Porcelaine sous les ruines

Ma lecture commune du mois de mars @Annebaptiste c'était “Porcelaine sous les ruines” de @AdaVivalda. Cet automne, j'avais beaucoup aimé lire “Du thé pour les fantômes”, toujours en même temps que mon amie. C'est ce qui nous a donné envie de découvrir son nouveau livre publié aux éditions Olympe, une collection dédiée aux romans de fantasy pour adultes. Ce livre a aussi été ma première lecture pour le Romantasy Challenge de @NinaQuill !

Le récit commence très lentement. Pendant les cent-trente premières pages, je me demandais où l'auteure voulait m'emmener. Je sais maintenant que ce temps était nécessaire pour comprendre d'où viennent les personnages et dessiner leur avenir commun. La prononciation des noms gaéliques et gallois m'a pris la tête. Là encore, je reconnais sans mal que ce choix a participé à mon immersion dans cette histoire si particulière. La playlist musicale disponible sur Spotify et la plume enchanteresse de Chris Vuklisevic m'ont aidé à me fondre dans le décor de ce livre qui mêle plusieurs genres.

Hivernia correspond à l'Irlande actuelle. En conflit ouvert avec Cymru, la prospérité de l'île attise les désirs extrêmes. Dans cet univers post-apocalyptique, les protagonistes vivent dans les vestiges de l'ancienne civilisation. Les habitants de ces derniers morceaux de terre verdoyantes comme ceux de l'archipel voisin craignent la montée des eaux.

Les joutes oratoires entre Lady Whitmore et Lethan Alcor sont savoureuses. La Dame aux Yeux Sombres et l'émissaire de Cymru dissimulent leurs objectifs et les moyens par lesquels ils cherchent à les atteindre. Leur attirance est magnétique. Comme souvent, ce sont les manoeuvres politiques que j'ai préféré.

L'histoire d'amour qui est au centre de l'intrigue est belle. L'autrice parle avec élégance de ce qui nous fait vibrer chez quelqu'un et ce qui au contraire nous plaît moins. Si tu aimes les créatures fantastiques et les romances qui prennent vraiment leur temps, ce titre te plaira !

Cette romance de fantasy a été une bonne lecture. La fin qui se déroule sur un rythme très rapide et saccadé me laisse dans un état de tristesse vague accompagné de rêverie.

Avant de commencer, je tiens à remercier la maison d'édition et Babelio pour l'envoi de ce roman suite à une masse critique.

J'entends parler de ce livre depuis sa sortie donc quand je l'ai vu dans le choix des livres pour la masse critique, je n'ai pas hésité. Une romantasy, sur fond de thé et de combats politiques, ça ne pouvait que me plaire. Malheureusement, la magie n'a pas totalement fonctionné sur moi.

Alba a été bannie du monde des génies et se retrouve à devoir gérer l'archipel d'Hibernia. Elle doit assurer sa pérennité et le protéger des différentes menaces. Quand Lethan, un envoyé de Cymru débarque chez elle, Alba est troublée car elle n'arrive pas à cerner ce visiteur qui lui fait de l'effet. Comment va t'elle s'en sortir ? Peut-elle lui faire confiance ? Pourquoi Lethan est-il là ?

Alba est un personnage fier, qui a été blessée dans son passé et qui essaie de prendre tout avec détachement. Pourtant, on sent une grande sensibilité et on la voit préoccupée par le sort des siens et de tous ceux qui vivent dans l'archipel. Lethan est un personnage complexe. de premier abord, il semble frivole et nonchalant. Pourtant, on le découvre ensuite impliqué dans sa mission et on découvre, chez lui aussi, une facette plus fragile. La relation entre les deux va clairement être un "ennemies to lovers", très slow-burn...

Je suis assez mitigée à la fin de ma lecture. En effet, j'ai trouvé la plume jolie et poétique mais j'ai aussi trouvé de nombreuses longueurs dans le récit. En effet, même si les personnages sont attachants, je n'ai pas ressenti le besoin d'enchainer les pages. Au contraire, j'avais besoin de faire des pauses car j'ai trouvé cette lecture exigeante et pas si évidente. Cette romantasy, un peu dystopique, m'a plu mais j'aurais aimé un peu plus d'action. le thème ne s'y prêtait pas forcément mais je me dois d'être sincère dans mon ressenti.

En bref, c'est une jolie romantasy pour ceux qui aiment les romances et les intrigues qui prennent leur temps, avec un côté très contemplatif.

Un bon moment de lecture, où fantasy, uchronie et désastre écologique s'entremêlent pour un récit fort et beau.
La romance prend une place prédominante dans l'histoire, et était dans l'ensemble assez prévisible, mais elle saura séduire les amateurs du genre.

