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Citations de Jean-Yves Leloup (753)


Un homme entier, c'est aussi un homme qui, après l'avoir fuie ou niée, finit par accepter son ombre et par l'aimer "comme soi-même". Je pense souvent à François d'Assise, au beau chevalier qui un jour descend de sa monture pour embrasser le lépreux...Il embrasse ce qui alors lui fait le plus peur, ce qui se tient à la racine de ses plus profonds dégoûts, et là, au coeur de l'ombre incarnée, il reconnaît le Christ Vivant... Mais accepter l'ombre ce n'est pas se complaire en elle : François revient de son baiser au lépreux avec des lèvres de lumière...Il m'est arrivé souvent d'être descendu de cheval et de culbuter dans l'ombre...à la rencontre d'un autre soleil.

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Faut-il rappeler que le prêtre est aussi un homme ? et un homme qui a une "ombre" ? Je parle de Dieu, de l'Absolu, de la nécessité de vivre une vie spirituelle. Faut-il rappeler que l'homme est "un animal appelé à devenir Dieu" et qu'il y a en lui un infini désir que l'infini seul peut combler ? (en ne le comblant pas, justement.)
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Jésus disait à ses disciples :
À qui me compareriez-vous ?
Dites-moi à qui je ressemble ?
Simon-Pierre lui dit : tu ressembles à un ange juste.
Matthieu lui dit : tu ressembles à un sage philosophe.
Thomas lui dit : Maître, ma bouche n’acceptera pas de dire à qui tu ressembles.
Jésus lui dit : Je ne suis plus ton Maître, puisque tu as bu et que tu t’es enivré à la source bouillonnante d’où moi-même je jaillis… »
(Évangile de Thomas, logion 13)
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André prit alors la parole et s’adressa à ses frères :
« Dites, que pensez-vous de ce qu’elle vient de raconter ?
Pour ma part, je ne crois pas que l’Enseigneur ait parlé ainsi ;
Ces pensées diffèrent de celles que nous avons connues. »
Pierre ajouta :
« Est-il possible que l’Enseigneur se soit entretenu ainsi, avec une femme, sur des secrets que nous, nous ignorons ?
Devons-nous changer nos habitudes ; Écouter tous, cette femme ? L’a-t-il vraiment choisie et préférée à nous ?
(Évangile selon Marie, 17, 9-20).
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Aimer quelqu’un sans vouloir le garder pour soi est complexe: l’autre croit souvent qu’il est aimé s’il peut vous appartenir, et cela crée des noeuds, des difficultés.

Comment aimer vraiment quelqu’un? Pas simplement en parole ou avec de la bonne volonté, mais en posant des actes où il se sente aimé sans que l’on ait pour autant refermé les bras sur lui, sans qu’on l’ait enfermé dans une situation affective inextricable. » Si je t’aime, ce n’est pas pour moi, ne t’occupe pas de moi, ne reste pas accroché à moi, va plus loin sur ton chemin.
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L’attitude du don à travers des gestes d’amour, des gestes concrets, est sans doute ce qu’il y a de plus difficile, parce qu’on n’est pas dans une attitude de sèche indifférence, ni dans une attitude d’amour sentimental et passionnel. C’est une voie de crête, la voie du milieu.

Nous sommes sur terre pour apprendre à bien aimer . Aimer c’est encore possible, mais bien aimer …quel chemin ! Je crois que nous avons toute notre vie pour apprendre…pour voir a quel point nous aimons mal, nous aimons pour nous. Nous cherchons toute sorte de compensation et nous appelons ça de l’amour …
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On ne peut éviter certaines aventures et circonstances désagréables de notre existence, elles en font partie. L’important est de ne pas entretenir la douleur. Si nous n’entretenions pas nos souffrances, nos pensées et nos ressentiments que réveille en nous cette douleur, elle pourrait diminuer.
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La loi de la transformation de l’être: si le grain de blé en terre ne meurt pas, il reste seul et ne porte pas de fruits. Le gland qui ne pourrit pas ne se transforme pas: il restera en terre et ne produira pas de chêne.
Contrairement ce que l’on peut penser, ceux qui ne prennent pas le risque de se perdre, de se donner, se détruisent: c’est une loi naturelle. La paléontologie en donne une bonne illustration: les animaux qui se sont préservés, qui n’ont pas risqué leur vie ont eu tendance à se scléroser, à se fossiliser. Il n’y a pas eu d’évolution .
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Les Thérapeutes veille sur les « pathologies ». Dans la tradition chrétienne, cela donne le mot «passion». On est dans une démarche où il s’agit d’observer les passions, les émotions, les impulsions qui nous habitent. Pas pour les détruire, pas pour les nier, mais d’abord pour les observer et pour s’en désidentifier. Il peut y avoir de la colère en nous, mais nous ne sommes pas cette colère. Il peut y avoir de la jalousie, mais nous ne sommes pas cette jalousie. Il s’agit d’observer les émotions, les pulsions, les passions qui nous animent et qui peuvent provenir d’événements du passé qui se projettent sur le présent, et être libre de ces émotions, de ces pulsions, de ces passions.
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Donc le Thérapeute prend soin du désir, des valeurs qui orientent le désir, sachant que le malaise, la souffrance viennent de ce qu’on est coupé de son désir, coupé de son être essentiel. Le malheur c’est d’avoir perdu cet espace de silence et de liberté à l’intérieur de soi.
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La maladie pour les Thérapeutes d’Alexandrie vient de ce que l’homme a perdu l’orientation juste de son désir. Être malade c’est être à côté de son vrai désir, et la santé c’est être proche de son désir le plus intime, le plus essentiel.
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Le phénomène, c'est ce qui se montre, ce qui est apparent, et qui dans son apparition montre quelque chose qui ne peut se révéler en lui qu'en restant caché sous son apparence.
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