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Citations de Jean-Yves Leloup (753)


La Vie, nul ne l'a jamais vue, c'est le corps qui nous la fait connaître. Notre corps, comme le corps de l'univers ou toute réalité matérielle grossière ou subtile, c'est ce que la Vie nous montre d'elle-même tout en demeurant cachée. (page 7)
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Grégoire Palamas et la tradition du Christianisme orthodoxe feront remarquer que l'Essence de Dieu - comme le cœur du soleil - demeure invisible, inaccessible, incompréhensible.
Dieu ne se fait connaître que dans Ses Énergies, dans le Rayonnement et le Don de Son Être qui sont le Pneuma (le Saint Esprit) et le Logos (le Christ).
Néanmoins, les rayons du soleil sont bien le soleil, ce qui permettra aux Pères de l'Église d'affirmer le réalisme de la divinisation (par le Fils, dans l'Esprit), tout en sauvegardant la Transcendance de Dieu.
Ce thème est déjà présent dans l'Évangile, quand Ieschoua proclame "Le Père et moi, nous sommes Un" (Le soleil et ses rayons sont Un), et en même temps : "Nul n'a vu le Père, le Père est plus grand que moi" (l'Essence du Soleil est inaccessible - on ne peut voir Dieu sans mourir). (page 320)
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Conformément au dogme de l'Incarnation, l'Evangile de Philippe nous rappelle que l'Amour s'est incarné dans une relation humaine qui de toute évidence n'était pas que génitale, mais habitée par l'agacé, l'amour pur et gratuit, la chaire, l'amour louange et célébration, l'eunoia, l'amour compassion et service, la storgè, la tendresse, la philia enfin, cet amour amitié qui aime et respecte l'autre dans toutes ses dimensions. (page 17)
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Ce que nous appelons le monde n'est pas le monde réel, mais si on le voyait avec les yeux de l'Être qui l'informe on le verrait incorruptible et immortel. (Logion 99)
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La vérité n'est pas venue dans le monde, nue, mais voilée, d'images et d'archétypes (typos), on ne peut pas la recevoir autrement, il y a une régénération à travers l'image de la régénération. (Logion 67)
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Les mots que nous mettons sur les réalités terrestres entraînent l'illusion, ils détournent le cœur de ce qui est Réel vers ce qui n'est pas Réel.
Celui qui entend le mot "Dieu" ne saisit pas le Réel mais une illusion ou une image du Réel.
De même les mots Père, Fils, Saint-Esprit, Vie, Lumière, Résurrection, Église, tous ces mots ne disent pas la Réalité ; nous le comprendrons le jour où nous aurons fait l'expérience du Réel.
Tous les mots que nous entendons dans le monde sont là pour nous décevoir.
S'ils étaient dans l'Espace-Temple ils se tiendraient silencieux et ne désigneraient plus de réalités mondaines, dans l'Espace-Temple (Eon) ils se taisent. (Logion 67)
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Quand un homme tue un autre homme, c'est toute l'humanité qu'il tue", plus encore, c'est sa mère qu'il torture et assassine.
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Il ne faut pas craindre les profondeurs de l’ombre, que ce soit notre ombre personnelle, collective ou même cosmique, mais il ne faut pas y descendre seul.
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« Les paroles de Jésus sont des semences, du grain jeté en terre, elles doivent traverser l’hiver, celui de nos doutes ou de nos explications inutiles. Puis un jour « la Parole se fait chair ». On comprend parce qu’on a vécu, parce qu’on a mis en pratique. Comme si l’Intelligence de l’Amour ne se révélait qu’aux actes. Des actes précis, tendres ou fiers, avec un je-ne-sais-quoi de « gratuit ». On comprend alors que le Dieu de Jésus est en nous. Nos limites sont des berceaux d’infini. Son enseignement est là pour faire fleurir le meilleur du meilleur de nous-même et encore quelque chose de plus. Ce plaisir-là ne tient pas boutique dans les rues, il n’est ni à acheter ni à vendre. Paix et joie étranges, purs échos d’une Présence inconnue. »
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On ne peut connaître de Dieu que ce qu’Il nous donne à connaître de Lui - même : Sa « face » , Son énergie , Ses théophanies . De ces théophanies , nous ne pouvons pas faire des idoles car elles n’existent que comme signe de la transcendance , présence de ce qui , en Son essence , nous échappe . C’est ce sens du mystère « révélé » , ou de la face manifestée de l’Inaccessible , qui va être à l’origine de l’icône.
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Toutes les créatures sont un pur néant, je ne dis pas qu’elles sont petites ou n’importe quoi, elles sont un pur néant
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Si le véritable amour est sans complaisance la paix véritable est sans compromis.
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Il faut alors se rappeler qu'Adam et Eve ont goûté du fruit de l'arbre....l'arbre de la connaissance du bien et du mal qui symbolise la connaissance egocentrée. J'appelle "bien" ce qui me plaît, j'appelle "mal" ce qui ne me plaît pas. C'est aussi l'arbre de la consommation.
Symboliquement, le précepte : "Tu ne mangeras pas", veut dire : " Tu ne feras pas de l'autre un objet." Tu ne réduiras pas l'"autre" au "même".
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Puis je suis entré dans cette grâce qui peu à peu efface l'absurde, le transforme dans sa lumière ; je me croyais charbon, j'étais diamant.
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Nos pensées en sont souvent que des échos : bruits et rumeurs amplifiés des bruits et rumeurs du temps.
Redire a cor, revenir à son coeur, éveiller en soi une "écoute centrée" afin d'entendre la voix infiniment discrète de notre plus profond désir... et plus bas encore ou plus haut, entendre comme un battement d'ailes la respiration qui nous fonde et fonde les univers.
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Il s'agit d'être présent à la souffrance de l'autre, de l'accueillir, de la prendre en soi, de la porter comme un enfant blessé, et en même temps ne pas s'identifier à elle. Ce n'est pas notre souffrance, c'est la sienne. Respecter l'autre, c'est porter sa souffrance et la rendre présentable, présente, c'est en faire une présence - présence du passé, présence de la douleur -, et avec cette présence-là, il est "capable" d'évolution.
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Mieux vaut dire que Dieu n’existe pas que de projeter dans l’infini nos manques et nos fantasmes...

