Les orphelins de Philadelphie

Comme vous avez pu le voir ou pas, plus jamais je ne lirai de livre de cette autrice. JAMAIS. A chaque fin de livre mon coeur est en miettes et il me faut du temps pour me remettre de ma lecture. La légende raconte qu'à l'heure où j'écris cette chronique, mon esprit est toujours pris au piège par la plume magistrale de l'autrice. Elle possède un véritable don pour raconter des histoires bouleversantes, déchirantes et belles à la fois. Ce fut un véritable torrent émotionnel.

L'autrice a réussi à m'immerger totalement dans l'histoire aux côtés de Pia dans une période sombre de l'histoire des Etats Unis : celle de la grippe espagnole de 1918 et son effet dévastateur sur le quotidien des habitants.

L'autrice n'est pas tendre avec Pia, qui après avoir tout perdu se retrouve confrontée à la cruauté des adultes et à la dureté de la vie de l'époque. Elle ne laisse aucun répit et j'avais envie de me révolter aux côtés de Pia face à tant d'injustices, d'incompréhensions. Que c'était triste. Mais le gros point fort c'est que malgré tout, Pia ne se laisse pas démonter. L'espoir ne faiblit pas et elle décide de se battre malgré tout et quelle force de caractère.
Le personnage de Brenice est détestable. Je n'avais qu'une envie : que quelqu'un vienne l'arrêter dans sa folie. Lui fasse prendre conscience qu'elle détruisait des vies sous prétexte qu'elle pensait faire “bien”. Aveuglée par la vengeance, elle cherche absolument des boucs émissaires pour faire face à ce qui lui est arrivé et cela m'a fait beaucoup de peine.

La plume de l'autrice est immersive, faisant un rappel à ce qu'il s'est passé avec la crise COVID. Les descriptions sont réalistes, à tel point que j'avais l'impression de voir les images défilées devant mes yeux : les malades et leurs souffrances, leurs corps en putréfaction.

Un roman dont je n'en suis pas sortie indemne, une lecture poignante comme je les aime. L'autrice a su me faire vivre à travers ce roman une expérience inoubliable, profondément marquée en moi.❤️
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Une lecture riche en émotion ! Passant de la tristesse, la joie, la colère, cette histoire ne m'a pas épargné. le sujet de l'enfance me touche particulièrement et avec ce roman, j'ai souvent eu la boule au ventre. Dès les premiers chapitres, la plume de l'auteure m'a bouleversé et fait pleurer. le personnage de Pia, malgré son jeune âge, se montre fort, courageux et plein d'espoir. Je l'ai adoré. le personnage de Bernice en revanche est cruel, égoïste et sans aucune empathie (vous l'aurez compris je l'ai détesté). Pour toutes ces émotions que l'auteure m'a fait vivre, je n'étais pas loin du coup de coeur. Malheureusement, j'ai trouvé que la fin était un peu trop "simple" dans le déroulé des événements et un peu trop rapide.

Ellen Marie Wiseman signe un roman bouleversant.
Le premier chapitre m'a anéantie. le second a fini de placer Ellen Marie Wiseman parmi les auteures capables de me briser le coeur en quelques pages seulement.
Les histoires de pandémie finissent rarement bien... mais celle-ci nous rappelle combien les hommes peuvent se montrer vils. L'ignominie suinte entre les briques et planches de ces appartements... j'ai exécré au plus haut point le personnage de Bernice, j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises en suivant le parcours ponctué d'embûches de la jeune Pia. Et pourtant... parfois... les fleurs repoussent même sur les terres les plus hostiles.
Un roman puissant, une histoire bouleversante, une destinée pleine d'espoir et de résilience.

Automne 1918. À Philadelphie, tout le monde se réjouit de la fin de la guerre. D'ailleurs, un grand défilé est prévu dans les rues. Parmi la foule circule un invité inattendu et terrible : le virus de la grippe espagnole.
En quelques jours, les premiers malades succombent dans d'atroces souffrances et les autorités sont débordées. La foule est invitée à rester à domicile.
Pia, sa mère et ses frères jumeaux de 4 mois attendent impatiemment le retour du père du front.

