agacé et ce manque d’attachement à provoquer une distance vis-à-vis des protagonistes.

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C’est la maman de Kasia qui, pour moi, a été ma plus belle rencontre…

Les passages se déroulant dans le camp de concentration pour femmes sont évidemment, les plus intenses et bouleversants. (Mais encore une fois, la découpe dans chapitre, casse le rythme du récit qui perd en intensité.)

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Suivre Herta, l’Allemande, a été particulièrement intéressant dans la progression de l’état d’esprit de cette ambitieuse chirurgienne allemande.

En bref c’est un bon livre mais pas au niveau de ce que j’en attendais.

Été 1914.

Sofya est une aristocrate russe, Eliza, son amie, est une mondaine américaine.

Varinka, une jeune paysanne russe.



Ces trois femme sont liées par le destin quand l'Europe fait face aux prémices de la guerre.



Ce roman historique est formidable. Ces femmes déterminées font le choix du courage, portées par une ténacité et un incroyable capacité à traverser les épreuves.



Elles croient en l'amour, en l'amitié et en la vie.

Un roman captivant, porté par ces trois héroïnes fortes et combatives.



Un roman engagé et ambitieux. Poignant et inoubliable. Inspirant et passionnant.



J'ai lu d'un souffle cette fiction riche, émouvante et prenante.



Je l'ai lu avant parution et j'adresse un grand merci aux éditions Charleston pour cette belle découverte !

Ce livre est le préquel de "Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux" que j'avais énormément aimé. Si vous avez loupé mon avis, il vous suffit de cliquer sur le titre pour le relire.







"Un parfum de rose et d'oubli" s'inspire aussi de faits réels et nous ramène une génération en arrière, aux côtés de la mère de Caroline, Eliza.







Trois nouveaux destins.







Trois nouvelles femmes.







Trois nouvelles histoires.







Sofya est issue de l'aristocratie russe qui est proche de la famille tsarine. Sa famille et elle perdront tous leurs biens lors de la révolution rouge mais ce n'est pas tout car elles perdront leur liberté et leur dignité au passage... Sofya va se battre pour son fils comme elle le pourra mais...







Eliza est la maman de Caroline que nous avons découvert dans le tome 1. Elle est une américaine qui s'inquiète beaucoup pour Sofya et les siens car elle n'a plus de leurs nouvelles. Elle a un regard extérieur sur ce qui se passe et aide comme elle le peut les ressortissants russes. Elle va faire preuve de beaucoup de dévouement envers les personnes en souffrance.







Varinka est une jeune paysanne russe qui vit dans la misère et la pauvreté. L'enfer dans lequel elle est contraint de vivre la fera faire des choix qu'elle regrettera jusqu'à la fin de ses jours... Alors oui, son histoire est difficile et croyez-moi, personne n'aurait eu envie d'être à sa place. Taras est un personnage qui la tenait sous sa dextre ! Du moins, c'est ce que l'on nous laisse croire sauf que ce ne sera pas réellement le cas... Taras est un personnage clé qui va jouer sur l'ambiance de l'histoire. C'est un homme froid, calculateur qui n'a qu'un but : détruire l'aristocratie dans toute sa splendeur...







Si mon cœur a été déchiré à de nombreuses reprises à cause de ce qu'ont vécu ces femmes, j'ai parfois trouvé le temps un peu long, surtout lorsque l'auteur abordait Varinka, un personnage que je n'ai clairement pas apprécié aux deux autres. Sofya et Luba, sa sœur font tout ce qu'elles peuvent pour rester en vie après qu'elles aient tout perdu. Leur combat est beau et on les soutient en silence en espérant que l'issue finale sera heureuse. Elles vivent de grandes atrocités lors de la chute du Tsar, il ne faut pas se leurrer mais comme Martha Hall Kelly sait le faire, elle nous en parle avec justesse. Elles vont faire preuve de courage, de force, de ténacité pour pouvoir s'en sortir.







Pour tout vous dire, je suis un peu déçue avec ce tome. Je m'attendais au coup de cœur, au feu d'artifice, aux étoiles pleins les yeux mais ce ne fut pas le cas. Je pense avoir placée la barre un peu trop haute car la chute m'a fait mal. Si je me suis laissée happer par l'histoire de ces trois destins, de ces trois femmes, il m'a manqué quelque chose mais je ne saurais dire.







