Citations de Jean-Yves Leloup (753)
Avant d’en arriver à ce silence intérieur, non- jugement de l’humble amour, les anciens conseillaient à leurs novices de « ne jamais parler en mal d’un absent ».
Tace, tais-toi, non seulement pour ne pas blesser, mais aussi parce que toute parole vient du silence et retourne au silence.
À partir de 1974 et la sortie de Autobahn, dont le titre phare évoque avec malice et candeur l'hypnotique poésie de la conduite automobile, la musique "industrielle et populaire" de Kraftwerk exprime ainsi les relations intimes qui se tissent entre l'individu et la technologie à la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle.
En 1970, le projet Kraftwerk de Ralf Hütter et Florian Schneider succède à une première époque d'invention dans l'univers de la musique électronique, initiée dès le début du XXème siècle et poursuivie dans de nombreux studios de recherche à travers le monde à partir des années 1950, dans lesquels des compositeurs avant-gardistes, des ingénieurs et des inventeurs explorent un nouveau monde sonore, au moyen d'outils, d'instruments électroniques et de magnétophones.
10. Jésus disait :
J'ai semé du Feu dans le monde
et voici que je le préserve
jusqu'à ce qu'il s'embrase.
6. Ses disciples l'interrogeaient ainsi :
Faut-il jeûner ? Comment prier ? Comment faire l'aumône ?
Que faut-il observer en matière de nourriture ?
Jésus disait :
Arrêtez le mensonge,
ce que vous n'aimez pas, ne le faites pas ;
vous êtes nus devant le Ciel,
ce que vous cachez, ce qui est voilé,
tout sera découvert.
2. Jésus disait :
Que celui qui cherche,
soit toujours en quête
jusqu'à ce qu'il trouve
et quand il aura trouvé,
il sera dans le trouble,
ayant été troublé, il s'émerveillera,
il régnera sur le Tout.
31. Jésus disait :
Nul n'est prophète pour ses proches.
Nul n'est médecin dans sa maison.
Face aux colères, violences et tristesses contemporaines, qui oserait proposer des solutions autres qu’économiques, sociales ou psychologiques ? Qui oserait inviter à une métanoïa, c’est-à-dire à une révolution spirituelle ?
Qui oserait rappeler la parole des Anciens : ultreïa, un « pas de plus », un « pas au-delà » des passions, des émotions, des pensées (logismoï) qui nous rongent et nous agitent ?
(page 7)
L’Évangile de Luc précise que Yeshoua était ici sur cette montagne pour « prier » et que c’est pendant qu’il priait qu’eut lieu la métamorphosis.
Cette indication est importante, c’est par la prière et la méditation que nos matières et nos énergies sont transformées, accèdent à d’autres densités et intensités qui les rapprochent de la lumière.
C’est pendant qu’il prie que le corps et le visage du Christ sont transfigurés et apparaissent comme un soleil.
page 107
(p. 135)
Logion 44. « … Celui qui aura blasphémé contre l’Esprit Saint, on ne lui pardonnera pas, ni sur la terre, ni au ciel »
Ce logion rappelle la grandeur de la vision de Dieu comme Uni-Trinité. Le Père, c’est l’Etre perçu comme Transcendance, comme Altérité pure. Le Fils, c’est l’Etre perçu dans son caractère immanent, présent dans l’élévation de toute chose vers sa fin. L’Esprit Saint, c’est le lien entre la Transcendance et l’Immanence.
Parce que le jugement contre le mal n’arrive pas vite,
le cœur de l’homme se laisse aller au mal.
Qohélet VIII : 11
(page 67)
Tout est impertinent, évanescent, mais tout est là, et tout est là pour que nous puissions, non nous en attrister mais nous en réjouir. (…)
La connaissance de ce qui est ainsi comme un don de YHWH est source de joie pour l’être humain.
Percevoir la gratuité incompréhensible de son existence est la véritable sagesse, qui arrête de donner des explications ou de revendiquer du sens, mais qui s’étonne « de ce qui est donné là » « sans pourquoi » ; c’est en remerciant (danken) que l’on pense le mieux (denken).
La vie, on ne la comprend et on ne l’apprécie qu’en la remerciant.
(page 106)
J’ai observé et tente de comprendre
ce qui se passe sous le soleil,
l’oppression de l’homme par l’homme pour son malheur.
Qohélet VIII : 9
(page 67)
J’ai vu de tout, durant ma vie illusoire : le juste périr dans sa justice et l’impie survivre dans son impiété.
Qohélet IV : 15
(page 63)
Si tu hérites d’un peu de Sagesse,
rien de meilleur
sous le soleil.
Qohélet IV : 11
(page 62)
La joie est un ange très spirituel, c'est la participation de la fine pointe de l'âme (noùs) à la béatitude qui demeure. Le plaisir est une participation corporelle à cette béatitude, et c'est pour cela que le plaisir est sacré; c'est avoir Dieu dans la peau. Le bonheur est une participation psychique à cette béatitude, et c'est pour cela que le bonheur est sacré; c'est avoir Dieu dans l'âme. La joie est une participation "noétique" à cette béatitude; et c'est pour cela que la joie est sacré: c'est avoir Dieu dans l'esprit.
Évagre rappelle que la finalité de l’être humain n’est pas dans l’augmentation ou la prolongation de ses facultés naturelles (toujours mortelles), mais dans l’ouverture et la participation à ce qui le transcende, le déborde et par là même l’accomplit.
D’abord trouver l’esprit de pauvreté.
Un riche c’est quelqu’un à qui tout est dû ; un pauvre, c’est quelqu’un pour qui tout est don.
Rien ne nous est dû ! Nous pourrions ne pas exister. « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » (Cor 4, 7)
(page 95)
Le Royaume est à l'intérieur de nous et c'est ce Royaume qu'il est demandé de "chercher d'abord",avant toutes choses, toute santé, tout plaisir, toute paix, toute réussite... et qu'est-ce que ce Royaume si ce n'est le rayonnement ou la Présence de Yeshoua, de "Je suis", "en tout et en tous" ?
(page 21)
La Sagesse, c’est l’expérience de « laisser être » l’Être en soi - « laisser Dieu être Dieu » - ne pas lui faire d’obstacle (Satan en hébreu), se soumettre ou s’abandonner au mouvement de la Vie qui se donne.
(page 13)