Dans mon sang, la grenade

Une rue tranquille, trois amies et un couple en apparence parfait qui emménage dans LA grande maison du quartier. Tout cela fait très série américaine, non ? ☺
C'est totalement l'ambiance que j'ai ressentie en me plongeant au coeur des pages du nouveau roman de Léa Volène. C'est un roman qui explore des thèmes variés tels que l'amitié, le paraître, la pré-parentalité, les relations homme-femme, et qui gratte un peu plus en profondeur un autre thème dont je ne parlerai pas afin de ne pas faire avorter l'explosion de la grenade…

La plume de l'autrice est fluide, les chapitres sont courts. C'est un roman choral, qui nous place à tour de rôle du point de vue de chacune de ces 4 femmes et nous permet de comprendre leurs différents profils psychologiques et approches de ce qu'elles vivent ensemble.

Je dois vous avouer que j'ai très rapidement fait un parallèle avec Petits secrets, grands mensonges, de Liane Moriarty, et cela a peut-être un peu desservi ma lecture. Difficile pour moi de me détacher de cette autre histoire ; je n'ai donc pas été surprise par celle-ci, et j'aurais préféré plus de profondeur. J'en ressors avec le sentiment d'avoir survolé le thème central, et ne me suis pas attachée aux personnages comme j'aurais voulu.

Malgré cet avis mitigé, je reconnais avoir passé un très bon moment de lecture et suis heureuse d'avoir enfin découvert la plume de Léa Volène qui, j'en suis sûre, saura conquérir à nouveau son lectorat ☺

La chanson « La Grenade » de Clara Luciani ponctue l'histoire de quatre femmes, Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie. Elles habitent toutes le même quartier et sont les seuls témoins de l'accident de Pierre, mari de Pélaguie, percuté de plein fouet par une voiture. Accident ? Un bond en arrière de cinq mois va nous laisser découvrir le lien qui les unit.
« Hé toi
Qu'est-ce que tu regardes?
T'as jamais vu une femme qui se bat
Suis-moi
Dans la ville blafarde
Et je te montrerai
Comme je mords, comme j'aboie

Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade

Hé toi
Mais qu'est-ce que tu crois?
Je ne suis qu'un animal
Déguisé en madone
Hé toi
Je pourrais te faire mal
Je pourrais te blesser, oui
Dans la nuit qui frissonne

Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade

Hé toi
Qu'est-ce que tu t'imagines?
Je suis aussi vorace
Aussi vivante que toi
Sais-tu
Que là sous ma poitrine
Une rage sommeille
Que tu ne soupçonnes pas?

Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde »

« En écrivant cette chanson, je voulais exprimer que derrière le fantasme rassurant de la femme-madone, que derrière la rondeur, la douceur du sein qui est le symbole suprême de la féminité et de la fécondité, pouvaient se cacher une rage de vivre, une force et une violence égales ou supérieures à celles des hommes. Il faudrait penser à abolir cette vision de la femme que beaucoup ont encore aujourd'hui : non, nous ne se sommes pas de pauvres petites poupées vulnérables et muettes » . (https://m.greatsong.net/paroles-la-grenade-clara-luciani)

Sans trop en dévoiler, je vous laisse découvrir cette plume légère et authentique qui nous délivre une belle histoire d'amitié sur fond de machisme, de diktats de la société à l'égard des femmes et du consentement.

« Éduquons nos filles. Éduquons aussi nos fils ».

#Dansmonsanglagrenade #NetGalleyFrance

Noémie semble être une jeune femme épanouie. Mariée à Ben, le couple attend son premier enfant. Elle peut compter sur l'aide de sa voisine Ania, et de sa meilleure amie Maëlle, bien que cette dernière habite à présent loin d'elle. Bientôt, une nouvelle famille s'installe dans une maison avoisinant celle de Noémie. Il s'agit de Pélaguie et Pierre, ainsi que leurs deux filles, à qui tout semble réussir, et qui donnent une image de perfection.