Lorsque la mère de Pia meure à son tour, la jeune fille prend en charge ses frères. La nourriture manque. N'ayant d'autre choix que celui de sortir à la recherche de nourriture, Pia quitte l'appartement, contrainte de laisser ses frères seuls quelques heures.
Bernice, sa voisine d'en face, la voit à cet instant. Elle prend alors une décision choquante qui va bouleverser la vie de Pia.

L'autrice sait jouer comme personne sur la corde sensible. Par son écriture au plus proche des émotions des personnages, elle inclue le lecteur dans l'histoire afin que celui-ci vibre au diapason de ses héroïnes. Car oui, dans les romans de Ellen Marie Wiseman, les femmes sont courageuses et déterminées.

Ce texte est également un récit initiatique avec ce je-ne-sais-quoi d'antique dans la distribution des rôles et dans le déroulé des actions. Pia se révèle dans l'adversité et grandit à travers des obstacles qu'elle doit franchir pour avancer dans sa quête de la vérité. Seule ou accompagnée, elle est celle qui dirige, avec acuité et intelligence.

L'autrice met en lumière un pan de l'histoire de l'Amérique du nord peu illustrée. On parle toujours de grippe espagnole en Europe mais elle a bel et bien traversé l'Atlantique. La sidération face à la dangerosité du virus, l'organisation dans l'urgence, les familles décimées, les enfants livrés à eux-mêmes... le décor est planté pour donner lieu à des drames personnels dont celui de Pia n'est qu'un terrible exemple.

Parmi la galerie de personnages bien construits se trouve la dangereuse Bernice. Il faut savoir passer outre pour apprécier le roman. Elle se montre parfois si détestable que l'on peut douter de la crédibilité d'un tel personnage. Je ne veux pas croire que l'humain soit capable de telles atrocités mais le monde nous rappelle que malheureusement si, de tels monstres existent.

Alors j'ai choisi de me laisser bercer par l'histoire de Pia, avec quelques longueurs certes, mais captivante et lumineuse.

Bilan :
Un roman éprouvant mais résilient, superbement romanesque, dont l'écriture a débuté avant la déferlante covid. Fille ou mère, chacune ressortira touchée par cette lecture.

À l'automne 1918 à Philadelphie, Pia 13 ans, sa maman et ses frères âgés de quelques mois se réjouissent de la fin de la guerre malgré que le papa soit toujours en Europe. C'était sans compter le virus sournois de la grippe espagnole qui a profité de ces moments de joie pour faire des ravages pire que la première que la première guerre mondiale.
Quelques jours plus tard sa maman décède et Pia tombe gravement malade... À son retour, ses petits frères ont disparu...
En face, pendant ce temps, une jeune maman, Bernice, pleure la mort de son tout petit et va sombrer peu à peu dans la folie...

J'ai plongé la tête la première dans ce récit poignant, bouleversant et extrêmement immersif. J'ai tous ressenti, peut être aidé par l'épidémie que nous avons nous aussi vécu... Je ressentais la peur, la paranoïa, l'envie de rester chez soi... J'ai été ébahi par la violence de cette épidémie, je voyais les visages bleus marqués par les traînées de sang, les gens tombés comme des mouches en 5min...
J'ai été extrêmement touchée par Pia, qui essaye tant bien que mal de survivre dans ce chaos. Surprise par sa maturité du haut de ses 13 ans... J'avais envie de la prendre par la main et de l'aider dans ses recherches, la consoler et lui dire que tout finirait par s'arranger.
À contrario, je me suis interrogée sur Bernice. Sur cette maman qui a perdu sa raison de vivre et qui est envahie par sa haine des allemands et des immigrés, sombrant peu à peu dans la folie. Est ce que la perte d'un tout petit peut tout excuser? Non je ne le pense pas ...
Ce récit est addictif et passionnant! Je n'ai pas réussi à le lâcher et je l'ai lu en 24h. C'est mon deuxième coup de coeur de cette autrice et je ne suis pas prêt d'oublier Pia de sitôt.

Je ne peux que te conseiller de foncer les yeux fermés sur cette histoire dont tu ne ressortiras pas indemne !

Il te tente? Tu connais un peu l'histoire de cette épidémie?