Le tout formait un ensemble assez original, avec cette thématique des génies, qu'on voit rarement en littérature sous cette forme, et dont le développement était très surprenant et intéressant.

L'autrice nous embarque dans un monde de pluie et de thé aux côtés de la Lady Alba Whitmore d'Hibernia, protectrice de l'archipel qui fut jadis l'Irlande. Car l'histoire se déroule au moins un millénaire après notre siècle, sur une Terre désertée par la plupart des humains. Un monde où il pleut continuellement, jusqu'à engloutir des pays, voir des continents entiers. Afin de sauver ceux qu'elle considère comme sa famille, son peuple, la Lady doit faire bonne figure face aux Conseillers de Cymry (à prononcer Komri, ex-Londres) qui convoitent ses terres pour leur fertilité. Ils sont prêts à tout pour s'emparer des secrets de la Lady, jusqu'à envoyer l'un des leurs pour pactiser avec elle : le beau, le charmeur, le cliché ambulant du mec égocentrique et manipulateur, Lethan Alcor. Mais il lui en faudra beaucoup pour réussir à amadouer la Lady, car celle-ci n'est autre qu'une Génie bannie pour avoir offert trop de voeux à des humains ; elle est donc immortelle et, après une éternité d'errance sur Terre, elle ne compte pas laisser tomber son chez-elle pour un beau sourire.

Dès le début, on le voit arriver, le fameux ennemies to lovers. le but de l'autrice n'est pas d'être subtil, mais de faire monter la tension entre les deux personnages jusqu'à atteindre des sommets. Les réparties sont incroyables, et les personnages sont très bien construits. Ils sont très humains, et leurs réactions sont assez cohérentes. La scène de fin est émouvante et magnifique. Les seuls bémols qui m'ont fait tiquer, c'est que l'autrice (ou la traductrice, je ne saurais dire si cela vient de la traduction ou du texte original), insiste beaucoup trop sur la "virilité" de son personnage masculin, à croire qu'il ne se définit que par ça. Bof.
Malgré tout cela reste une lecture agréable et je vais de ce pas me faire un thé.

J'ai tellement aimé le premier roman de cet auteur que je me suis procurée celui-ci dès sa sortie. le style est ici bien différent, nous sommes sur une romantasy, avec à mon sens une pointe de science fiction. 

Commençons par le fil conducteur de l'histoire. Une idée bien trouvée, qui peux paraître simple, mais néanmoins il est ici agrémenté d'un univers bien structuré, différent de ce dont nous avons l'habitude. le gros point fort se situe sur le mélange d'époques. En effet nous sommes dans le futur mais pour autant à cause des dégâts causés à la planète, la population se voit de nouveau vivre comme dans un époque bien éloignée. Il règne une ambiance quelque peu onirique dans ces lignes.

La plume est ici poétique et élégante, utilisant le parlé d'une époque révolue, l'auteur ajoute de la beauté à son récit et à la romance qui la compose. La dynamique entre les personnages principaux est vraiment sympathique, leur joutes verbales apportent du piquant à l'histoire. Et que dire de Fergus! J'ai adoré ce personnage décalé, qui sort du moule et apporte ce grain de folie que tout bon roman se doit d'avoir. 

Une petite trame politique se glisse au milieu de tout ça. Plutôt bien emmenée elle est belle et bien présente sans pour autant être lourde à digérer, on es pas sur le sujet principal de livre mais il es existant. J'ai deviné le plot-twist avant d'y arrivé mais cela ne m'a pas dérangé, la femme fleur bleue qui sommeil en moi était trop touchée par l'évolution de nos personnages.

Une lecture que je qualifierais de douce et atypique. Mêlant plusieurs trope: ennemies to lovers, found family entre autres, le tout dans des paysages dépaysants, ce roman m'a fait passé un agréable moment de lecture

L'histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique, où la montée des eaux a englouti la plupart des terres et où les humains survivent tant bien que mal sur des archipels.
J'ai adoré le côté post apo combiné à un côté très "Jane Austen" qui fonctionne très bien et mettant en avant une dimension écologique.
J'ai juste regretté le manque de détails sur certains aspects de l'univers.

J'ai adoré Alba, génie bannie sur terre pour avoir exaucé trop de voeux.
Elle vit désormais sur Hibernia, un archipel verdoyant et prospère dont elle est la protectrice.
Sa tranquillité est menacée par l'arrivée de Lethan Alcor, émissaire de Cymru, un archipel voisin plus puissant et plus peuplé, qui convoite les richesses d'Hibernia.
Lethan a pour mission de découvrir le secret de la prospérité d'Hibernia, quitte à user de ses charmes pour séduire Alba et la manipuler.
Heureusement Alba n'est pas dupe, et entre eux, une relation complexe et passionnée va se nouer, faite de défis, de mensonges, de trahisons, puis une évolution de leurs sentiments.