Le roman s'ouvre sur une scène glaçante, puisque d'emblée l'on apprend que Pierre a été victime d'un accident devant sa maison, lors de sa fête d'anniversaire. Les seuls témoins sont sa femme Pélaguie, Noémie, Maëlle et Ania. Je n'en dirais pas davantage sur la suite des événements, mais bien évidemment, tout le roman reviendra sur le comment se sont créés les liens entre les divers protagonistes, et à quel point les terribles drames du passé vont finir par avoir une influence sur le présent.

C'est un très beau roman que nous propose ici l'auteure, mettant ainsi en avant de très belles valeurs telles que l'amitié, la sororité et le courage. Elle va aborder des thématiques importantes, et le fera avec beaucoup de justesse. Je vais bien évidemment ne pas révéler quelles sont ces thématiques, risquant par conséquent de vous spoiler une grande partie du roman.

J'ai beaucoup aimé ces portraits féminins, que l'auteure a su brosser avec beaucoup de nuances. Chacune a ses forces, mais également ses faiblesses, et ce que j'ai particulièrement aimé, c'est à quel point leur amitié va être essentielle pour s'entraider.

La plume de l'auteur m'a conquise. Avec beaucoup de justesse dans le ton, l'auteure aborde des sujets très graves. C'est une récit bouleversant. Les petits chapitres rythment l'histoire et j'ai beaucoup aimé le schéma narratif, alternant ainsi à chaque chapitre les points de vue des diverses protagonistes.

Un roman qui aborde des thématiques graves, et dans lequel l'amitié tiendra toute sa place. C'est bouleversant. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..

Dans un quartier paisible, un peu à la Desperate Housewives, un anniversaire a lieu dans la belle et grande maison de la rue : c'est la demeure de Pierre Gavoi , grand avocat, et sa femme Pelaguie. Alors que la fête bat son plein dans le salon, Pierre Gavoi est percuté par une voiture. Les seuls témoins de cette tragédie sont Pelaguie et trois de ses amies : Noémie, Maëlle et Ania.

Bienvenue dans la rue des écoles, où Noémie qui découvre les joies (ou pas) de la grossesse, où Maëlle, vraie citadine et journaliste ne souhaite pas construire de relations durables, et Ania, divorcée, mère célibataire avec comme passion des cours d'auto-défense. Puis, Pelaguie qui rejoint le groupe, car fraîchement installé avec son mari et enfants dans le quartier.

Un lien se tisse entre les quatre femmes, que tout oppose à première vue. Comme les pépins d'une grenade, elles sont toujours présentes les unes pour les autres, toujours à l'écoute, toujours forte dans les moments difficiles. Mais un homme semble perturber cette bonne entente, un homme qui laisse rejaillir le passé et les secrets enfouis. Un seul homme pour dépouiller la grenade !

Comme la chanson de Clara Luciani, ce roman est fort et puissant dans ses thèmes et ses personnages. Chanson de Clara Luciani qu'on retrouve d'ailleurs en filigrane tout au long du roman comme un fil rouge. Un roman qui se lit aussi vite qu'un épisode de Desperate où il est question de consentement, de résilience, de souffrance, de sérosité, d'entraide, de maternité et d'amitié ! Des sujets extrêmement bien menés et traités par Léa Volène.

Comme dans "Motus et Coeurs cousus" on s'attache vite aux personnages, par la force de leur amitié et des épreuves endurées. L'écriture de Léa est toujours aussi fluide et agréable, avec des courts chapitres qui donnent de l'élan et du rythme au récit. C'est une nouvelle réussite pour ce roman engagé, bravo Léa !

Après "Motus et coeurs cousus", Léa Volène nous propose un thriller domestique avec en fond musical la mélodie entêtante de Clara Luciani "La Grenade"... prête à être dégoupillée !

Si vous aimez les romans de Liane Moriarty tels que "Petits secrets, Grands mensonges" vous allez adorer !

Tout commence par un "accident". En pleine fête d'anniversaire, Pierre Gavoi est percuté par une voiture. Les seuls témoins sont sa femme, Pelaguie, et trois de ses amies.