Jusqu'à présent Ellen Marie Wiseman pour moi, c'est un sans faute! Quatre romans lus et quatre pépites, toujours dans le domaine historique et de sujets peu abordés!

Cette fois-ci, direction Philadelphie, 1018, Pia n'a pas grand chose pour elle, fille d'immigrés allemands, son père s'est enrôlé pour prouver son dévouement aux États-Unis, elle vit dans un quartier pauvre, avec une mère aimante mais assez rigide car il est important pour eux de faire oublier qu'ils sont allemands et deux magnifiques petits frères de quatre mois.

Une enfant effacée qui ne supporte aucun contact physique, mise à l'écart à l'école, on la trouve bizarre et en plus elle est allemande, mais Pia a réussi à se faire un ami, un seul, un vrai, Finn fils d'immigrés irlandais.

1918, fin la guerre, ça se fête évidemment et les soldats qui reviennent aux États-Unis ramènent avec eux un cadeau qui va dévaster, le monde pendant plusieurs mois, la grippe espagnole (qui n'est pas originaire d'Espagne soit dit en passant!). 60 millions de mort à travers de monde en 2 ans. Pia et Finn avait peu de chance de sortir indemnes de cette pandémie.

Une situation sanitaire amenant des milliers d'orphelins, des familles séparées et au milieu de tout ça une adolescente persuadée que ses petits frères sont vivants quelque part.

Une lecture poignante, où l'on suit Pia durant des mois, dans ses doutes, ses peurs, sa culpabilité, ses espérances, on suit aussi le monde et sa perte de repères, de logique, la misère que l'on soit riche ou pauvre face à ce tsunami qui s'abat sur le monde juste après la Première guerre mondiale, car oui on meurt peu importe le statut sociale.

Un roman saisissant et passionnant encore une fois, on attend toujours les romans de l'autrice en se demandant à quel problème de l'histoire elle va s'attaquer maintenant....

Et vous, quel est votre roman préféré de la romancière?

Je ne présente plus l'autrice tant c'est une valeur sûre à mes yeux. J'ai lu les 4 romans traduits en France et je les ai tous adoré mais celui se place fièrement dans le top 2 après Ce qu'elle a laissé derrière elle. Chronique d'un presque coup de coeur !

Cette histoire c'est celle de Pia, une jeune fille de 13 ans qui va connaître l'horreur et se retrouver livrée à elle même du jour au lendemain. Cette histoire c'est celle d'une orpheline en quête de vérité mais cette histoire c'est aussi celle d'une mère en deuil qui sombre dans la folie…et pourtant cette histoire ne peut être résumée à cela. C'est un roman qui prend aux tripes et qui résonne particulièrement en nous puisqu'il se passe pendant l'épidémie de grippe espagnole en 1918. Les situations décrites font clairement écho à ce que nous avons vécu en 2020, cette peur, ces restrictions, cette paranoïa nous les connaissons. Difficile de rester de marbre et de ne pas s'identifier à ce quotidien et aux personnages. La misère est partout, la faim et le manque d'hygiène se font sentir. L'ambiance est plutôt sombre, lugubre, macabre.

Mais si le contexte est saisissant, il n'est cependant pas la seule source d'émotions ! C'est bien le personnage de Pia qui à elle seule porte le potentiel affectif de l'histoire. J'ai été très touchée par les épreuves qui la touchent, sa détresse, son courage, sa détermination et surtout sa maturité. J'ai souvent oublié que ce n'était qu'une enfant tant son innocence et son insouciance lui sont volés. Elle est terriblement attachante au point qu'on ne lui souhaite que le meilleur. A l'inverse, l'autre femme Bernice c'est le capital antipathie du roman. J'ai aimé ce choix de l'autrice de donner voix au chapitre à une anti héroïne dérangée, sans foi ni loi, qui ne fait clairement pas dans l'humanitaire. J'ai été indignée et effarée devant tant d'indifférence et de méchanceté. Jusqu'où sa folie la portera ?

