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EAN : 9791027803644
400 pages
Le Castor Astral (12/10/2023)
4.32/5   11 notes
Résumé :
365 poèmes à déployer, dépareillés, mal coiffés, 365 poèmes pour les jours froissés, pour les petites mains, pour les mains frôlées, 365 poèmes à goupiller, 365 poèmes à dorloter, 365 fois pourquoi pas, 365 raisons de se lever, ou de rester couché, 365 poèmes de secours, 365 poèmes en forme de fenêtre, ou de peut-être, 365 poèmes à se passer sous le manteau, à cacher, à glisser dans la poche de ceux qu’on aime, 365 poèmes debout, tachés, pas fâchés, 365 façons d’ess... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un petit format carré, un joli "emballage" ( c'est un envoi masse critique) fait d'une ficelle agrémentée d'une étiquette maison avec un petit message. Tout cela s'annonce bien. Ensuite j'ai découvert peu à peu ces poèmes à déployer.
Lu dans le désordre complet, j'ai commencé à picorer ça et là. Un vrai désordre que ce livre. Poétique - évidemment- , malin, touchant, étonnant, rigolo, gonflé, tellement juste.... Joli aussi, doux ou triste....
Des tranches de vie sans rime mais avec raison. Des mots qui dansent, des mots qui frappent, des histoires à rêver debout.
Des poèmes très courts pour dire la vie, des clins d'oeil, des bouffées de joie, des " tellement vrai" . Voilà tout ce qu'il y a dans ces pages. Ephéméride étonnant qui nous fait éclater de rire ou nous laisse songeur, troublé ou ému.
Bon évidement j'ai aimé. Toutes ces vérités dites en quelques vers. Quelques puristes s'offusqueront de certains poèmes, ceux là je les glisserai dans la poche de mes jeunes ados avec quelques autres.
Un livre comme un trésor, où la poésie est vivante, grinçante, drôle, poétique aussi et au plus près de la vie. A grapiller sans modération. Un vrai bonheur.
Et je garde Court-bouillon, qui sait peut-être pour un jour en EHPAD..

Merci à Babelio et au Castor Astral pour cet envoi, que j'ai découvert un peu tardivement. Etant loin de ma boîte aux lettres quand il est arrivé.
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Houla ! Grosse déception pour ma part.
Je n'ai pas retrouvé la poésie de l'instantané que j'apprécie chez cet auteur.
Que ce passe t'il dans la tête de Thomas Vinau ? Une grosse déprime, la peur de vieillir, de mourir qui lui aurait fait perdre ses moyens ?
"Chaque jour \ je pense à la mort \ plus souvent \qu'à me brosser la barbe"
" Memento Mori"
"... la terre mouillée \ sent la fin de l'été\ le vieux chien a vieilli ...."
"... parceque nom de Dieu de bordel de merde \sur cette terre de damnés \ tout le monde mérite \une belle angoisse \ à sa taille " in "change-ton-angoisse.com"
"... en faisant semblant \d'être un homme \qui n'a pas peur \du temps"

et pius de la pluie , du brouillard, la nuit .... tristesse, tristesse et tristesse.

J'ose simplement espérer que ce ne sera pas un nouveau style durable ...
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Novembre est là et on commence déjà à regarder du côté des cadeaux de Noël. J'ai une bonne idée pour vous, pourquoi ne pas offrir à un de vos proches une année de poésies ? Surtout que celles de Thomas Vinau sont modernes, à la fois poétiques et un peu sales (comme dans un film de Hayao Miyazaki), foisonnantes. L'auteur a également écrit des romans, le camp des autres, la part des nuages, Ici ça va, mais c'est sans doute dans le domaine de la poésie que je le préfère, que je le retrouve. On peut le retrouver aujourd'hui régulièrement sur son blog : Etc-iste.… Ici, ce sont 365 poèmes, regroupés là sans queue ni tête, sans sens, comme une petite impulsion journalière à s'offrir. Soyez rassurés, on ne s'endort pas vraiment sur la poésie de Thomas Vinau, elle n'est pas là pour nous bercer, pour jouer à être sérieuse, mais pour nous surprendre. Je vous conseille donc de la déguster à l'aube, avant le travail, avant les tâches quotidiennes, pour que l'éclat de lumière, un peu fêlée, qu'elle dégage alors, vous suive toute la journée. Car Thomas Vinau regarde le monde autrement, sur le côté, quitte à le prendre, tel qu'il est, en pleine face, dans sa monstrueuse et fragile beauté… le Castor Astral a fait un chouette travail d'édition. J'aime la taille de ce petit pavé, son poids plein de promesses. J'ai du parcourir le volume un peu rapidement pour remplir mon contrat avec l'opération Masse critique de Babélio, qui m'a fait parvenir ce joli cadeau, mais j'ai bien l'intention que ce recueil de poésie m'accompagne toute l'année qui vient, de sa petite musique fanfaronne.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Un livre magnifique dans la veine des précédents. Des poèmes souvent désabusés, nihilistes parfois. Ce qui est surprenant avec Thomas Vinau, c'est cette faculté à allier la simplicité des mots et de la syntaxe avec une beauté immense dans l'harmonie et les images déployées. Je tiens aussi à féliciter le travail de l'éditeur, le livre est beau, agréable en main et de très bonne qualité ce qui ajoute à l'expérience déjà très réussie de la lecture.

