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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque Ruth Zylberman tombe un peu par hasard sur la carte des enfants habitant Paris qui ont été déportés entre 1942 et 1944 (carte éditée par Serge Klarsfeld et Jean-Luc Pignol, géographe lyonnais), elle ne se doute pas que cela l'entrainera dans un long, passionnant et dévorant travail de recherche.
Quand elle pousse, pour la première fois, la porte du 209 rue Saint-Maur, elle est loin de s'imaginer qu'elle va entrer dans les méandres de toutes les vies menées dans cet immeuble, somme toute banal en apparence, et que "comme un oignon, couche par couche , elle va creuser" ces murs témoins de vies volées.
Quand, poursuivant ses recherches, elle n'imagine pas que la chance, le hasard, va la mener, de Tel Aviv , Melbourne à New York, à la rencontre des anciens locataires du 209.
Cette enquête a fait l'objet, en 2017, d'un magnifique documentaire, pour lequel l'auteur-cinéaste a récolté de nombreux prix.
Épilogue logique, Ruth Zylberman a adapté son documentaire par un récit magnifique sur les traces du passé.
Exemplaire et indispensable.


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Cette enquête sur l'histoire d'un immeuble, de sa construction à nos jours , s'arrêtant plus particulièrement sur la période de la seconde guerre mondiale et en particulier des rafales du Vel d'Hiv est à la fois passionnante, émouvante mais un peu difficile à suivre. Un plan des lieux, les lignées de certaines familles etc... auraient aidé à la lecture parfois trop complexe pour s'y retrouver. Par chance j'ai visionné le documentaire sur Arte ce qui m'a permis, à mi-chemin, de visualiser certains protagonistes et m'y retrouver bien que le livre est bien plus détaillé que le documentaire que ce soit sur le travail de recherche que sur les sentiments de l'autrice. Un travail de fourmi sur ce que les pierres peuvent conserver de l'Histoire, des drames mais aussi du quotidien de plusieurs époques et de ce que la mémoire humaine peut avoir effacé parce qu'inconnus, oubliés volontairement ou pas. Complexe pour d'y retrouver parmi ces quatre cages d'escaliers mais profondément touchant.
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C'est l'histoire d'un immeuble parisien.

C'est l'histoire d'une enquête menée par Ruth Zylberman, écrivaine et cinéaste.

......s'agirait juste de choisir. Un immeuble. Un seul. Un immeuble avec lequel je n'aurais aucun lien et dont,
pourtant, je saurais tout. Je le filmerais, je l'écrirais aussi peut-être....

carte qui venait d'être éditée par l'historien Serge Klarsfeld et un géographe lyonnais : la carte des enfants déportés de Paris entre 1942 et 1944. Une carte de Paris comme je n'en avais jamais vu :

De retour chez moi, j'ai vérifié les noms associés à cette adresse sur la carte aux points rouges. Il y avait les noms de neuf enfants.

Neuf enfants déportés depuis un même immeuble, c'est beaucoup, mais ce nombre ne me surprend pas
vraiment : le 209 est grand, même si je ne sais pas encore combien de locataires y vivaient exactement. Surtout,
la rue Saint-Maur était au coeur du Yiddishland – Belleville,

Son enquête commence dans deux directions : histoire de la rue Saint-Maur et de l'immeuble, lui-même et recherche des enfants arrêtés, enfin  des habitants du 209 jusqu'à aujourd'hui.

le chemin de Saint-Denis, pas encore devenu rue Saint-Maur, (qui) menait, au Moyen Âge, de l'abbaye de Saint-Denis à celle de Saint-Maur-des-Fossés.

En 1840, l'emplacement du 209 n'était qu'un jardin. Avec les grands travaux du baron Haussmann on construisit un immeuble de rapport. Autour d'une cour, quatre bâtiments de six étages où s'installent des locataires modestes, des artisans avec leurs ateliers. Ce quartier ouvrier fut déjà en 1848 un "foyer d'agitation et un fief d'opposition au Second Empire". Elle retrouve une photographie de la barricade de la rue Saint Maur le 25 juin 48, la tradition insurrectionnelle  s'est transmise pendant la Commune de Paris. Au XXème siècle, l'immeuble se peuple de juifs polonais, tailleurs, coupeurs, tricoteurs, presseurs....Souvent communistes.

Comme tant de juifs exilés de sa génération, il avait laissé derrière lui la tradition et la religion de ses parents
pour adopter la nouvelle foi en un monde meilleur.