« Tout concept formé par l’entendement pour tenter d’atteindre et de cerner la Nature Divine ne parvient qu’à façonner une idole de Dieu, non à Le faire connaître », disait l’évêque Grégoire de Nysse (Vie de Moise, P.G. 44-377) au IVe siècle (330 env. à 395) de notre ère...

Dostoïevski, dans le même esprit, dira qu’un athée est quelquefois plus proche de Dieu qu’un croyant qui ne fait que répéter les idées et les images qu’on lui a enseignées sur Dieu, et qui se dispense ainsi du vertige qu’on éprouve aux bords des abîmes... quand les « réels apparents » cèdent sous l’analyse du psychiatre ou du physicien et que le monde se révèle plus proche du Rien que du Quelque Chose.

Avoir les pieds sur terre aujourd’hui, c’est savoir qu’on pose les pieds sur un Vide qui n’a que les apparences du solide. La démarche apophatique, dans sa lucidité impitoyable, n’ignore rien de tout cela, et pourtant elle ne conduit nullement à l’absurde ou au nihilisme. Au contraire, son lent travail de déconstruction des idées et des idoles la conduit à l’expérience nue du Réel, à la Divinisation sans illusion de l’homme et du Cosmos, à l’enfance intelligente qui joue — étonnée — avec les éléments spatio-temporels de la « Divine Comédie ».
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Celui qui se fera herméneute (= l'interprète) de ces paroles ne goûtera plus de mort.
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De nouveau ce même sentiment d'étrangeté : je ne les connais pas, comme si nous n'étions pas de la même famille. Lorsque nous nous retrouvons aujourd'hui il nous est bien difficile de retrouver des souvenirs communs.

Roche Marotte
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Je remercie Dieu d'avoir gravé dans ma mémoire, même si cela est une illusion d'enfant, le visage d'une femme qui n'eût des dents que pour rire et des yeux pleins de malice pour toujours vous bénir.

Roche Marotte
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