Les beaux étés, tome 6 : Les Genêts

Quel plaisir de retrouver les Faldérault et leur bonne humeur exubérante pour un sixième tome.

Cette histoire se déroule en 1970, entre le deuxième et le premier tome, juste avant la naissance de la petite dernière alors que la famille s'apprête à partir en vacances au soleil dans le sud de la France. du moins, c'est ce qui était prévu jusqu'à ce qu'un malencontreux accident ne mette Mam'Zelle Estérel hors service et que la famille ne doive se résoudre à camper dans une ferme toute proche, pour le plus grand plaisir des enfant et de leurs parents.

J'ai beaucoup aimé retrouver les petits rituels des départs en vacances des Faldérault, leur fantaisie et leur bienveillance qui leur permet d'accepter la différence sans même se poser de question.

Une jolie lecture, parfaite pour les vacances...

Je ne connaissais pas la série BD Les beaux étés et c'est donc avec curiosité que je me suis plongé dans cet album. D'autant que la couverture est la promesse une série de dessins fins et pleins de tendresse et de rondeur.
Aucune déception une fois l'album refermé. le trait de Jordi Lafevre, que j'avais déjà découvert grâce à Malgré tout tient vraiment les promesses de la couverture. Avec ses jolies couleurs, les dessins évoquent vraiment les vacances d'été.
Côté histoire, une famille belge traverse la France et se retrouve coincé en Bourgogne après un accident. Alors qu'ils attendent la pièce de rechange pour leur 4L, ils vont planter leur tente aux Genêts, la ferme où vivent Esther et Estelle. Les membres de la famille héroïne de cette histoire sont vraiment attachants. Avec humour et naïveté, les enfants découvre la vie à la campagne, loin de la mer qu'ils devaient rejoindre. Ils vont pourtant vivre des vacances inoubliables.
Cet album peut se lire indépendamment des précédents, mais par son charme, donne vraiment envie de découvrir les autres aventures de cette famille. Une très bonne histoire feel good.

Un souffle d'air pur, de légèreté et de liberté s'est matérialisé pendant la lecture de cette BD qui m'a emmenée loin en arrière !

Totale découverte, j'ai été attirée par la couverture et ses personnages très vivants, tout en finesse dans le dessin. Cette finesse de traits et la délicatesse des couleurs campent à merveille les années 70 !

Une famille belge, équilibrée manifestement, 3 enfants et une 4L, un père dessinateur de BD religieuses et une maman enceinte et radieuse partent en vacances près de Marseille.

Un pare-brise en moins plus tard, ils doivent séjourner en Bourgogne jusqu'à son remplacement. Ils en viennent à découvrir “Les Genêts”, un domaine-ferme où ils vont pouvoir planter leur tente. Les enfants sont ravis il y a plein d'animaux et les 2 hôtesses accueillantes.

Beaucoup d'humour, d'amour, de bienveillance et de tolérance traversent cette BD qui n'est pas fleur bleue, ni neuneu et dont je vais m'empresser de lire les précédents !

Pour tous les âges et une bonne façon d'aborder la différence avec des enfants. Un pur plaisir !!

#LesBeauxÉtés #NetGalleyFrance

Challenge RIQUIQUIS 2021
Lecture THEMATIQUE juin 2021 : Moins de 100 lecteurs

Je découvre avec ce sixième tome cette série de bande dessinée qu'est "Les Beaux Étés". À première vue, les tomes peuvent se lire indépendamment. Dans cet opus, retour une cinquantaine d'année en arrière, un été de 1970 quand une famille belge s'apprête à traverser la France pour aller passer ses vacances près de Marseille. Ils embarquent donc avec leurs trois enfants dans la 4L pour ce long périple qui leur réservera des surprises.
Une BD feel good agréable à lire avec de très beaux graphismes qui nous transportent dans un temps où tout allait moins vite qu'aujourd'hui, un voyage qui le temps d'une lecture nous fait oublier notre stress quotidien. Hâte de me procurer les premiers tomes. Merci Netgalley et Dargaud.

Chaque année depuis 2015, j'attends le mois de juin avec impatience pour savourer « Les Beaux étés » … même si j'avoue être restée sur ma faim lors de l'avant dernier opus qui se déroulait … en hiver et que nous avons dû patienter plus de deux ans pour suivre les nouvelles aventures de la famille Faldérault. C'est donc avec joie que j'ai découvert le 6ème tome intitulé « Les Genêts ». Après les tomes 4 et 5 qui prenaient place respectivement en 1979 et 1980, on remonte le temps : on retrouve Mado, Pierre et leurs trois enfants en 1970, soit l'été d'après le tome 2. Mado est enceinte jusqu'aux dents et Pépette pointera le bout de son nez à la dernière page. L'album commence avec les mêmes rituels que les étés précédents : une fois de plus, Pierre est en retard pour rendre ses planches, Mado patiente dans le couloir et les enfants imitent les parents en jouant à conduire Mam'zelle Esterel leur fidèle 4L rouge…
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En me plongeant dans cette lecture, j'ai l'impression de retrouver à la fois des proches et des souvenirs d'enfance. C'est un peu comme si en lisant chaque tome je feuilletais un des albums photos de famille conservés dans la maison de campagne et pas rangés par ordre chronologique. On y voit les enfants à différents âges et on s'y attache, on suit également les démêlés sentimentaux des parents… Même si mes beaux étés à moi eurent lieu un peu plus tard, c'était également une véritable Odyssée de la Bretagne en Espagne par l'autoroute A 10 à quatre sur la banquette arrière de la R16 ave la radio à fond qui égrenait les tubes de l'époque… Et Zidrou, sur le chemin de l'autoroute du soleil nous régale, comme à l'accoutumée, d'une véritable playlist et choisit pour cette année 1970 : Mungo Jerry « Summertime », Marc Hamilton « Comme j'ai toujours envie d'aimer, « Petit bonheur » d'Adamo ou encore « l'Amérique » de Joe Dassin. La nostalgie fonctionne à plein !
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Mais alors que jusqu'à présent, le scénario se concentrait sur la petite famille parfois élargie (la tante Lili au tome 1, les parents de Mado au tome 3, le petit copain de Nicole au tome 4), la grande nouveauté de ce nouvel opus c'est que les Faldérault ne sont plus au centre de l'histoire. Les « deux madames » de la ferme des Genêts où ils échouent après l'incident de mam'zelle Esterel ont un rôle tout aussi prépondérant et permettent à Zidrou de se renouveler. Certains diront que le message est mièvre. Je le pense plutôt bienveillant. Il nous rappelle mine de rien qu'il y a cinquante ans certains « devaient se cacher, voire se battre pour être ce qu'ils sont, tout simplement » comme le dit Zidrou dans son envoi.
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Le dessin de son complice Jordi Lafebre, l'auteur du si pétillant « Malgré tout » est tendre à l'unisson : son trait semi réaliste tout en gentillesse et bonhommie, les jeux de lumière et la colorisation de Mado Pena et de Clémence Sapin provoquent à coup sûr le sourire. Les couleurs sont chatoyantes, les visages joviaux et tout respire la bonne humeur. Ce n'est pas un chef d'oeuvre du 7eme art mais cela nous procure des bulles de bonheur et c'est précieux ! On en redemande.
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Merci à Dargaud, Zidrou, Lafebre et Netgalley France de m'avoir permis de profiter de ce rayon de soleil avec un peu d'avance !