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Citations de Djalâl ad-Dîn Rûmî (420)


Toute personne qui ne sera pas convaincue par le musc de ses conseils sera certainement convaincue par les mauvaises odeurs. Un ver qui est né dans l'excrément ne changera pas de nature en tombant dans l'ambre.
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Mon coeur porte ta marque,
Il n'erre pas ailleurs.
Sans les autres, tout va.
Sans toi, rien ne va plus.

Toi mon vin, mon ivresse,
Mon jardin, mon printemps
Mon sommeil, mon repos,
Sans toi, rien ne va plus.
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Dieu, par inspiration, a dit à Mohammad : « Ô prophète,
Ne reste que parmi les amoureux, des autres éloigne-toi. »
Bien que ta flamme embrase le monde,
Le feu meurt par la compagnie des cendres.
(...)
L’eau qui coule n’est pas lasse des poissons
Et le poisson n’est pas las de cette eau qui coule.
Ni l’âme ni le monde ne sont las des amoureux
Ni l’amour n’est las de l’âme et du monde.
(…)
Ceux qui s’en vont, purs et simples comme l’eau,
Dans les veines et le cerveau du monde pénètrent comment le vin.
J’ai cessé de marcher, je reste étendu
Car dans un bateau on avance étendu.
(...)
Si tu es loin de l’ombre des amoureux
Le soleil te frappe et tu deviens malade.
Cours devant et derrière les amoureux, comme l’ombre,
Afin de devenir la lune et le soleil pleins de lumière. (pp. 15, 62-63 & 73)
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410
...
La nature véritable du miroir de l'âme consiste en la simplicité du coeur.
...

(p.233)
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Si tu obéis à tes passions et tes désirs,
Sache-le, tu mourras misérable
Si tu renonces à tout cela, tu verras clairement
Pourquoi tu es venu, et où tu t'en vas
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ME VOICI

J’étais mort, vivant me voici,
Jétais larme, ris me voici,
Arriva le bonheur d’amour,
Bonheur éternel me voici.

J’ai la vision rassasiée
J’ai le souffle templi d’auace,
la bile intrépide du lion,
Vénus ardente me voici.

Il dit: « Mais on, tu n’es pas fou,
Pas digne de cette maison. »
Je suis parti me rendre fou,
tel les attachés me voici.

Il dit: « Mais non, tu n’es pas ivre,
Va, tu n’es pas de cette espèce. »
Je suis parti, me voici ivre,
Et rempli de joie me voici.

Il dit: « Mias no, tu n’es pas mort,
Tu n’es pas souillé par la joie. »
À sa face qui donne vie,
Mort et effondré me voici.

Il dit: « Oh oui, tu es rusé,
Ivre de doute et de pensée. »
Alors ignorant, effrayé,
Détaché de tous me voici.

Il dit: « Tu es une bougie,
Celui vers qui l’assemblée prie. »
Assemblée ne suis, ni bougie,
Fumée dispersée me voici.

Il dit: « Tu es le cheikh, la tête,
Devant tu mènes le chemin. »
Cheikh me suis, ni menant chemin,
Ton suiveur-d’ordres me voici.

Il dit: « Tu as plumes et ailes,
je ne te donne aile ni plume. »
Désirant ses plumes, ses ailes,
Sans aile et plumes, me voici.

La chance nouvelle m’a dit:
« N’avance plus et sois sans peine.
Par bonté, générosité,
Le venant-vers-toi me voici. »

Le vicil amour m’a dit: « D’auprès
De nous ne te déplace pas. »
J’ai dit: « Non, je ne bouge pas,
Immobile ici me voici. »

Tu es la source du soleil
Et moi je suis l’ombre du saule.
Toi, tu m’as frappé à la tête,
Misérable en feu me voici.

Mon coeur trouva l’éclat du souffle,
Mon coeur s’ouvrit et se fendit,
Mon coeur tissa nouveau brocart,
Haine des haillons me voici.

Le visage du souffle, à l’aube,
Se vanta, sous le coup d’ivresse:
« J’étais domestique et ânier,
Roi et grand seigneur me voici. »

Reconnaissante, elle est, ta feuille,
De sentir ton sucre sans fin,
Quand elle est venue prés de moi,
Moi, comme elle alors me voici.

Reconnaissante, terre triste,
Pour le ciel et la roue courbée,
À sa vue, à son tournoiement,
Capteur de clarté me voici.

