L'envol de l'euthalia

Trois femmes, trois vies, trois époques.
Trois générations de femmes, leurs déboires sentimentaux, leur évolution et leurs choix.
Une histoire passionnante qui va du Paris des inondations, à l'Irlande du début du siècle avec sa misère, ses couvents pour jeunes filles perdues en passant par Chicago et Paris de nos jours.
Bessie , gouvernante à Paris verra sa vie brisée par un lourd secret quittera la France et mourra détruite par l'alcool et la culpabilité.
Angèle violée, puis enceinte se verra cloitrée dans un couvent . L'amour que lui porte sa cousine lui offrira l'opportunité d'avoir une nouvelle vie à Chicago avec sa fillette, Alice.
Quand à Émilie , la mort de son père va lui faire trouver la correspondance entre Angèle et Millie. En s‘intéressant à sa famille et à son passé elle va découvrir un terrible secret.
Un récit passionnant sur un siècle qui traite de grossesses non-voulues, de femmes aux vies difficiles à la merci des hommes et puis l'impression que l'histoire prend un autre chemin, Émilie est en pleine séparation, ne voit pas ses grossesses aboutir, mais elle s'occupe de femmes en difficulté.
C'est ce souci et cet intérêt pour les autres qui va lui permettre de découvrir la vérité et de poursuivre son chemin.
Si vous chercher une histoire qui vous habite c'est celle-ci. N'hésitez pas à lire L'envol de l'Euthalia.
Maud Servignat d'une écriture fluide, addictive, très émouvante, à la trame incroyablement bien orchestrée et au récit très bien documenté nous entraîne dans une superbe histoire de famille.
Merci pour ce SP via Simplementpro qui est un COUP DE COeUR.

Maud Servignat avec ce premier roman embarque son lecteur dans un voyage qui le conduira de Paris à Chicago en passant par Dublin.
Emilie Robinson hérite de son père Liam un appartement dans le vieux Dublin. Même si il s'était passé de nombreuses années sans avoir de ses nouvelles, pénétrer dans l'intimité de son père et trouver les traces de sa filiation paternelle la perturbe. Emilie se plonge dans les lettres retrouvées dans l'armoire de son père et,remontant les années, se retrouve au début du siècle dernier. Angèle, Bessie sa mère, Millie sa cousine et meilleure amie , trois femmes trois destins. Quel lien y a t'il entre elles et Emilie? de Dublin à Chicago Emilie part à la quête de ses aieules .
Maud Servignat sait captiver son lecteur, sa plume est agréable et fluide, et ce premier roman est très prometteur. Je me dois de remercier Maud Servignat qui m'a fait confiance en me conviant à lire son roman.