C'est une lecture émotionnellement éprouvante et dure mais dans toute cette noirceur on distingue une petite lueur d'espoir qui nous redonne foi en l'espèce humaine. C'est cette heureuse perspective qui nous guide et nous anime jusqu'au dénouement final, bouleversant. le talent de conteuse de l'autrice n'est plus à prouver et elle nous le démontre encore une fois avec ce magnifique roman !

Magnifique et bouleversant !
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C'est le troisième roman d'Ellen Marie Wiseman que je lis et c'est vraiment celui que j'ai préféré. Car pour une fois, contrairement à ses autres romans, l'autrice ne cherche pas à en faire trop. Même si j'ai dévoré ses autres romans, ce qui me dérangeait à chaque fois c'est que la noirceur de l'âme humaine semblait n'avoir aucune limite et les personnages subissaient chaque fois les pires épreuves. Dans les orphelins de Philadelphie, comme à son habitude, l'autrice fait vivre à ses personnages des atrocités, mais je trouve que cette fois-ci elle a laissé un message d'espoir.

Nous suivons Pia, une jeune fille de 13 ans d'origine allemande. Sa mère vient de succomber à la grippe espagnole et son père est parti sur le front. Elle se retrouve alors seule avec ses frères de 3 mois. Elle n'a d'autre choix que de les laisser seuls quelques heures afin de récupérer un peu de nourriture. Mais durant sa quête, elle tombe elle aussi malade et ne se réveille que 7 jours plus tard, à l'hôpital. Sa première pensée est pour ses frères. Elle craint qu'ils ne soient morts de faim durant son absence, ce qui est plus que probable. L'hôpital comprenant qu'elle n'a plus de parents, les infirmières l'envoient à l'orphelinat. Mais hors de question de partir sans savoir où sont ses petits frères. Alors, qu'elle s'enfuit, elle découvre qu'une nouvelle famille habite leur appartement et que ses frères ont disparu.

Il aurait pu arriver encore bien d'autres malheurs à Pia. Sa vie à l'orphelinat est loin d'être idyllique. Et elle reste persuadée que ses frères ne sont peut-être pas morts si personne n'a retrouvé leurs corps. Peut-être sont-ils eux aussi dans un orphelinat de Philadelphie ? Mais Pia va connaître des jours meilleurs. Et même si la culpabilité la ronge chaque jour d'avoir abandonné ses frères, une famille aimante et chaleureuse va la recueillir. C'est à ce niveau que ce roman est différent des autres romans d'Ellen Marie Wiseman. Pia n'enchaînera pas les malheurs toute sa vie.

En parallèle, nous suivons Bernice Groves qui a perdu son bébé. La tristesse et la colère lui font perdre la tête. Selon elle, son bébé est décédé à cause des immigrés qui envahissent son pays. Elle décide alors de se faire passer pour une infirmière qui va récupérer les bébés étrangers, les voler à leur famille pour leur en trouver une nouvelle. Une famille qui leur apprendra à devenir de vrais et bons américains.

J'ai dévoré ce roman. Je l'ai vraiment adoré. Mon seul regret c'est qu'on ne s'attarde pas assez sur Bernice Groves et ce qui l'a amené à avoir de telles pensées. Au début du roman, l'autrice alterne les points de vue de Pia et Bernice. Puis au fil du roman, nous nous focalisons sur Pia, et même si Bernice est présente puisque les deux femmes se croisent souvent, nous ne nous attardons pas suffisamment à mon goût sur l'impact psychologique de la perte de son bébé. Ce petit bémol n'enlève rien à la qualité du roman, qui est de loin mon préféré de cette autrice.

Je vous conseille vivement ce roman, notamment si vous avez comme moi aimé les autres romans de l'autrice mais que vous les aviez trouvés un peu trop larmoyants.
Lien : https://www.serialectrice.com

Hello #booksta

Post #lectureterminée #34

J'ai lu “Les orphelins de Philadelphie” d'Ellen Marie Wiseman, et je remercie Laury-Anne Frut et Faubourg Marigny pour l'envoi de cette pépite !!

Ce que j'ai pensé de cette lecture …

Bouleversant, révoltant, cette lecture m'a fait passé par un panel d'émotions incroyable, j'ai eu le coeur serré et les larmes aux yeux à de nombreuses reprises, j'ai été révolté et horrifié par le comportement de certaines personnes, j'ai détesté certains personnages comme jamais bref c'est un coup de coeur pour moi. C'est exactement ce que j'aime dans un roman, ressentir de nombreuses émotions.