C'est là que la romance n'a pas marché sur moi.
J'ai trouvé Lethan, trop manipulateur et méprisant envers les femmes.
Je n'ai pas compris comment Alba pouvait en tomber amoureuse.
Je n'ai perçu aucune évolution positive chez lui et j'ai trouvé qu'il renversait tout ce que j'aimais chez d'Alba la transformant en une femme fragile, alors qu'en vérité c'est une femme tenace et résiliente.

Au final j'ai décidé de me laisser porter par la plume fluide et élégante de l'autrice, son sens du rythme et du suspens pour profiter des doux moments, la tendresse d'une famille et l'attachement que l'on finit par ressentir pour cette île , infusés avec talent tout au long du récit.

Ce roman est un subtile mélange audacieux entre du post apo, romantasy et écologie que j'ai trouvé rafraîchissant, même s'il n'a pas été le coup de coeur que j'attendais.

Je ne le nierais pas, c'est la couverture qui m'a d'abord interpellé et donné envie d'en savoir plus sur Porcelaine sous les ruines. Et cet objet livre est aussi chouette que son contenu. On est ici sur un one-shot de fantasy sur des génies avec un bon Enemies-to-lovers qui est également un slow-burn. Mais ce qui est le plus original, c'est que ça se passe dans un monde post-apocalyptique menacé par la montée des eaux. Autant dire que l'actualité fait totalement écho à l'histoire.

Alba a été exilée sur Terre après avoir accordé trop de voeux a des humains. Depuis, elle dirige l'Archipel d'Hibernia, où elle a trouvé refuge au sein d'une famille. Appréciée et respectée, notre Lady Whitmore se porte en gardienne de l'archipel, mais la montée des eaux la pousse a devoir passer des accords avec leurs voisins qui souhaitent par-dessus tout découvrir ce qui rend Hibernia si prospère. Ils décident donc d'envoyer Lethan Alcor comme émissaire et officieusement espion.

Dès les premières lignes, on se plonge dans cet univers. Je trouve la plume de l'autrice agréable, fluide et poétique. A travers son personnage, l'autrice arrive à nous faire visualiser cette Irlande pluvieuse mais riche, avec un côté dystopique tout en ayant cette pointe de fantastique apportée par les génies.

Alba est une héroine touchante. Ce génie qui est tombée amoureuse de la Terre, d'une famille d'humain et qui depuis y vit a su se reconstruire, s'entourer et faire prospérer son peuple. Elle voue une loyauyé sans faille aux siens et fait tout pour les protéger. Mais malgré son exil, elle reste malgré tout immortelle et voit donc tout ces humains auxquels elle s'attache partir. Alors elle se protège, bâti un mur autour de son coeur pour ne plus souffrir bien que cela soit difficile avec notamment ces orphelins dont elle s'occupe. Et l'arrivée de l'insupportable et si charmeur membre du conseil Lethan va lui causer bien du soucis.

Ce qui m'amène à la romance. On est sur un très gros slow-burn, doublé d'un Enemies-to-lovers parfaitement maitrisé. Entre Alba et Lethan, il y a des étincelles. Elle voit de suite le charmeur, le manipulateur, et lui rend bien la monnaie de sa pièce. Elle ne compte pas se laisser amadouer par cet espion. Résultat, nous, lecteurs, jubilons de les voir se chamailler. C'est drôle et cela fait monter doucement la tension entre eux. J'ai aimé cette évolution lente de leur relation et le fait qu'elle soit présente sans être entièrement sur le devant de la scène.

Car l'histoire qui sert de fil conducteur est bien le secret de cet archipel que les habitants prennent soin de cacher, enfin, quand ils se font pas rouler dans la farine par Lethan. Les conditions de vie des personnages font donc plus que jamais écho à l'actualité avec des messages derrière chaque action de nos personnages sans tomber dans le moralisateur. L'utilisation des ressources, la préservation de la nature, tant de sujets abordés avec soin dans cette histoire pour amener les personnages à comprendre ce qui les entourent.

Alors oui, j'ai vu venir le plot-twist final assez facilement et c'est vrai que le suspense aurait pu être mieux préservé mais franchement, je me suis laissée embarquer dans cette histoire avec facilité et enchantement. Des personnages aussi différents qu'attachants, de bonnes réflexions, une romance comme je les aime et un super moment de lecture. Je n'en demande pas plus.
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..