J'ai passé un très agréable moment de lecture avec ce titre. L'envol de l'Euthalia m'aura, outre fait voyager à travers le temps et l'espace, fait découvrir certains événements historiques dont je n'avais pas (ou très peu) connaissance.
Ce roman se déroule sur deux temporalités (un schéma que j'adore). Au fil des chapitres, nous sommes soit presque de nos jours, en 2019, avec Emilie, soit dans le passé, avec Bessie, en 1910 puis avec Angèle, quelques années plus tard. L'autrice nous entraine également d'un pays à l'autre (entre la France et l'Irlande), voire même d'un continent à l'autre puisque cette histoire nous mène jusqu'aux Etats-Unis et à Chicago !
Il s'agit, ici, de femmes et de secrets de famille, d'amitié et de loyauté, de violence aussi, qu'elle soit physique ou morale.
J'avoue avoir eu quelques craintes après la lecture du prologue. En effet, celui-ci est volontairement équivoque : il décrit un événement trouble où il est question d'une boite enterrée dans laquelle, on le devine, se cache un terrible secret. le lecteur est laissé, bien entendu, dans le flou. À lui de continuer à lire s'il veut lever le voile sur ce mystère. Toutefois, outre cela, la narration m'a également paru un brin nébuleuse. Les passages d'un paragraphe à un autre manquaient, pour moi, de fluidité. Un manque de fluidité que j'ai aussi ressenti, par moments, dans les premiers chapitres du récit où de fréquents légers retours en arrière m'ont parfois déroutée. Cependant, cette remarque ne vaut que pour le tout début du roman ! Par la suite, l'autrice n'utilise plus (ou beaucoup moins ou je ne l'ai peut-être plus remarqué ?) ce procédé (qui plaira sûrement à d'autres, par ailleurs !).
J'ai donc, ensuite, réellement apprécié la plume de Maud Servignat : fluide et très agréable. Les dialogues sont bien menés et les descriptions imagées et immersives ! L'autrice arrive à nous plonger facilement dans les différentes ambiances de son roman : que ça soit à Paris en 2019 avec Emilie ou dans l'un des couvents de la Madeleine, en 1926, avec Angèle, ou encore dans le Paris inondé de janvier 1910 avec Bessie.
Niveau des personnages, j'ai été particulièrement touchée par Angèle, qui est d'ailleurs, l'héroïne principale de cette histoire. Nous la suivons, effectivement, de son enfance (dans les quartiers pauvres de Dublin) jusqu'à un âge avancé, après une vie bien remplie. Angèle est attachante, sensible et attentionnée. Elle a un fort bégaiement et manque, de ce fait, de confiance en elle, ce qui ne l'empêche pas d'avoir une grande force de caractère ! J'ai dévoré toute la partie où elle vit à Dublin ! J'ai été un peu moins happée par la suite (même si j'ai passé un bon moment aussi !), entre autre, parce que cette suite est plus rapide en terme de temporalité : l'autrice s'y attarde moins et les sauts temporels sont plus importants.
Emilie m'a plu également. Pour autant, j'aurais aimé que son histoire soit plus approfondie et, surtout, que le côté « secret de famille » prenne plus de place : que les chapitres au passé et au présent se répondent davantage afin d'entretenir le mystère. En effet, j'ai trouvé que cet aspect restait assez en retrait durant toute une partie du récit (mise à part à la fin où tout s'accélère) et c'est dommage !... En ce sens où cela aurait pu intensifier le côté « suspens » et rendre le roman encore plus prenant et addictif.
Pour en revenir (et en terminer) avec nos protagonistes, j'ai moins accroché à Bessie, en grande partie, je pense, du fait que peu de chapitres lui soient consacrés (bien qu'elle ait son importance) et puis, de par son caractère plus cachotier et moins abordable.
Enfin, comme je vous l'ai dit, ce roman m'a permis d'explorer pas mal de faits historiques que je ne connaissais pas (ou de façon très superficiel) : les inondations de Paris et le scandale des couvents de la Madeleine à Dublin (entre autres). C'est surtout ce dernier événement qui est mis en avant et exploité dans ce récit à travers le personnage d'Angèle qui va, malheureusement pour elle, y être confrontée. Derrière une façade respectable et pieuse, ces institutions étaient, en réalité, des sortes de prison pour « femmes perdues » : « perdues » bien souvent parce qu'elles ne correspondaient pas aux codes de bienséance de la société irlandaise catholique très stricte de l'époque. Elles étaient donc enfermées et exploitées : de l'esclavage déguisé. Ces couvents servaient, en effet, de blanchisserie et abusaient allègrement de cette main d'oeuvre gratuite sous couvert de pénitence et de repentir…
En bref, un roman qui m'aura diverti tout en m'instruisant ! J'ai apprécié la double temporalité et le côté « secret de famille » même si j'ai regretté que le suspens ne soit pas davantage entretenu ! Emilie, Angèle et Bessie sont toutes les trois fortes à leur manière. J'ai une petite préférence pour le personnage d'Angèle qui est, d'ailleurs, la protagoniste centrale de ce récit ! Elle m'a touchée et impressionnée ! Je ne peux donc que vous conseiller ce titre si les thématiques évoquées dans cette chronique et/ou le schéma narratif vous plaisent !

Lien : https://leslivresderose.word..