Mais tous ceux-là avaient quitté la Pologne parce que c'était un État fasciste. Et puis la France, c'était le pays des droits de l'homme, de la Révolution... dans leur esprit... comme ça devrait être dans l'esprit de tous les Français. »

Après la guerre, les anciens occupants déportés retrouvent (ou  non) le 209. Plus tard, d'autres locataires, portugais, algériens, marocains prennent le relais. l'immeuble se dégrade,  victime de squatteurs avant d'être mis en vente par appartements et rénové par une nouvelle population plus aisée qui regroupe les logements, transforme les chambres en lofts et vastes appartements.  Gentrification.  L'écrivaine fait un véritable travail d'archéologue, retrouvant au niveau des parquets les vestiges des anciennes cloisons.

L'essentiel de la recherche de Ruth Zylberman s'oriente autour des rafles du Vel d'Hiv. Elle retrouve des témoins et reconstitue la population d'alors

reconstitutions

Avec des meubles d'une maison de poupées, elle stimule la mémoire des survivants, maintenant des vieillards, mais enfants à l'époque. Tous ne désirent pas se souvenir et ont effacé toute trace de leur enfance au 209 quand ils ont perdu leurs parents, trouvé une famille d'adoption, parfois loin aux Etats Unis, en Australie.

Cette quête me fait penser à celle de Mendelsohn dans les Disparus. Comme lui, elle le conduit en Israël, en Amérique, en Australie..

Elle fait rencontrer les anciens voisins après des décennies, rencontre très émouvante. Une communauté de voisins se dessine. Solidarités : au quotidien comme dans les circonstances exceptionnelles des arrestations. Une famille cache les voisins juifs alors que le fils combat sous l'uniforme de la Wehrmacht. La concierge a convenu d'un code indiquant l'arrivée de la police en balayant la cour d'une certaine façon. Des rumeurs et commérages...Des accents resurgissent. Enormément d'émotions!
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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C'est l'immeuble qu'elle a élu pour concrétiser un rêve : celui d'une maison, d'une terra incognita à explorer de fond en comble, afin d'assouvir son obsession de savoir "ce qui se passe derrière les pierres". Aiguillée dans son choix par une carte de Paris éditée par Serge Klarsfeld répertoriant les enfants déportés de Paris entre 1942 et 1944, elle commence avec les neuf noms que représentent les petits points rouges à l'emplacement du 209 rue Saint-Maur, dans le dixième arrondissement de Paris : quatre bâtiments entourant une cour intérieure, six étages, une façade sur la rue.
Les recensements, effectués à partir de 1926, lui donnent d'autres noms mais aussi des dates de naissance, des métiers, des périodes d'occupation. Elle engloutit des livres, déchiffre des plans, courent les bibliothèques et les archives, interrogent des témoins ainsi identifiés, qui en livrant de nouveaux noms, mènent à de nouvelles pistes à suivre. Elle reconstitue, imagine, se questionne, extrapole à partir "du son des voix qu'elle commence à entendre". Pour Ruth Zylberman, "écouter la mémoire des gens, même inconnus, en abolissant les frontières du temps", est une manière de se sentir accompagnée sur le chemin de la vie.

L'immeuble est comme un monde, comme un "oignon" dont elle ôte couche après couche…

Le 209 est initialement le 185, l'immeuble d'origine n'ayant pas encore les dimensions qu'il atteindra dans les années 1880 grâce au rachat d'un terrain voisin qui permettra son agrandissement. le quartier du Faubourg du Temple où il se situe, ayant accueilli les Parisiens les plus modestes chassés du coeur de la ville par les travaux haussmannien, est populaire. On y trouve -comme c'est le cas au rez-de-chaussée du 185- de nombreux ateliers et petites fabriques, employant des ouvriers souvent dotés d'une forte conscience politique et aux emplois parfois exotiques à nos yeux de lecteurs contemporains : ouvrier-liseur de dessins, plumassière, passementier… Les vies tournent autour du travail, de la subsistance quotidienne, et sont pour beaucoup prolongées par le militantisme. le Xe arrondissement est l'un des principaux foyers d'agitation lors des journées de juin 1848, et une barricade occupera, pendant La Commune, la rue Saint-Maur ; y combattront certains habitants de l'immeuble portant dorénavant le numéro 209 et qui abritera, quelques années plus tard, ainsi qu'en atteste une pétition en faveur du Colonel Picquart, des dreyfusards.

Il continue longtemps de remplir sa vocation d'immeuble construit pour les pauvres, composé de petits appartements sans confort où s'entassent souvent des familles entières, sans électricité ni eau courante. Ceux qui y ont grandi dans les années 50/60 évoquent leur honte, de son délabrement, des WC sur le palier. Ils n'osaient y inviter leurs camarades. Les immigrés d'Europe de l'Est qui représentent une forte proportion de ses occupants dès la fin des années 20 sont remplacés par ceux du Portugal et des pays du Maghreb, jusque dans les années 70 et 80. Les locataires payaient alors des loyers dérisoires, prétexte à justifier le manque d'entretien de l'immeuble. A la fin des années 90, le propriétaire le revend à un marchand de biens qui se débarrasse des squatteurs et, quand c'est possible, des locataires, pour vendre les appartements par lots à des couples dotés d'un petit capital de base, qui rachètent et font des travaux. L'immeuble se peuple alors d'habitants plus jeunes, plus blancs et plus diplômés.