Reconnaissante, roue du ciel,
Pour le roi, pour l’ange et la terre.
Par sa généreuse bonté,
Clair et généreux me voici.

Reconnaissant, l’homme du Vrai,
Car la tête de tous nous sommes.
Sur les sept étages du ciel,
Brillante étoile me voici.

J’étais Vénus, me voici Lune,
Et la roue deux cents fois pliée,
J’étais Joseph, dorénavant
Faiseur de Joseph me voici.

Comme les échecs sois mobile
Et silencieux, mais tous parole.
Visage-tour du roi du monde:
Heureux, victorieux me voici.
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215
...
La mort brise la cage, mais ne blesse pas l'oiseau.
...

(p.185
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Ne reste que parmi les amoureux, des autres éloigne-toi.
Bien que ta flamme embrase le monde,
Le feu meurt par la compagnie des cendres.
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Les pratiques religieuses et les œuvres pies, si elles ne s’accompagnent pas d’une foi véritable, n’ont aucune valeur : ce ne sont que des actions dues au formalisme, à l’égoïsme, à l’habitude, peut-être même à l’hypocrisie.
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Tu es dans mes yeux, sinon comment verrais-je ?
Tu es dans mon esprit, sinon comment aimerais-je ?
Là où se trouve ce lieu que j'ignore
S'il n'y avait ton amour, comment serais-je là ?
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Si tu coupes un atome, tu y trouveras un soleil, et des planètes qui tournent alentour.
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Djalâl ad-Dîn Rûmî
Ces mots magnifiques que nous avons dit à l'autre sont cachés dans le cœur secret du ciel. Un jour comme la pluie, ils vont verser notre histoire d'amour partout dans le monde.
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« Une personne qui était tenue en piètre estime avait coutume de graisser sa moustache chaque matin Et de se rendre parmi les riches, disant : « J'ai mangé de la nourriture bien grasse à la réception. »
Il posait gaiement sa main sur sa moustache, comme un signe voulant dire : « Regardez ma moustache ! Car c'est le témoin de la vérité de mes paroles, et ceci montre que j'ai mangé des aliments gras et délicieux. »
Son estomac disait en réponse silencieuse : « Que Dieu détruise les intrigues des menteurs ! Ta vantardise m’a enflammé : puisse ta grasse moustache être arrachée ! Si ce n’avait été ta vile vantardise, ô mendiant, quelque homme généreux aurait eu pitié de moi. Et si tu avais montré de la peine et n’avais pas menti, quelque médecin aurait préparé un remède pour cela. »
Allâh a dit : n’agis pas avec fausseté ; « les sincères tireront profit de leur sincérité » (Qur'ân V Al-Mâ'ida, 118).
Ne recurvatus in antro dormiveris, o tu qui passus es noctumam pollutionem ; révèle ce que tu as et « agis avec rectitude » (Qur'ân XI Hûd, 112).
Ou, si tu n’avoues pas ta faute, au moins abstiens-toi du bavardage : ne te tue pas par l’ostentation et l’imposture.
Si tu as trouvé de l’or, garde le silence : il y a des pierres de touche sur la Voie,
Et pour les pierres de touche aussi, il existe des mises à l’épreuve concernant leurs propres états.
Allâh a dit : de la naissance jusqu’à la mort, « ils sont mis à l'épreuve chaque année, une fois ou deux » (Qur'ân IX At-Tawba, 126).
Il y a épreuve sur épreuve, ô mon père ; prends garde, ne te contente pas de la plus petite épreuve. »
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L'eau et l'argile, quand elles se nourrirent du souffle de Jésus, devinrent un oiseau qui étendit ses ailes et s'envola.
Ta louange de 'Dieu' est une exhalaison de l'eau et de l'argile de ton corps : elle est devenu un oiseau du Paradis par l'insufflation de la sincérité de ton cœur...

Livre I,865-867
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Dans l’homme existent un amour, une douleur, une inquiétude, un appel, de sorte que s’il possédait les cent mille univers, il ne pourrait trouver le calme et le repos.

Les gens exercent tous les métiers, tous les commerces, et procèdent à toutes sortes d’études : médecine, astronomie, etc., mais ils ne peuvent trouver le repos, car leur but n’est pas atteint.

On appelle le Bien-Aimé “repos de l’âme” ; et comment pourrait-on trouver quiétude et repos ailleurs qu’en Lui ?

Tous les plaisirs et toutes les fins sont telle une échelle; chaque degré de l’échelle n’est pas un lieu de repos, mais un passage.