Cinq mois plus tôt, Noémie, Maëlle et Ania construisent leur vie, en se débattant dans un quotidien aux multiples injonctions. Dans la rue des Écoles, il y a ce qu'elles montrent et ce qu'elles camouflent. Jusqu'au jour où un nouveau couple emménage dans la plus grande maison de la rue : Pelaguie et Pierre Gavoi.

Alors que les liens d'amitié se développent entre les quatre femmes, Pierre semble être l'homme qui perturbe leur équilibre. Un lien invisible unirait-il chacune d'elles à cet homme ? Et s'il était la goupille qui fera exploser leur grenade ?

Je remercie @EditionsdelArchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman au message fort.

La structure narrative de ce roman choral à quatre voix féminines (Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie) alterne entre passé et présent, ce qui permet de ménager le suspense de manière efficace jusqu'au dénouement inattendu. Les chapitres courts donnent du rythme à ce roman émouvant qui se lit d'une traite.

J'ai bien aimé la contraste entre le sérieux des thèmes abordés (tels que le viol, le consentement et l'amnésie post-traumatique) et la légèreté du ton adopté, ce qui rend la lecture très agréable. La pointe d'humour permet de dédramatiser et d'alléger un peu l'atmosphère assez pesante. le style fluide et la plume addictive de l'autrice rendent ce roman à la fois divertissant et instructif.

Les quatre personnages féminins se complètent parfaitement par leur différence d'âge, de catégorie socio-professionnelle et de statut : elles sont soit célibataire endurcie comme Maëlle, soit divorcée comme Ania, soit mariée comme Noémie ou Pélaguie.

Le portrait de Noémie est le plus touchant à cause de sa psychologie tourmentée qui refoule le trauma qu'elle a vécu et que l'on découvre peu à peu au fil des pages. le titre prend alors tout son sens et le message en est d'autant plus poignant.

Mesdames, vous êtes et nous sommes toutes des guerrières et des battantes. Notre force se nomme la sororité et surtout nous vous croyons.
Vous n'êtes et ne serez jamais responsable ni coupable de la perversité masculine car "quand c'est non, c'est non !"
Abuser de son pouvoir relativise la notion même de pouvoir ... Quand on a un vrai pouvoir, qu'a t on besoin d'en abuser ?

Bravo Léa pour ce dernier roman, à lire à tout âge !
Bravo pour l'histoire, bravo pour le message.
Le meilleur pour sa sortie le 22 février

A noter sur votre liste à lire (sans faute) !!
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Noémie est enceinte, elle vient de l'apprendre et décide de commencer un journal pour raconter au pépin de grenade qui grandit dans son ventre sa grossesse. Maëlle, sa meilleure amie, veille sans cesse sur Noémie. Elle rêve de devenir journaliste d'investigation et surtout ne se voit pas du tout dépendre d'un homme. Il y a aussi Ania et Pelaguie. Cette dernière est mariée à Pierre Gavoi. Un point commun relie ces femmes mais lequel ?
Un roman comme je les aime qui a su me capter tout de suite.
J'ai aimé la plume fluide et rythmé. le titre a attiré mon oeil car j'aime beaucoup la chanson de Clara Luciani.
Toutes ses femmes sont fortes, elles font de leur mieux pour vivre leur féminité malgré les injonctions de la société et leurs expériences négatives avec les hommes.
Plusieurs thèmes sont abordés avec succès comme l'amnésie traumatique, l'adultère et le divorce.
Je met néanmoins un petit bémol sur la scène finale, je l'aurais voulu plus...violente, j'aurais voulu plus de conséquences pour Pierre. Sur cet aspect je reste sur ma faim.
C'est un livre qui met aussi en avant l'amitié entre femmes, dans sa complexité et sa beauté.
Bref, je recommande !

J'ai été extrêmement touchée par ce roman abordant des thèmes forts. J'ai compatis avec ces quatre femmes assez différentes, mais formant un quatuor attachant.

