Parfois les tablettes de nos libraires nous offrent de belles découvertes, mais parfois aussi de petites déceptions.
C'est le cas de ce petit volume à la couverture engageante, un texte historique qui date du 8e siècle, mais qui apporte très peu de plaisir au lecteur. Il s'agit surtout de listes, la liste des instruments qui sont nécessaires pour le thé, la liste des endroits où poussent les théiers et même la liste des auteurs qui ont déjà mentionné le thé dans leurs oeuvres.
C'est très bien documenté, la traductrice a fait un excellent travail. de fait, la moitié est en Présentation, en Notes et en Glossaires. J'en retiens quelques informations, comme celle qui m'apprend que le théier, de son nom latin Camellia sinensis, est à l'origine « un arbre à feuilles persistantes pouvant atteindre dix mètres de haut et même vingt ou trente mètres pour certaines variétés ».
Une référence utile si on étudie les détails de l'histoire chinoise, mais un livre décevant pour le lecteur qui cherche un récit allégorique.
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La première gorgée chasse tout torpeur,
Mon bien-être s’étend à tout l’univers.
La deuxième gorgée purifie mon âme,
Telle une pluie épurant la fine poussière
À la troisième gorgée, me voici éveillé :
Nul besoin de détruire les passions!
Xie Lingyun (385-433)
Si tous boivent et mangent pour vivre, selon les circonstances, boire revêt des significations profondes ! Pour étancher la soif, on boit de l’eau ; pour dissiper la mélancolie ou la colère, on boit du vin ; si l’on est pris de quelque torpeur pour ou somnolence, on boit du thé. (p.93)
On boit le thé pour oublier le bruit du monde.
La sagesse de tout l’univers se trouve dans une tasse de thé.