Le fait que l'auteur est alterné les chapitres entre nos trois protagonistes, j'ai trouvé cela très judicieux, cela permet de garder l'attention du lecture tout du long de la lecture.







Malgré la période de l'histoire traitée, cela reste un beau récit, avec des personnages forts, qui se battent avec les armes qu'elles ont à leur disposition pour s'en sortir. Ne vous laissez pas effrayer par ce mastodonte, laissez-vous porter avec tendresse à travers ces pages pour découvrir le portrait de ces femmes qui ne vous laisseront pas indifférentes.







Tout ça pour vous dire que malgré la thématique abordée par ce récit, malgré quelques lourdeurs rencontrées dans le récit, "Un parfum de rose et d'oubli" est un livre qui nous marque dans la chair. Je ne peux que vous encourager à le découvrir pour vous faire votre propre avis afin de ne pas les oublier...
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Livre haletant inspirée de faits reels qui dépeint un pan méconnu de l’histoire des camps de concentration en se consacrant au camp de Ravensbrück. Bouleversant. A lire absolument.

UN MAGNIFIQUE ROMAN



Avant toute chose, je n'ai pas lu "Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux", premier roman de Martha Hall Kelly, mais il n'attendra pas longtemps dans ma pile à lire. Cette autrice a incontestablement un grand talent pour le roman historique, et il me tarde de découvrir ce premier opus.



Dans cette histoire, à l'aube de la première guerre mondiale, nous suivons trois femmes qui vont devoir affronter un destin cruel et se battre pour leurs convictions et leurs proches. Eliza, une riche américaine, nous fait découvrir sa société où les apparences sont le plus important et ce contre quoi elle va lutter, Sofya, une jeune aristocrate russe qui nous dévoile le quotidien de la violente Révolution russe et qui se battra corps et âme pour protéger son enfant et Varinka, une jeune paysanne russe, avec peu d'éducation, qui va devoir faire des choix difficiles au péril de sa vie.



J'ai une passion pour l'Histoire depuis toujours, et j'ai adoré l'angle de la Grande Guerre que l'autrice a choisi d'aborder son roman. Un angle original qu'on ne voit pas souvent puisqu'on suit principalement la société américaine et la société russe, avec une touche française. Derrière cette histoire, on sent un véritable travail de recherches pour solidifier l'intrigue, rendant le roman encore plus captivant. J'ai été subjuguée de voir à quel point l'Amérique était protégée, n'ayant pas subi de combats sur son territoire, face à la Russie où la guerre civile faisait rage avec tant de violence. Le jeu de miroir entre ces deux parties du monde a été prenant.



Mais bien plus qu'un roman historique, l'autrice réussit le pari de toucher mon cœur de lectrice mais surtout d'humaine en retranscrivant avec horreur la violence de la guerre et en édifiant des personnages forts et touchants qui se battent avec pugnacité pour ce en quoi ils croient.



J'ai adoré cette dynamique féminine qui démontre que même à une époque où les hommes étaient "rois", les femmes pouvaient aussi défendre leurs droits.



L'écriture de Martha Hall Kelly est un délice pour la lecture, elle est fluide, agréable et les pages défilent toutes seules.



L'alternance des points des vues entre les personnages rend le récit rythmé mais aussi addictif. Nous suivons le destin de chacune de ces femmes, qui sont inextricablement liés.



Mon personnage préféré reste Sofya car j'ai adoré sa bataille, son courage et sa ténacité. J'ai également beaucoup aimé Eliza qui va subir des changements colossaux dans sa vie et qui pourtant va aussi trouver le courage d'évoluer. J'ai un peu moins aimé Varinka mais, j'avoue avoir eu pitié d'elle pour son passé et ce qu'elle a vécu. Cette dernière est un personnage différent des autres et j'ai trouvé intéressant sa manière d'évoluer également.



Le seul point qui m'a gêné, c'est qu'il y a beaucoup de personnages, et parfois j'étais perdue entre qui était qui.



Mais cela ne m'a pas empêché d'être émue et touchée par ce roman, je n'ai pas pu retenir quelques larmes à certains passages.