Aujourd'hui, les lofts, les vélos, les plantes, autant d'indices de la gentrification des quartiers populaires de Paris.

Il est ainsi à la fois comme un témoin et un acteur de son environnement socio-économique, mais aussi du contexte historique qui l'entoure.

Le récit s'attarde plus particulièrement sur la période de la Seconde Guerre mondiale, et sur le sort des nombreux juifs qui habitent alors l'immeuble, dont la moitié -soit 52 hommes, femmes et enfants- seront déportés entre 1942 et 1944.

C'est la partie la plus émouvante de l'enquête. Ruth Zylberman retrouve certains des enfants de la rue Saint-Maur rescapés des camps, pour la plupart fils et filles d'immigrés polonais : la pétulante Odette Diament, née au 209 en 1930, pleine d'énergie et de souvenirs encore vivaces, Albert Baum, qui a passé une partie de sa vie à témoigner de son expérience auprès de collégiens, ou encore Henri Osman, que la Shoah a laissé orphelin, séparé de ses parents à l'âge de 4 ou 5 ans pour être adopté par une famille d'américains, qui renoue douloureusement avec la mémoire de son enfance oubliée.

Petit à petit, sans se laisser décourager par les fausses pistes et les impasses, elle exhume, de bribes de témoignages en indices plus ou moins probants, les actes héroïques d'anonymes, comme celui de cette locataire qui cache un enfant juif avec elle dans son lit lors d'une rafle, ceux de la famille Dinanceau, qui sauve plusieurs de ses voisins au nez du fils collabo que son père menace de mort s'il devait arriver quoi que ce soit à ses protégés, ou encore celui de la concierge, la mémorable Yvonne Massacré, qui balayait la cour d'une certaine façon pour prévenir que les policiers étaient dans les murs. Elle s'interroge aussi sur le déni que traduisent certains témoignages, s'étonnant par exemple que d'anciennes habitantes du 209 aient occulté la disparition brutale de petites camarades juives avec qui elles jouaient dans la cour de l'immeuble. Et puis il y a les mystères à jamais irrésolus, comme celui du petit Daniel Szulc, déporté, dont malgré son obstination, ne parvient pas à connaître l'histoire. Certains des habitants du 209 restent ainsi à l'état d'ombres soumises à extrapolations.

Le récit est riche d'anecdotes, de hasards parfois incroyables liés aussi bien à la vie de l'immeuble qu'à l'avancement même de l'enquête. Citons l'exemple de Jean-Luc qui, annonçant par téléphone à ses parents avoir acheté un appartement au 209, apprend alors de la bouche d'amis qui les accompagnent que sa grand-mère, dont ils étaient proches, a été conçue au 209, fruit de l'union illégitime de l'arrière-grand-mère de Jean-Luc et de l'homme au service duquel elle travaillait. Des faits divers parfois sordides alimentent de même l'autobiographie : le meurtre par une gueule cassée de la Première Guerre mondiale de l'amant de sa femme, ou celui d'un vieil homme pour le dépouiller de ses maigres économies au début des années 1980.

Le résultat est un portrait multiforme et surtout étonnamment vivant de ce lieu où Ruth Zylberman, par une mystérieuse alchimie qu'alimentent ses restitutions et ses digressions, fait cohabiter passé(s) et présent et donne à entendre les résonances entremêlant Histoire et destinées individuelles.