J'ai été bouleversée par Noémie et la situation difficile qu'elle traverse, touchée par cette Maelle protectrice, jeune femme pétillante qui n'a pas froid aux yeux, mais aussi touchée par la discrète Ania qui tente de s'affirmer et par la fragile Pélaguie qui rêve sa vie plutôt que de la vivre pleinement. Cette dernière s'oublie beaucoup trop au profit de son mari et sa famille.

L'auteure a su mettre en lumière des thèmes difficiles mais malheureusement toujours d'actualité : le consentement et les failles judiciaires dans certains domaines (notamment la question de l'auto-défense qui est mise en doute quand "la réponse n'est pas proportionnelle à l'attaque").

Le tout est porté par une narration particulièrement agréable et vivante, alternant les points de vue des quatre femmes, mais aussi le carnet de grossesse de Noémie. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure que je découvre avec ce roman, la grande sensibilité qui transparait et son désir d'écrire sur des sujets trop peu abordés (je pense d'ailleurs au fait que certaines femmes n'aiment pas être enceinte et ne se reconnaissent pas dans l'image de la femme épanouie que tout le monde prône, où le fait que l'on dicte parfois aux futures mamans ce qu'il faut faire, ces dernières étant jugées si elles ne désirent pas suivre ce chemin.

Vous l'aurez donc compris, ce roman est une très belle découverte pour moi et je remercie chaudement les éditions de l'Archipel et Netgalley pour m'en avoir permis la lecture.

Dans mon sang la grenade" de Léa Volène est un roman qui explore les liens complexes qui se tissent entre quatre femmes que tout semble séparer au premier abord. Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie sont des personnages aux histoires et aux caractères différents, mais qui se retrouvent liées par leur quotidien difficile et leurs secrets inavoués.

L'accident de Pierre Gavoi, mari de Pélaguie, est le point de départ de l'intrigue. Cet événement tragique va réunir les quatre femmes autour d'une même cause, mettant en lumière leurs liens d'amitié naissants et leur soutien mutuel. Pierre semble être au centre des relations tumultueuses entre ces femmes, suscitant des sentiments de colère, de jalousie et d'injustice. Son personnage devient le catalyseur des émotions contenu dans les relations entre les quatre protagonistes.

L'amitié se révèle être le pilier sur lequel reposent les relations fragiles des femmes de la rue des écoles. C'est à travers leur soutien mutuel, leur écoute et leur compréhension que Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie pourront faire face aux vérités cachées et accepter les différentes facettes de leur vie. La solidarité et la sororité apparaissent comme les seuls remèdes capables d'apaiser les tensions et les conflits internes qui les habitent.

Au fil de l'intrigue, Léa Volène explore avec finesse les thématiques de l'amitié, de la solidarité féminine et de la résilience face aux épreuves de la vie. Les personnages sont complexes, bien développés et touchants, chacune portant en elle ses propres blessures et ses propres secrets. le style d'écriture de l'autrice est fluide et captivant, il te plonge au coeur des émotions et des tourments des personnages j'ai beaucoup apprécié.

"Dans mon sang la grenade" est un roman poignant et émouvant qui met en lumière la force de l'amitié et la capacité des femmes à se soutenir mutuellement dans les moments difficiles. Léa Volène nous livre une histoire subtile et profonde, qui nous invite à réfléchir sur les liens qui nous unissent et sur la résilience dont nous pouvons faire preuve face aux épreuves de la vie.

Hier, j'ai passé ma fin de journée avec Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie. J'ai appris à les connaître, je me suis attachée à chacune d'elles : immédiatement pour certaines, progressivement pour d'autres.
Roman choral, chapitres courts : on entre très rapidement dans cette histoire. D'autant plus en débutant par un accident qui nous oblige à remonter 5 mois en arrière pour en comprendre la raison.
Derrière un semblant de légèreté se cache une histoire bien plus profonde. Avec un petit côté de « Desperate Housewives » ou de « Petits secrets et grands mensonges » de Liane Moriarty, on ne peut que se dire que les apparences sont trompeuses… Je ne veux pas vous en dévoiler davantage mais le sujet est extrêmement fort et important.
Merci @lea_volene pour ce livre nécessaire !