En bref : un roman émouvant qui retrace une Histoire que personne ne devrait oublier, avec des personnages féminins forts et combatifs. Merci aux éditions Charleston.
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Au début de l’année, j’ai eu un énorme coup de cœur pour Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux , le 1er roman de l’auteure. J’ai littéralement sauté de joie lorsque j’ai reçu celui-ci ! Quel plaisir de retrouver la plume de Martha Hall Kelly. C’est sans surprise que j’ai eu un coup de cœur, que dis-je, un coup de foudre, pour ce nouveau roman qui détrône même le précédent à mes yeux.



Dans « le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux », j’avais été marquée par Caroline, l’une des 3 héroïnes, qui met sa vie au service des autres. Et bien dans ce nouvel opus, Martha Hall Kelly nous invite à découvrir sa mère Élisa, toute aussi passionnante, pendant la Première Guerre Mondiale. Là encore, le récit met en scène 3 femmes bien différentes aux destins incroyables. Élisa l’Américaine, Sofya Russe Blanche cousine des Romanov et Varinka paysanne russe. J’ai aimé l’approche historique de ce nouveau livre. Personnellement quand on me dit Première Guerre Mondiale je pense guerre des tranchées automatiquement en oubliant le reste… notamment la révolution russe qui lui est contemporaine. Vous savez comme c’est un sujet que j’affectionne en littérature ! En plus, j’apprends constamment de nouvelles choses.



De la Russie aux États-Unis en passant par Paris, nous découvrons le triste sort de ces Russes Blancs persécutés par les Bolchéviques, notamment celui de Sofya et de sa famille. Leur histoire m’a bouleversée, j’ai eu de très nombreuses fois le cœur serré et la gorge nouée. Ces injustices et cette barbarie m’ont révoltée au point de m’arracher quelques larmes par moment. Heureusement l’altruisme et la détermination d’Élisa m’ont mis du baume au cœur. Elle est dévouée aux autres malgré les épreuves qui se mettent en travers de sa route. C’est un personnage d’une grande humanité prêt à se battre pour ses convictions. Bref, une femme inspirante. Je comprends mieux d’où Caroline tient sa force.

En fait, j’ai aimé les 3 personnages féminins, même Varinka, qui ont toutes suscité mon admiration et ma compassion.



Grace à ces 3 femmes, l’auteure va pouvoir aborder de nombreux thèmes : la lutte des classes et les inégalités en Russie, la persécution, l’intégration…



C’est un roman richement documenté et incroyablement émouvant. L’intrigue est mené d’une main de maitre par Martha Hall Kelly qui joue avec nos sentiments. Quelques rebondissements et révélations inattendus ponctuent ce récit que je qualifierai d’haletant.



J’ai trouvé ce roman moins dur et moins sombre que le précédent qui traitait des camps de concentration mais tout aussi poignant et beau. Je n’ai pas de mot assez fort pour décrire les sentiments qui m’ont habitée. Je peux juste vous conseiller de le lire absolument, vous sortirez de cette lecture grandi et ému c’est évident.



Il semblerait que l’auteure écrive un 3ème roman et remonterait encore le temps pour nous parler de la grand-mère d’Élisa. Devinez qui sera au rendez-vous ?



C’est une formidable histoire de courage, de détermination et d’espoir portée par 3 femmes inoubliables et inspirantes. C’est passionnant, poignant, révoltant, c’est beau tout simplement !
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c'est le premier roman de cette auteur, il est inspiré par des faits réels qui se sont déroulés durant la seconde guerre mondiale.

Ce roman est extrêmement bien documenté et a du nécessiter des heures, des jours, des mois de recherche.

Il est douloureux et bouleversant de lire toutes les atrocités commise durant cette guerre, une réalité historique qui fait froid dans le dos.

Belle ouvrage !!!

Je suis traumatisé apres avoir lus ce livre.

Quelle guerre de merde.

C’est avec beaucoup d’émotion que je vous parle de ce roman si juste qui, je pense, m’a marqué à jamais. J’ai énormément apprécié et appris de cette histoire réelle, de ces atrocités. Je suis toujours passionnée par la Seconde Guerre mondiale alors la découverte de ce livre et les bons avis dessus m’ont tenté.



Ce livre retrace l’histoire de trois femmes, des femmes qui ont réellement existé. Elles ont toutes un quotidien différent dans des pays différents et toutes vont changer à cause de la guerre. Chaque personnage a une histoire que l’on suit.