Heureux celui qui se réveille tôt, afin de raccourcir le long chemin, sans perdre sa vie à trébucher sur les degrés.
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Chaque matin, une nouvelle arrivée

Une joie, une dépression, une mesquinerie
Un moment de pleine conscience qui arrive
Comme un visiteur inattendu

Accueille-les et reçois-les tous !
Même s’ils sont une foule de chagrins
Qui balaye violemment ta maison
La vide de son mobilier

Continue à traiter chaque hôte honorablement
Ils sont peut être en train de te vider
Pour faire place à de nouveaux délices

La pensée sombre, la honte et la malveillance,
Accueille-les à la porte en souriant
Et invites-les à rentrer

Sois reconnaissant pour quiconque arrive,
Car chacun d’eux a été envoyé
Comme un guide venant de l’au-delà
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Djalâl ad-Dîn Rûmî
L'amour est la seule fleur qui n'a pas besoin de saison pour éclore
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Tout ce que tu vois autour de toi, y compris les choses que tu n’aimes guère, y compris les gens que tu méprises ou détestes, est présent en toi à divers degrés. Ne cherche donc pas non plus Sheitan hors de toi. Le diable n’est pas une force extraordinaire qui t’attaque du dehors. C’est une voix ordinaire en toi.

« Si tu parviens à te connaître totalement, si tu peux affronter honnêtement et durement à la fois tes côtés sombres et tes côtés lumineux, tu arriveras à une forme suprême de conscience. Quand une personne se connaît, elle connaît Dieu. »

Djalâl-od-Dîn Rûmî :

Par-delà les idées du bien
et du mal,
Il y a un champ.
Je t’y retrouverai.
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Le feu a dit hier en cachette à l’oreille de la fumée :
« L’aloès ne peut me supporter, pourtant il se sent heureux avec moi ;
C’est lui qui sait m’apprécier, c’est lui qui me rend des actions de grâces.
Car l’aloès a trouvé un bienfait dans son propre anéantissement.
L’aloès était tout entier fait de noeuds, de place en place,
La joie de l’anéantissement a brisé tous ses noeuds.
O mon amie amoureuse de la flamme, sois la bienvenue » !
O toi que je martyrise et que j’anéantis, ô gloire d’entre les témoins !
Vois que le ciel et la terre sont à la merci de l’existence.
Enfuis-toi vers le néant, loin de ces deux infirmes.
Chaque âme qui fuit la pauvreté et l’anéantissement,
Oh ! chose déplorable ! s’enfuit loin du bonheur et de la joie.
Personne ne triomphe avant d’être anéanti :
O Bien-Aimé ! réconcilie-moi avec l’anéantissement !
Cette sombre poussière, avant d’être totalement anéantie
Ne peut être glorifiée, ni échapper à la stagnation.
Tant que l’embryon était l’embryon, que son état de germe n’avait pas disparu,
Il n’a trouvé ni la stature du cyprès, ni la beauté du visage.
Quand le pain et les aliments sont consumés dans l’intérieur du corps,
Ils se transforment en intelligence, en âme, en objet d’envie.
Avant que la pierre noire n’ait été entièrement anéantie,
Elle n’est devenue ni or, ni argent, ni métal des monnaies.
D’abord sont l’humilité et la servitude, puis vient la couronne du Roi des rois.
Dans la prière, on se tient debout avant de pouvoir s’asseoir.
Une vie entière, ta propre existence a été mise à l’épreuve ;
Mets une fois aussi à l’épreuve l’anéantissement.
Les fastes de l’anéantissement ne sont pas non plus un leurre ;
Partout où apparaît la fumée, cela prouve l’existence du feu.
Si l’amour n’a pas de desseins sur nous, s’il n’a pas pour nous de désir,
Quelle extravagance lui a fait ravir notre coeur et notre esprit ?
L’amour est venu nous prendre par la main,
Il nous amène à chaque aube à l’école de ceux qui « accomplissent les promesses ».
Des yeux des croyants il fait couler les larmes du repentir,
Afin qu’elles lavent le coeur de la négation et de la haine.
Tu es endormi, alors que l’eau de Khezr jaillit sur toi :
Lève-toi de ton sommeil et saisis la coupe de l’éternité.
Le reste, c’est l’amour qui te le dira, en cachette de moi.
Sois comme les compagnons de la Caverne, à la fois endormis et éveillés.
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Djalâl ad-Dîn Rûmî
Il y a une voix qui n’utilise pas les mots.

Écoute..!
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