Aussi passionnant que bouleversant.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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La stabilité des pierres, la fragilité des vies. C'est ce qui m'a frappé à la lecture de cette autobiographie de l'immeuble situé au 209 rue Saint-Maur à Paris. J'admire l'enquête qu'a menée Ruth Zylberman sur ce lieu et ses habitants : persévérance, justesse, humilité, délicatesse, abnégation, rigueur. Tout cela sonne très scientifique avec les fouilles des archives départementales, de la police, des armées, des hôpitaux et pourtant l'auteur y met aussi beaucoup d'elle-même, une subjectivité qui fait vibrer le livre, qui fait résonner la cour, les appartements ou les couloirs de la bâtisse de toutes les voix vivantes ou éteintes qui l'ont fréquentée. Je ne vais pas résumer l'histoire de l'immeuble et de ses habitants, seulement dire qu'elle commence au milieu du XIXe siècle pour s'achever dans notre présent et dont le coeur battant est le destin des enfants juifs qui y ont vécu sous l'Occupation. C'est poignant, troublant, bouleversant, les récits s'entrelacent, forment un roman, comme les morceaux d'un puzzle forment une image. J'ai été profondément touché par la singularité des histoires, par le destin de leur protagoniste. Touché également par les réflexions ou les rêveries de Ruth Zylberman sur son travail de détective, sur l'évolution de ses pensées ou de ses positions. J'ai été émerveillé par ces bouteilles qu'elle lance à la mer et qui permettent par d'incroyables et improbables concours de circonstances de faire avancer son enquête. Les vies ont tracé leur route, certaines chargées de colère, d'autres plus apaisées. le bâtiment, lui, est toujours là, presque insensible aux drames qu'il abrite, sentinelle impassible, gardien des secrets avec des questions toujours sans réponses et je suis pris de tournis à la pensée tous ces lieux encore vierges d'autobiographies. Merci, Ruth Zylberman, pour ce magnifique "209 rue Saint-Maur, Paris Xe".
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Un film avant d'être un livre, mais j'ai commencé par lire le livre avant de voir le film prochainement.
Une enquête mi historique, mi-journalistique d'une journaliste cinéaste sur un grand immeuble de la rue Saint-Maur près de l'hôpital de Saint Louis. Une histoire qui nous conduit depuis la création de l'immeuble, au milieu du XIXème siècle à aujourd'hui avec ses moments émouvants : la commune, les artisans et surtout l'immeuble pendant la guerre et la recherche de ces anciens habitants, de Paris à New York en passant par Tel Aviv et Melbourne.
Une enquête passionnante sur la vie des immeubles ouvriers avec un mélange social important, l'arrivée de nouvelles couches de migrants venus d'Afrique du Nord notamment, puis la gentrification du quartier.
Un livre très touchant, très émouvant qui me renvoie à mes propres souvenirs d'enfance dans l'immeuble où je vivais.
J'aimerais faire un tel travail.
Superbe ! A lire !
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Lecture assez décousue, les recherches de l'auteur m'ont un peu perdue, bien qu'énormément intéressée
Parfois, je ne savais plus trop qui était qui.
Par contre, très émue par les retrouvailles organisées par Ruth Zylberman.
La misère des ces petites gens, durs à l'ouvrage, souvent juifs d'Europe de l'est, qui vivaient nombreux, dans une ou deux petites pièces, sans électricité, eau courante et toilettes sur le pallier, dans ce quartier alors très populaire.
Les rafles à partir de 1942, ceux qui ont aidé telle la concierge, Mme Massacré, certains en ont caché, leur ont loué une pièce à leur nom goy et ceux qui ont dénoncé (le milicien renié par son père, la femme qui spolie un appartement).
Petites pièces achetées par une nouvelle population vers 2000 et rassemblées pour faire de confortables appartements.
Envie de voir le documentaire d'Arte
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Sous-titré « autobiographie d'un immeuble », c'est aussi et surtout l'histoire de toutes les familles qui y ont habité depuis plus d'un siècle, principalement pendant la seconde guerre.
Cet immeuble à quatre ailes formant carré est très grand et comportait jadis de nombreux petits logements fort modestes. Il était habité en majorité par des familles juives, dont la plupart furent déportées entre 1942 et 1944.
Ruth Zylberman a effectué un gigantesque travail de recherches pour faire revivre « le 209 », en fouillant toutes les archives disponibles, en utilisant internet, en lançant des « bouteilles à la mer » qui lui permirent de retrouver quelques habitants encore en vie, et de nombreux descendants, ce qui lui permit de reconstituer assez bien le puzzle. Un vrai travail de généalogiste, mais centré sur de nombreuses familles en même temps.
Etant moi-même amateur de généalogie, j'ai parcouru ces quelque 400 pages avec plaisir, mais je peux comprendre que l'on soit découragé par l'accumulation de mini-récits, car l'autrice nous livre pêle-mêle le résultat de ses recherches concernant tous les locataires. Il ne faut pas essayer de se rappeler tous les liens qui relient les personnages, comme on le ferait dans un roman classique. Non, il faut se laisser emporter par l'enthousiasme de Ruth Zylberman, apprécier l'intense atmosphère qu'elle a réussi à créer, surtout quand elle décrit ces familles qui vivent avec la peur permanente de se faire embarquer par les nazis.
Ruth Zylberman a d'abord réalisé un film racontant tout cela, elle a écrit par-après le livre que voici. Je ne vais pas tarder à commander ce DVD, sans doute encore plus prenant que le bouquin.
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Un projrt fascinant, qui ne m'aurait pas déplu...
Des longueurs au début, des histoires émouvantes ensuite.
Un seul regret : il y a tellement de personnes, que j'avais parfois du mal à m'y retrouver. Mais, comme l'auteur, on s'y attache...
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