Alba a été chassée sur terre pour avoir accordé trop de voeux aux humains. Alors que les flots montent et qu'une partie de la population a déjà quitté la planète, elle tente de sauver la terre d'Hibernia et ses habitants. Jusqu'à l'arrivée de Lethan, envoyé par le conseil de Cymru, bien décidé à lui voler ses secrets ou annexer sa terre.

Lorsque Porcelaine sous les ruines est sorti, j'avais été attiré par la magnifique couverture (et l'intérieur du collector, avec le cabinet de curiosités est juste sublime !), mais rebuté par l'estampillage "Romantasy". Pourtant, lorsqu'on m'a dit que sous la plume d'Ada Vivalda se cachait Chris Vuklisevic dont j'avais beaucoup aimé les premiers romans, je me suis dit que c'était l'occasion de laisser sa chance à ce genre, ou en tout cas de lire celui-ci !
Et j'ai bien fait, parce que j'ai beaucoup aimé. Alors, certes, la romance est quasi omniprésente (même si le côté écologie de fin du monde est plutôt bien mené jusqu'au bout !), mais j'ai trouvé qu'on se rapprochait plus d'Orgueil et Préjugés que de romans (que je juge sans avoir lu, j'avoue) du genre de Captive, Devil's sons, etc, où les auteures semblent glorifier les relations toxiques et l'absence de consentement...
Ici, c'est plus subtile, la romance, si elle commence par de l'attraction physique, est bien menée, et surtout cohérente ! L'alternance entre les personnages est très fluide (on est loin du chapitre elle, chapitre lui), ce qui donne une lecture très agréable. Les personnages secondaires, s'ils sont un peu en retrait (mais il s'agit d'un one-shot), sont assez originaux et attachants.
Donc, pour moi, un très bon roman, facile à lire et prenant, avec certes de la romance, mais soft et bien écrite, donc si vous êtes curieux(ses) du genre sans avoir envie de textes plus explicites, essayez celui-là !

Le 3e roman d'Ada Vivalda réussit une très convaincante variation autour du genre usé jusqu'à la corde de la romantasy, au style excitant (à tous les sens du terme), tout en conservant de la fantasy l'esprit plutôt que la lettre.

Tout comme Derniers jours d'un monde oublié, son premier roman (sous le nom de Chris Vuklisevic), j'ai moins accroché à la substance narrative. Il me semblait qu'il se passait assez peu d'évènements, tandis que l'opposition Cymry, certes planante, reste à l'arrière-plan la plupart du temps.

On pourrait critiquer son worldbuilding de low fantasy comme minimaliste, mais son choix se porte vers une épure saisissant une essence de la fantasy. Dans cette Hibernia inondée et pluvieuse, aux paysages renversants, où hommes et femmes travaillent la terre sous le regard imparfait mais vif de leur dirigeante, où trône un majestueux château poli par les âges, où se déroulera une étonnante bataille, où des rêves rappellent un passé glorieux mais perdu, l'autrice nous transporte bien dans un autre monde. Les ajouts fantastiques sont très ponctuels et adornent davantage qu'ils ne forment cet esprit fantasy. Less is more.

Rarement fan de romances surtout avec le type "enemies to lovers", la version de Vivalda m'a paru très aboutie. Développant à fond les multiples couches de ces personnages à la fois puissants et fragiles, puis les fusionnant jusqu'à brouiller les lignes, avant de les mettre à nu, Vivalda triomphe à nouveau sur son point fort : les personnages. le duo/duel entre Alba et Lethan aurait dû paraître artificiel, il est fluide, organique, logique, naturel. Vivalda sait si bien passer des rapprochements torrides et interrompus, aux éloignements glaciaux où couve la passion. Less is more est encore la règle, puisqu'elle se montre bien plus érotique avec son style suggestif, que les descriptions crues habituelles du genre.

Porcelaine sous les ruines offre une réussie variation dans le genre romance tout en captant à merveille l'esprit de la fantasy. Je suis plus que jamais convaincu que Chris Vuklisevic/Ada Vivalda est une de nos plus prometteuses et singulières romancières de fantasy.

L'histoire que nous raconte Ada Vivalda m'a beaucoup plue. Je l'ai trouvée originale et inédite. Que ce soit par le monde qu'elle crée, son évolution ( qui a d'ailleurs des airs prophétiques quand on pense au nôtre) , le personnage principale et son passé de génie, ma soif d'imaginaire a été assouvie. Ce qui m'a un peu déçue est que le fil de l'histoire, les intrigues amoureuses plus particulièrement étaient cousues de fil blancs. Il n'en reste pas moins que j'ai passé un bon moment à la lecture de ce roman.