Je me suis beaucoup attachée aux personnages, surtout celui de Kasia qui a un âge proche du mien et qui est envoyée dans un camp de concentration. Je pense que c’est pourquoi ce roman m’a autant touché et a été très difficile à certains moments, l’injustice et l’horreur que Kasia va subir dans le camp de Ravensbrück. J’avais déjà entendu parler des expériences médicales pratiquées dans certains camps de concentration mais les ressentir par le biais des mots de l’héroïne était pénible, tout en restant nécessaire. Les Lapins de Ravensbrück, voilà comment s’appellent les détenues ayant subi des expériences médicales. Leur histoire réelle m’a beaucoup touchée.



Le personnage de Caroline m’a moins touché dans l’histoire car elle est aux Etats-Unis qui sont assez en sécurité par rapport aux horreurs qui touchent l’Europe, elle n’en reste pas moins une femme de nature profondément bonne qui va aider les personnes dans le besoin, ayant souffert de la guerre.



Et enfin, le personnage de Herta Oberheuser. Ce médecin cruel qui a été jugée lors des procès de Nuremberg. Comment vous expliquer que je ne m’attendais pas à ce que l’auteur mette en scène un personnage aussi horrible, et la colère que j’ai ressenti à l’encontre du docteur Oberheuser. Pourtant, avec le recul, je comprends le choix de l’auteure. Elle nous montre le basculement de ce personnage, et comment elle a basculé, ce qui est très intéressant, malgré le dégoût qu’elle nous inspire.



Toute l’histoire était incroyable : elle retrace l’avant, le pendant et l’après-guerre, ce qui nous permet de voir ce que ressentent les protagonistes et combien c’est difficile de revenir à un quotidien normal après avoir subi tant d’horreur et de pertes.



L’humanité fait partie de ce roman, comme l’absence d’humanité, deux idées totalement contraires exprimées par plusieurs personnages.



Ce roman montre aussi des personnes qui, même au cœur de la guerre, même si elles risquaient gros, ont essayé d’aider les détenues, ou même les personnes dans le besoin. Il montre aussi ce que les femmes ont subi lors de cette guerre et après, qu’elles n’aient pas été suffisamment reconnues pour avoir elles aussi souffert.



Ce livre m’a transporté et m’a fait ressentir une multitude d’émotions. Il m’a aussi apporté du savoir sur cette période sombre de l’histoire.



Les références de l’auteur sont bien présentes et nous prouvent que toute l’histoire est bien réelle, qu’il faut prendre conscience de cela et de toutes ces personnes qui ont souffert.



Pour conclure :

Un livre particulièrement émouvant et marquant, avec des personnages très différents nous faisant apercevoir les quotidiens d’avant, pendant et après la guerre. Une dureté réelle dans les mots, c’est un coup de cœur.
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Avis mitigé.

J'ai dévoré et adoré les 3/4 du livre. La Seconde Guerre mondiale est une période toujours passionnante, l'auteur s'est documentée et nous apprend énormément de choses (sur la vie en Pologne, le camp de Ravensbruck, la générosité de Caroline Ferriday et sa mère etc...). C'est également intéressant de faire parler un bourreau.

Mais tout ce qui se situe après la guerre m'a ennuyée à plus d'un titre.

On ne suit plus le personnage d'Herta, ce qui montre les limites lorsque l'on s'attelle à un personnage historique. Il y a un moment où on ne peut plus se mettre à sa place...

Kasia devient très désagréable et égoïste une fois de retour du camp, particulièrement envers sa fille.

Caroline aussi devient antipathique et acariâtre à cause de cette histoire d'amour totalement inventée par l'auteur avec un acteur français.

C'est parfois dommage de mêler le fictif et le réel lorsque cela dessert un personnage.

L'écriture est prenante, l'auteur est non dénuée de talent et sait nous donner envie de lire la suite mais la fin m'a déçue.

Ce livre est une claque à différents niveaux. Je l'ai attaqué sans certitude, mais je me suis très vite fait rattraper par l'histoire, l'intrigue, les personnages et le contexte. Le tout est dur, sans fards et juste, finit bien mais fini mal. Au fil des pages, les émotions s'entrechoquent et il est très difficile de le refermer sans être touché par cette histoire.