Que dire sur ce bijou...?
Telle est la question...
Ce roman que vous voyez là, il n'a pas fait que parler à mon coeur, il n'a pas fait que nourrir ma soif d'apprendre, il n'a pas fait que me retourner le ventre... Il a fait tout cela à la fois, et bien plus encore...
Plusieurs fois des larmes ont perlé au coin de mon oeil. Plusieurs fois mon coeur s'est emballé et j'ai dû poser le livre pour respirer profondément. Plusieurs fois je me suis délectée de tous ces nouveaux savoirs habilement partagés par Maud sur les nourrices du début XXè notamment...
Pour ne rien vous cacher, je n'avais jamais vraiment lu de roman historique avant, il faut dire qu'étant jeune, j'étais un peu fâchée avec cette matière scolaire où nous devions tout mémoriser sans rien n'y comprendre, un imbroglio de dates sans que cela fasse sens à mes yeux... Et moi j'ai besoin de sens, ça n'est pas un scoop pour vous 😅.
"L'envol de l'euthalia" m'a ouvert la voie, et j'ai bien envie de m'y engouffrer pour plonger encore dans ces tableaux des périodes passées, qui nous en apprennent tellement sur aujourd'hui, et sur Demain 🙏🦋🕊️...
Ce premier roman de Maud, c'est une oeuvre d'art, un sublime tableau mettant en scène un clair-obscur, l'homme dans ce qu'il a de plus sombre, tout autant que la force illimitée de l'amour et de l'espoir...
Un travail d'orfèvre, à n'en point douter... A vibrer dans sa chair à la lecture des aventures du personnage d'Angèle, à parfois sentir cette confusion entre "fiction" et réalité.
Toute ma lecture je comparais Maud à un grand peintre français dont je tairai le nom ici... A la toute fin de la lecture, j'ai eu une sacrée surprise 🤩🌸🥰... (Ceux qui ont déjà succombé à la tentation de l'envol de l'euthalia comprendront 😀).
Merci Maud pour cette lecture riche en émotions et en apprentissages ! J'ai d'abord fait une photo de ton roman parmi les rhododendrons, et puis j'ai opté pour un cliché au milieu des fleurs des champs 🌼🌺🌱... Ces cadeaux de la nature sont un peu comme les femmes dépeintes dans ton oeuvre... Enracinées, Robustes et Authentiques... Pas De froufrous, juste la fureur d'être soi, pleinement soi...💓

Paris, printemps 2019 : Émilie Robinson, franco-Irlandaise de 35 ans, vient d'hériter de son père. Elle s'apprête à s'envoler pour Dublin afin de vendre l'appartement de cet homme qu'elle a à peine connue...
Paris, février 1910 : Dissimulée derrière les murs épais de Saint-Sulpice, Bessie McNulty, nourrice sur lieu , vient de rejoindre les sinistrés victimes de la montée des eaux de la Seine. Apeurée, elle ne pense qu'à retrouver sa fille afin de pouvoir quitter Paris au plus vite pour rejoindre Dublin...
Émilie ignore que son destin est intimement lié à celui de Bessie et aux femmes de la famille Robinson. Restées longtemps enfermées et silencieuses, leurs voix singulières s'éveillent pour la guider vers une résolution bouleversante. L'ENVOL DE L'EUTHALIA conte avec véracité le Paris inondé de 1910, la violence d'une Irlande ultra-catholique intransigeante envers ses femmes et le rêve américain à portée de tous. Sur un peu plus d'un siècle, le lecteur vibre avec ces mères et leurs filles, toutes courageuses, résilientes, lumineuses.

Ce livre est autoédité et mérite d'être remarqué, pour que le second roman de Maud Servignat soit convoité par des éditeurs au nez creux.
Son auteure écrit dans sa jolie dédicace qu'elle me souhaite "distraction et reflexion". L'objectif est largement atteint.  Ce roman est plein de vie et tout aussi riche d'émotions qu'un tableau de Monet.
J'ai couru au côté d'Émilie à la recherche de ses origines. J'ai voyagé de Dublin à Chicago. Deux villes que j'ai la chance de connaître et deux ambiances que @maudservignat.auteure a le talent de faire vivre avec des mots justes. J'ai passé un merveilleux moment. Les personnages sont d'une humanité lumineuse. Je ne me suis pas ennuyée une minute grâce aux aller-retour entre le 20ème et 21ème siècle. La signification du titre est révélée quand s'ouvre la porte d'un couvent.
Millie, Bessie, Émilie et Marion vont rester dans ma mémoire. Je me suis à maintes reprises sentie très proche d'Émilie. Aujourd'hui, c'est ma fille qui découvre ce trésor précieux transgénérationnel.