J'ai pris un immense plaisir à lire cet auteur, une fois de plus, que je considère comme l'une des plus belles plumes de la littérature française contemporaine.
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Celui-là, je l'attendais… je l'idéalisais… je trépignais… J'ai découvert Thomas Vinau, il y a quelques années maintenant, dans une librairie de Saumur, @lelivreavenir ! Quel délicieux moment, que cet instant découverte !
Mais revenons-en au livre, 365 poèmes, pas moins ! Des poèmes à savourer,comme on savoure l'instant ! Des poèmes à picorer, comme on picore les chips ! Des poèmes qui étonnent, comme sait le faire Thomas Vinau ! Des poèmes qui contredisent toutes logiques, mais qui charment par leur questionnement ! Il faut savoir se laisser porter quand on lit de la poésie. Là, il faut savoir s'abandonner, pour que l'écriture pénètre notre âme.
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critiques presse (1)
Liberation
05 décembre 2023
Point de mots barbares, d’élucubrations ou de versifications fantaisistes, mais beaucoup d’images ou une musicalité – on dira un flow – qui rapprochent certains poèmes de la chanson populaire.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À tout azur

Assis à la terrasse du temps
à regarder passer les gens
et la saccharose qui fond
et l'insecte qui dure
à tout azur
le ciel n'est pas trop grand
pour s'asseoir un temps soit peu
à la terrasse du temps
où ne s'use l'azur
un coup de dé jamais
n'abolira la pourriture
on voudrait mourir
de sa belle mort
et vivre de sa belle vie
on voudrait ne jamais choisir
et lécher la saccharose du temps
et l'insecte qui dure
et les gens
et l'azur
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Les écureuils ne font pas le printemps

Il ne cherchait plus
vivait blotti
dans sa queue
comme un écureuil d'hiver
et puis il avait suffi
d'un tour sous les réverbères de l'avenue
d'une petite musique
d'un mensonge du printemps
pour renoncer à renoncer
aimer une nouvelle fois l'amour
se tailler la moustache
et cogner contre chaque caillou du chemin
sa dalle d'étincelles
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Ceux qui construisent le matin

Un escadron
d'enfants
deux par deux
sur le passage clouté
petite rangée de fourmis
qui porte demain
sur le dos
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Notes pour plus tard
rien de particulier
un petit chien qui joue avec une mouche
dans le printemps
les pétales des arbres qui tombent avec le vent
l'enfant suant
bientôt le feu
bientôt la pluie
rien de particulier non
justement
rien de spécial
si ce n'est le fait
que nous étions bien là
vivants.
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L'ombre et le soleil
glissent sur le rideau
le silence est plein
de pas de loup
des loups blancs
des loups doux
des loups qui dansent
dans les angles morts
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Videos de Thomas Vinau (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas Vinau
« Nul dieu ne t'aidera, nul programme, nul parti, nul bulletin de vote, nulle masse, nulle unité. Je suis le seul capable de m'aider. Et c'est en moi-même que j'aiderai tous les hommes dont les larmes débordent. » B. Traven est Traven Torsvan qui est Berick Torsvan qui est Otto Feige qui est Hal Croves, qui est Ret Marut, enfin, je crois. B. Traven est né un an avant la mort de Karl Marx, enfin, je crois. B. Traven est un romancier allemand et un activiste anarchiste, un de ces hommes de l'ombre au petit chapeau rond qui font bouger l'histoire sans perche à selfie. […] Il a pris un nom différent partout où il a fait de la prison. Il a fait de la prison partout où il a incité à la révolution. […] » (Thomas Vinau, 76 clochards célestes ou presque, Éditions le Castor Astral, 2016)
« L'homme qui a tant fait couler d'encre dans les dernières décennies de sa vie est mort le 26 mars 1969 dans la ville de Mexico à des âges différents, non sans avoir épuisé plusieurs identités dont aucune ne paraît être la vraie. le succès des romans de Traven […] a déclenché une « chasse » à un individu qui ne se laissait pas photographier […]. La seule chose prouvée est que B. Traven ne fait qu'un avec Ret Marut […]. […] le proscrit réussira à débarquer, dans des conditions ignorées, sur les côtes du Mexique au cours de l'été 1924. La vie qu'il va mener sous le nom de Torsvan, ingénieur américain, pour être moins mystérieuse, n'en reste pas moins secrète […]. […] Cet apatride sans identité obtient finalement la nationalité mexicaine en 1951. […] Il faut considérer le romancier […] comme un aventurier écrivain qui a passé la majeure partie de sa vie à égarer les soupçons – pour mieux enfoncer les preuves de son humanité comme autant de clous dans les têtes molles du siècle. […] » (B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018)
« […] Quoique mes oeuvres soient traduites en dix-sept langues, je n'ai ni maison ni argent et je ne possède qu'un minimum de vêtements indispensables. […] » (B. Traven, Lettre à Solidaridad Internacional Antifascista)
0:00 - L'art des Indiens 4:27 - 2e extrait 4:45 - 3e extrait 4:59 - 4e extrait 5:32 - Générique
Référence bibliographique : B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018
Image d'illustration : https://www.gettyimages.fi/detail/news-photo/traven-schriftsteller-d-portrait-im-profil-undatiert-news-photo/537147851
Bande sonore originale : Bensound - Tomorrow Tomorrow by Bensound is licensed under a CC BY 4.0 Attribution International license.
Site : https://www.bensound.com/royalty-free-music/track/tomorrow
#BTraven #LeGrosCapitaliste&AutresTextes #LittératureAllemande
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