J'ai tout de suite était charmée par ce titre qui promet à la fois de la douceur et de la dureté, à l'image du récit. Générosité et entraide surgissent dans l'horreur de la Seconde Guerre Mondiale. Et à la fois, nous sommes immergés dans une période difficile où l'auteure ne cherche pas à épargner son lecteur. Au contraire, elle tend à lui raconter la vérité,dure et brutale.



Le roman est écrit à l'aide de trois points de vues, trois femmes toutes différentes et impliquées dans la guerre. Chacune jouera un rôle important dans cet événement. L'auteure passe d'un point de vue à un autre avec finesse. La vision américaine, la vision d'une polonaise déportée et la vision d'une chirurgienne du camp de Ravensbrünk sont présentes, ce qui nous permet d'avoir un aperçu différent de la guerre. Herta, la chirurgienne, a un rôle tout à fait détestable et condamnable mais pour autant j'ai senti beaucoup de peine vis-à-vis de son personnage. Elle m'a donné l'impression d'être manipulée par son gouvernement, que toute cette cruauté n'était pas dans sa nature malgré ses idées arrêtées.



La narration à trois voix permet une plus grande proximité avec les personnages notamment avec Caroline et Kasia. Caroline m'a touché par sa générosité, sa gentillesse et son dévouement. Elle défend une cause avec tout son cœur et souhaite combattre l'injustice faite à ces femmes dans les camps. Ce qui fait d'elle un personnage entier, attachant et la rend humaine. Dans cette période où le monde est devenu fou, plongé dans l'horreur, Caroline est l'étincelle et la lueur d'espoir, la main tendu vers ces femmes. Prête à tout pour leur rendre leur légétimité et que leur histoire ne soit pas oubliée mais écoutée et entendue de tous. Ce combat m'a ému.



Et puis il y a Kasia, arrêtée avec sa mère, sa sœur, elles sont toutes les trois déportés à Ravensbrünk, le camp pour femmes. Les scènes du camp sont durs, violentes et déchirantes. L'auteure ne ménage pas nos émotions en hésitant pas à décrire des scènes percutantes et terribles. La colère, la révulsion envers cette injustice, envers ces soldats femmes qui jubilent à faire subir des atrocités à des êtres humains, sont deux sentiments qui m'ont envahi durant ma lecture. J'étais dans le camp auprès de toutes ces femmes, prêtes à crier avec elles, à me révolter avec elles et partir la tête haute. La beauté réside de l'entraide, du soutient et de l'amour qui règnent entre elles, pour leurs sœurs. Wouah ! C'est prenant et ne nous pouvons pas rester insensible face à ces événements. A l'heure d'aujourd'hui c'est encore difficile de s'imaginer que ça a pu être possible, que cela ce soit vraiment passé.



La narration à trois voix s'entrelacent à trois parties où nous pouvons suivre toutes les étapes de la guerre mais aussi de l'après-guerre. Nous suivons la reconstruction des pays, la reconstruction de la population mais surtout de tous ces déportés. La psychologie des personnages est bien menée surtout en ce qui concerne Kasia. J'ai beaucoup aimé la tournure qu'à prit le texte à ce moment-là, c'était très intéressant et émouvant. L'auteure soulève des questions intéressantes et nous pousse à réfléchir: comment est-ce que moi je l'aurai vécu ? Est-ce que j'aurai réussi à me reconstruire ?



Martha Hall Kelly arrive à faire sortir de l'horrible, l'espoir, le bon et le beau. Les personnages sont travaillés en profondeur et chacune des protagonistes apporte quelque chose à l'histoire et amène une réflexion au lecteur. Kasia est la plus travaillé, la plus marqué et celle qui avive l'espoir.



La note de l'auteur est prenante, autant que son texte en quelques lignes, elle a réussit à m'émouvoir. Elle éclaire toute l'histoire et lui ajoute de la valeur et de l'authenticité. A la lumière de ces révélations, le texte prend un tout autre sens, un sens plus frappant ! Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux est un roman percutant qui nous plonge dans une période terrible de l'Histoire. Elle n'est pas seulement racontée, elle est vécue. Caroline, Kasia et Zuzanna ainsi que toutes les autres femmes du texte nous laissent pas insensible, elles nous marquent. Il faut découvrir cette histoire, les mots n'étant pas assez forts pour lui rendre justice. Une très belle découverte !
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