Et voilà, troisième roman de cet auteur en quatre jours.
Après "
La gouvernante française" et la révolution bolchévike de 1917, nous voici à quelques mois de la libération, en 1944, dans "
Toute ma vie sera mensonge".
Une soeur Valérie, son frère, Vincent. Leurs parents tiennent un restaurant où l'occupant remplit les tables tous les soirs. Valérie est amoureuse d'Hervé, résistant, que Vincent "jalouse" quelque part, car il lui prend sa soeur.
Une histoire simple en apparence mais aux conséquences tragiques, une histoire courte à la
Troyat mais ô combien dense. Des destins et des destinées qui se croisent, se mêlent, s'enmèlent, se perdent.
Avec cette impression qu'il en faudrait peu pour éviter que tout ne tourne à la tragédie et au malheur, mais que même ce peu, représente déjà beaucoup trop.
On est triste en fermant ce livre qui ne peut pas ne pas marquer son lecteur, même si Troyait parle d'une époque, d'un temps, que même les plus de 60 ans ne peuvent pas connaître.
Et je viens de prendre "
La femme de David" que j'entamerai ce soir.