Un pan de l'histoire que je connaissais peu, la grippe espagnole, en 1918, a plongé l'Amérique dans un véritable tourment. On va rencontrer Pia une jeune fille de 13 ans fille d'immigré Allemand et à l'époque c'était loin d'être évident. Elle va vivre une véritable tragédie, je me suis instantanément attaché à Pia, elle est forte et courageuse, persévérante et Pia est particulière, mais ça je vous laisserai le découvrir. J'ai été tellement bouleversé par Pia, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant attachée à un personnage, j'avais la sensation de vivre les choses avec elle, sa peur sa douleur. Par contre j'ai détesté au plus au point Bernice, je n'ai même pas les mots pour vous dire à quel point !! La psychologie des personnages est travaillée à merveille.

Au travers cette histoire, l'auteure d'une plume fluide, immersive et sublime ( oui oui je l'adore!! une valeur sûre !!) dénonce des pratiques qui m'ont vraiment mise en colère, dans les orphelinats catholiques, une honte !! J'aurais jamais imaginé que des choses pareilles puissent être possible. Elle dénonce également le racisme et la ségrégation. Elle ne nous ménage pas, faut avoir le coeur bien accroché par moment mais quel talent, certains passages m'ont brisé et d'autres m'ont redonné fois en l'humain, c'est la magie de l'auteure, ca fait tellement de bien de lire des romans comme ça.

Je n'ai pas envie de vous en dévoiler plus sur cette histoire magnifique, faite moi juste confiance, lisez le il est excellent, pour ma part je ne suis pas prête de l'oublier et Pia restera longtemps dans mon coeur.

Alors il vous tente ?

Mots clés : Roman historique - grippe espagnole - résilience - quête de vérité - orphelins - littérature étrangère - retour lecture

Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Les orphelins de Philadelphie d'Ellen Marie Wiseman.

En 1918, Pia Lange, une jeune immigrée allemande, vit avec sa mère et ses deux frères de 4 mois dans un quartier pauvre de Philadelphie. Son père s'est enrôlé dans l'armée américaine et ils n'ont plus de nouvelles de lui. La grippe espagnole arrive dans la ville et la mère de Pia va malheureusement y succomber la laissant seule avec ses deux frères. Un jour, n'ayant plus rien à leur donner à manger, elle part chercher de quoi les nourrir dans le voisinage en les laissant seuls dans l'appartement.

Bernice Groves vient de perdre son bébé, décédé de la grippe. Elle l'a emmené à l'hôpital mais personne n'a voulu s'en occuper car il y avait déjà énormément de personnes malades. Elle ne comprend pas pourquoi des immigrés ont pu être soignés alors que son fils y a laissé la vie. Elle décide alors de tout faire pour envoyer les enfants d'immigrés loin de leurs familles et en faire de "vrais Américains".

Ce roman est une petite brique de presque 600 pages mais je n'ai pas vu le temps passer. C'est un véritable coup de coeur que j'ai dévoré en peu de temps. Dès que j'avais quelques minutes, il fallait que je le lise pour découvrir ce qu'il allait advenir de Pia et ses frères.

J'ai été touché par le personnage de Pia, cette adolescente que la vie n'a pas épargnée et qui va tout faire pour prendre soin de ses frères. J'aurais aimé pouvoir l'aider face aux multiples difficultés dont elle a du faire face. C'est une jeune fille pleine de maturité et courageuse.

Bernice est quant à elle l'opposé. Un personnage machiavélique pour qui j'éprouvais au départ de la compassion mais qui est vite devenue détestable à mes yeux.

L'auteure a su décrire parfaitement l'environnement, les conditions de vie ainsi que le côté psychologique des personnages, ce qui m'a permis de m'imprégner de l'ambiance de cette ville en pleine pandémie puis après.

Encore une fois, l'auteure nous livre une magnifique histoire. Un roman bouleversant que je garderai longtemps en mémoire ❤️

Vous l'avez lu ? Il vous tente ?